« Photographie/Fabricants/Royer/Savoyflex I » : différence entre les versions
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| type d'appareil = reflex 24x36 à obturateur central et objectif non interchangeable
| pays de fabrication = France (sauf l'obturateur)
| disponibilité = 1959 ► 1961 (années de production)
| prix = en 1960-1961 : 500 FF chez Photo Hall<ref>Catalogue Photo Hall, 1960 : http://collection-appareils.fr/gestion_catalogue/html/affichage_une_page?chemin_image=../../gestion_catalogue/images/1260474687.jpg&id_catalogue=6239&nom=Photo-Hall&annee=1960%20novembre&page=31</ref> et Grenier Natkin<ref> Catalogue Grenier Natkin, 1960 : http://collection-appareils.fr/gestion_catalogue/html/affichage_une_page?chemin_image=../../gestion_catalogue/images/1312293231.jpg&id_catalogue=11310&nom=Grenier-Natkin&annee=1960&page=98</ref>, 629,50 FF chez Odéon Photo<ref>Catalogue Odéon Photo, 1960-1961 : http://collection-appareils.fr/gestion_catalogue/html/affichage_une_page?chemin_image=../../gestion_catalogue/images/1335259531.jpg&id_catalogue=13652&nom=Od%C3%A9on%20Photo&annee=1960-61&page=22</ref>
| format de film = 135
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<!-- Visée et affichage -->
| viseur = dépoli, lentille de Fresnel, lentille collectrice et prisme en toit à 3 réflexions internes
| accessoire de visée = -
| informations dans le viseur = stigmomètre
| écran à cristaux liquides = -
<!-- Mise au point -->
| manuelle = dépoli + stigmomètre à 45°, bague graduée en mètres + repères de profondeur de champ
| autofocus = non
| stabilisation = non
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== Commentaires ==
'''Du Savoy au Savoyflex'''. Ce rare reflex français à avoir eu une (courte) carrière commerciale est extrapolé du [[Photographie/Fabricants/Royer/Savoy 2|Savoy 2]] : même corps en alliage léger (moulé sous pression par les fonderies Thecla), même dos ouvrant à charnière, mêmes levier d’armement, compteur de vues, bouton de débrayage et molette de rembobinage, même objectif à trois lentilles séparées (soigné mais modeste dans la production SOM Berthiot)... d’où des dimensions et des performances similaires. La métamorphose n’en constitue pas moins une prouesse à mettre au crédit de René Royer<ref>Cf. blog de Bernard Lagarde : http://cameras-obscuras.blogspot.com/2008/11/chapeau-bas-monsieur-ren-royer.html</ref>. Autres points communs notables : le positionnement à gauche du déclencheur et une garantie de
</ref>. Devenu reflex, l’appareil perd en douceur et rapidité de déclenchement ce qu’il gagne en précision de cadrage et de mise au point. Le prix s’en trouve plus que doublé<ref>55.000 F pour un Savoyflex I contre 20.000 F pour un Savoy 2 au catalogue Photo-Plait de 1959 : http://collection-appareils.fr/gestion_catalogue/html/affichage_un_catalogue.php?nom=Photo-Plait&annee=1959</ref>, ce qui représente deux mois et demi de SMIG<ref>Le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) est de 22.200 anciens francs par mois en 1960 d’après https://fr.wikipedia.org/wiki/Salaire_minimum_interprofessionnel_de_croissance#%C3%89volution_historique_du_SMIC_horaire_brut_en_euros</ref> mais reste modéré comparé à la concurrence de l’époque. En l’absence du [[Photographie/Fabricants/Zeiss Ikon#Appareils reflex mono objectif|Contaflex]] dont il s’inspire, le Savoyflex I apparaît comme le premier reflex amateur abordable sur le marché français. Il sera bientôt rejoint par le [[Photographie/Fabricants/Optique et Précision de Levallois/Focaflex|Focaflex]], du même ordre de prix mais plus perfectionné. Sa production a cessé en 1961 au profit des seuls Savoyflex II et III.
'''Obturateur'''. Quoique lui-même fabricant d’obturateurs, Royer a adopté pour son reflex le Prontor Reflex, un mécanisme de grande diffusion intégrant un diaphragme à présélection automatique mis au point et produit en Allemagne de l’ouest par les établissements [[Photographie/Fabricants/Gauthier|Gauthier]]. On le trouve à l’identique ou presque sur les [[Photographie/Fabricants/Zeiss Ikon/Zeiss Ikon Contaflex Alpha| Contaflex Alpha]] (1957), [[Photographie/Fabricants/Zeiss Ikon/Zeiss Ikon Contaflex Beta|Beta]] (1957) et [[Photographie/Fabricants/Zeiss Ikon/Zeiss Ikon Contaflex Prima|Prima]] (1959) et sur l’[[Photographie/Fabricants/Agfa/Agfa Colorflex|Agfa Colorflex]] (1958). Le déclencheur est ici
'''Miroir escamotable'''. Les Savoyflex ont été parmi les premiers reflex à disposer du retour automatique du miroir après la prise de vue : l’image réapparaît dans le viseur à pleine ouverture sans qu’il soit besoin de réarmer. L’escamotage du miroir n’est pas pour autant instantané. C’est l’enfoncement du bouton déclencheur qui l’entraîne dans son mouvement. Il en résulte un pré-déclenchement à longue course d’autant plus gênant que
'''Indices de lumination'''. Les bagues des diaphragmes (échelle fixe 22-16-11-8-5,6-4-2,8, index tournant) et des vitesses (échelle fixe B-1-2-4-8-15-30-60-125-300, index tournant) sont conjuguées et solidaires l’une de l’autre. Tournées ensemble, elles compensent leurs effets. Un poussoir porté par la bague des diaphragmes permet de les tourner séparément. Leur position relative est graduée en [[Photographie/Mesure de la lumière, posemètres/Indices de lumination|indices de lumination]] (de 3 à 17).
'''Réglage moyen'''. Comme sur les Savoy, un réglage moyen est repéré en rouge sur les bagues de diaphragme (f/8) et de distance (5 m). « Ce réglage moyen permet d’opérer rapidement quand le temps manque pour un réglage plus précis ». Il donne des images correctement nettes de 3 mètres à l’infini. Il n’y a pas d’indication concernant les vitesses.
'''Porte-accessoire'''. Ce modèle ne comporte pas de griffe porte-accessoire. A défaut, le flash se fixe sur l’écrou de pied.
== Bibliographie ==
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