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La machine de Szilard
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Mais un tel procédé requiert un dispositif qui retire le piston et le remet en place. Or il y a deux positions possibles du piston à la fin d'un cycle, soit au milieu s'il n'a pas bougé, soit à une extrémité, s'il a bougé. Le dispositif doit donc acquérir un bit d'information à la fin de chaque cycle. Pour revenir à son état initial, il doit effacer cette information. Le coût d'effacement d'une information est à l'origine de l'impossibilité du mouvement perpétuel de seconde espèce (Leff & Rex 1990).
 
== Une nouvelle preuve du théorème de Szilard ==
 
À la surface du cristal sur lequel on a déposé des atomes, le nombre de configurations possibles est initialement égal au nombre <math>(_{N_S}^{N_A})</math> de façons de placer <math>N_A</math> atomes sur <math>N_S</math> sites. La quantité d'information <math>I</math> nécessaire pour connaître le désordre figé des atomes en surface est donc :
 
<math>I = \ln (_{N_S}^{N_A}) = \ln \frac{N_S!}{(N_S-N_A)!N_A!}= N_S \ln \frac{N_S}{N_S-N_A} + N_A \ln \frac{N_S-N_A}{N_A}</math>
 
où on s'est servi de l'approximation de Stirling : <math>\ln N! \approx N \ln N - N</math>