« Photographie/Fabricants/Optique et Précision de Levallois/Focaflex Automatic » : différence entre les versions
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<!-- Général -->
| type d'appareil = appareil reflex 24x36 à obturateur central, cellule couplée et mécanisme de réglage automatique du diaphragme (débrayable)
| pays de fabrication = France
| disponibilité = 1960-1963 (années de production)
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<!-- Mise au point -->
| manuelle = de l'infini à 1 m par déplacement de la lentille frontale (petit levier à main droite), contrôlée par télémètre circulaire à champ coupé (+ anneau de microprismes sur les derniers exemplaires); repères de profondeur de champ
| autofocus = non
| stabilisation = non
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== Commentaires ==
'''Système de visée, mécanisme d’obturation et télémètre''' : comme sur le [[Photographie/Fabricants/Optique et Précision de Levallois/Focaflex|Focaflex]] 1er modèle.
'''Automatisme''' : le dispositif, débrayable et à priorité vitesse, est commandé par un posemètre à cellule photoémissive. Il ne consomme d’autre énergie que celles fournies par l’éclairement et par la pression d’un doigt sur un bouton. L’enfoncement du bouton actionne un mécanisme d’asservissement appelé « combinateur » mis au point spécialement pour cet appareil. Celui-ci consiste en un jeu de trois cames crantées corrélées par diverses liaisons mécaniques (tiges, leviers à becs, glissières et ressorts antagonistes) aux trois paramètres : rapport sensibilité-vitesse, indication du galvanomètre, ouverture du diaphragme. La mise en mouvement du combinateur transmet la position de la double bague sensibilités-vitesses, la combine à celle de l’aiguille du galvanomètre (localisée en douceur par un palpeur à renvoi d’équerre) et positionne en conséquence la commande de présélection du diaphragme. Le diaphragme ainsi sélectionné est indiqué dans le viseur par une aiguille. Pour que le réglage soit effectif, le bouton doit être maintenu appuyé jusqu’au déclenchement. Il est à noter que la commande du combinateur est indépendante du déclencheur, ce qui minimise les retards au déclenchement ainsi que les risques de bougé et de prises de vue accidentelles.
'''Posemètre''' : le capteur est une cellule au sélénium de grandes dimensions (14 mm x 58 mm) protégée par un volet
'''Double bague sensibilités-vitesses''' : pour prendre en compte la sensibilité de la pellicule, une solution à la fois simple et rationnelle a été adoptée. Elle consiste en l’adjonction d’une seconde bague à la bague de sélection des vitesses dont la fonction est de porter la came crantée chargée de fournir l’information pertinente au combinateur. Sa position relative est proportionnelle à la sensibilité. Sa position absolue est proportionnelle au rapport « degré de sensibilité » / « vitesse » : elle est la même, par exemple, pour les réglages 200 ASA x 1/250 s, 100 ASA x 1/125 s, 50 ASA x 1/60 s, etc. Pour ce faire, les graduations des deux bagues sont conjuguées : 6-12-25-50-100-200-400 ASA sur l’une, 250-125-60-30-15-8-4-2-1 s-1 sur l’autre, avec des écarts égaux entre les crans. Les deux bagues sont solidaires l'une de l'autre (à sensibilité constante). Pour changer le réglage de sensibilité, il faut pousser la bague
'''Fonctionnement en mode automatique''' : l’automatisme à priorité vitesse laisse à l’opérateur la possibilité d’intervenir sur le choix du diaphragme (afin de modifier la profondeur de champ, par exemple) ainsi que sur l’exposition du cliché (en cas de contrejour ou d’utilisation d’un filtre). Pour le guider dans le choix de la vitesse, un secteur de couleur jaune porté par la bague des sensibilités le long de l’échelle des vitesses délimite celles qui lui sont accessibles compte tenu de la sensibilité considérée et de la gamme des diaphragmes de l’objectif (7 crans de f/2,8 à f/22). Ainsi, à 25 ASA, les temps de pose opérationnels vont de 1/125 s à 1/2 s ; à 50 ASA, ils vont de 1/250 s à 1/4 s ; à 100 ASA, le choix se réduit d’un cran : 1/250 s – 1/8 s ; etc. Un bon compromis de vitesse peut de la sorte être trouvé sans tâtonnements. Si on souhaite par exemple minimiser la profondeur de champ, on sélectionnera la vitesse maximale contenue dans le secteur jaune. La valeur du diaphragme résultant se lit dans le viseur lorsqu’on appuie sur le bouton de couplage automatique. Elle est indiquée par la position d’une aiguille sur une échelle graduée de 2,8 à 22 (l’aiguille sort de l’échelle si la vitesse est en dehors du secteur jaune). Pour surexposer, on diminue au préalable la sensibilité affichée. Si par exemple on utilise un filtre de coefficient 2 avec une pellicule de 100 ASA, on décalera l’index des sensibilités d’un cran pour le mettre à 50 ASA.
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'''Autres différences''' : deux bagues de réglage ont été légèrement modifiées par rapport au 1er modèle. Pour la mise au point, la rotation est inversée, le levier passant de l’autre côté pour libérer la main gauche (normalement occupée par le bouton de présélection du diaphragme). Pour les vitesses, jusque là l’index tournait devant une échelle fixe. Désormais, c’est l’échelle des vitesses qui tourne devant un index fixe, comme pour les diaphragmes et les distances. Ainsi les trois index sont fixes et alignés, ce qui rend la lecture des trois réglages plus immédiate. A partir de 1962, le stigmomètre est entouré d'un anneau de microprismes facilitant la mise au point sur des sujets dépourvus de lignes franches (comme sur le Focaflex II).
'''Production''' : cet appareil a été produit de 1960 à 1963 à 5.100 exemplaires (d’après Princelle et Auzelloux, 2006). Il était encore au catalogue de certains revendeurs en 1966<ref>Cf. catalogue Photo-Hall 1966, par exemple : http://collection-appareils.fr/gestion_catalogue/images/1261428536.jpg</ref>.
'''Concurrence''' : sans être exhaustif, le catalogue Photo Hall de novembre 1960<ref>Catalogue Photo Hall 1960 http://www.collection-appareils.fr/gestion_catalogue/html/affichage_un_catalogue.php?nom=Photo-Hall&annee=1960%20novembre. Il convient de noter que les prix de ce grand magasin sont 20 à 25 % inférieurs aux tarifs conseillés par les fabricants.</ref> donne un aperçu assez large du choix qui s’offrait à l’acheteur français l’année de la sortie du Focaflex Automatic. L’union douanière en construction entre la France, l’Allemagne de l’ouest, l’Italie et le Benelux paraît une réalité encore lointaine : sur 20 marques présentées, 12 sont françaises ; sur 61 modèles, 40 sont de conception et de fabrication française, 9 sont partiellement produits en France (marques Kodak et Tiranty), 12 sont totalement importés (
Trois ans plus tard (1964), l’offre est devenue pléthorique : le catalogue de ce même revendeur aligne 24 marques, 138 modèles dont 28 reflex 24x36 (sans compter leurs déclinaisons interchangeables)<ref>Calalogue Photo Hall 1964 : http://www.collection-appareils.fr/gestion_catalogue/html/affichage_un_catalogue.php?nom=Photo-Hall&annee=1964%20mai
</ref>. Trois fabricants français
'''Utilisation''' : ce second Focaflex a pour l’essentiel les mêmes qualités et défauts que le premier, l’automatisme du diaphragme en plus. On appréciera l’ingéniosité et l’ergonomie de ce perfectionnement... s’il fonctionne encore. Les automatismes purement mécaniques qui ont fleuri dans le sillage du Savoyflex III (1958) sont en effet réputés mal vieillir et être difficilement réparables<ref>PONT, Patrice-Hervé. Maxifiche 24x36 Royer. In : Les Fondamentaux du club Niépce-Lumière n° 15, décembre 2005, p. 7. </ref>. Il reste alors la possibilité de l’utiliser en mode manuel.
== Liens ==
* Présentation des Focaflex sur le site de Roland Weber : http://roland.weber4.free.fr/_app/_app_reflex/app_flex.htm
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