« Les Stoïciens : Épictète Le poignard à la main » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 84 :
L’autre c’est souvent celui qui gêne, à qui on renvoie la faute, au lieu de réfléchir à ses propres choix. Ainsi on l’accuse de tous les maux.
 
{{bleuBlocCitation|Il répond : Si tu sors pour te baigner, rappelle-toi ce qui se passe aux bains publics : on vous éclabousse, on vous bouscule, on vous injurie, on vous vole. C’est plus sûrement que tu feras ce que tu as à faire si tu t’es dit : « Je vais aller aux bains et exercer ma liberté de choisir en accord avec la nature. » De même pour toutes tes autres tâches. Car, ayant fait cela, s’il arrive quelque chose qui t’empêche de te baigner, tu auras la réponse toute prête : « Je ne voulais pas seulement me baigner, mais exercer ma liberté de choisir en accord avec la nature ; si je me mets en colère à cause de ce qui m’arrive, ce ne sera pas le cas. » |auteur=IV, Manuel}}
[[File:Enfants aux bains.jpg|thumb|dessin encre et acrylique]]
*Comprendre : ici EpictèteÉpictète prend l’exemple des Bains, qui se rapproche de l’expérience de la piscine…
Ce lieu a ses propres lois auxquelles on ne peut déroger. C’est un lieu d’eau. Dès qu’il y a de l’eau, il y a nécessairement éclaboussures compte-tenu de la nature de l’eau. Il y a du monde et la possibilité du vol n’est pas à exclure...Du fait de la promiscuité et du nombre d’individus, des disputes et conflits sont possibles.
[[Fichier:Monet-Mer agitée à Etretat-MBA-Lyon.jpg|vignette|Monet Mer agitée à EtretatÉtretat]]
 
Deux types de lois, loi de la nature de l’eau et loi de la nature humaine, se combinent. On ne peut y déroger. Mettre à jour les causes évite de voir le mal là où il n’est pas. Le mal est une cause ignorée.