« Philosophie/Thalès de Milet/Textes et traductions Ier millénaire AEC » : différence entre les versions

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<div style="text-align: justify; direction: ltr; margin-left: 1em; margin-right: 1em;">''<i>(du latin [[wikt:res_publica#Latin|res publica]]; composé de [[wikt:res#Latin|res]] et de [[wikt:publicus#Latin|publicus]], « chose publique, bien public »; du Proto-Indo-Européen *reh₁ís, « richesse, biens » et de la forme contractée de populicus; de [[wikt:populus#Latin|populus]], « peuple » + le suffixe adjectival -icus)</i>''</div>
<div style="text-align: justify; direction: ltr; margin-left: 1em; margin-right: 1em;">Traité sur la politique, écrit en [[w:54_av._J.-C.|-54]]. L'ouvrage, écrit sous la forme d'un dialogue platonicien, traite de la meilleure forme d'État et de la manière de bien conduire un État. Cette question avait déjà été abordée par les Grecs avec ''<i>La Politique</i>'' d’'''Aristote''' et ''<i>La République</i>'' de '''Platon'''. '''Cicéron''' applique leurs analyses aux institutions de la [[w:République_romaine|République romaine]], pour établir que la République du [[w:IIe_siècle_av._J.-C.|IIe siècle avant notre ère]] était la cité la plus proche de l’équilibre idéal formulé par ces théories. Il complètera ce traité par le [[w:De_legibus|''<i>De Legibus</i>'']], ouvrage consacré à l’aspect législatif des institutions.</div></poem>
 
 
 
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=== [[w:De_legibus|De Legibus]] ===
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<div style="text-align: justify; direction: ltr; margin-left: 1em; margin-right: 1em;">''<i>([[w:Ablatif#En_latin|Ablatif]] pluriel de [[wikt:lex#Latin|lex]], « loi, droit écrit, contrat, traité, pacte », [[w:Nom_déverbal|déverbal]] de [[wikt:lego#Latin|lego]], « destiner à un héritier, léguer, envoyer par un intermédiaire, députer, désigner un représentant », [[wikt:en:lego#Latin|du Proto-Italique *legō, du Proto-Indo-Européen *leǵ-]], « rassembler, recueillir »)</i>''</div>
<div style="text-align: justify; direction: ltr; margin-left: 1em; margin-right: 1em;">Traité sur la politique romaine, écrit en [[w:52_av._J.-C.|-52]], est le complément d’un précédent traité sur les institutions romaines, le De Republica. Comme Cicéron ne le cite pas dans la liste de ses ouvrages philosophiques, on ignore si l’ouvrage fut terminé et édité. De plus, son caractère général n'en faisait pas un recueil législatif efficace, tandis que le bouleversement des institutions républicaines le rendait obsolète. Il s'est en grande partie perdu au cours des siècles.</div></poem>
 
 
 
==== [[w:De_legibus#Livre_II|Livre II]] ====
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<div style="text-align: justify; direction: ltr; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></div>
Liv II XI
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k282068z/f388.image.r=thales
 
 
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<div style="text-align: right; direction: ltr; margin-left: 2em; margin-right: 1em;">[[s:Livre:Cicéron_-_Œuvres_complètes_Nisard_1864_tome_4.djvu|<u>Œuvres complètes de Cicéron. Tome Quatrième</u>]]. [[s:Page:Cicéron_-_Œuvres_complètes_Nisard_1864_tome_4.djvu/192|<u>De Divinatione. Liber Primus</u>]]. [[s:Page:Cic%C3%A9ron_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Nisard_1864_tome_4.djvu/219|''<i>XLIX</i>'']] [https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Fichier:Cic%C3%A9ron_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Nisard_1864_tome_4.djvu&page=219 <sup>📜</sup>], avec la traduction en français publiées sous la direction de [https://www.academie-francaise.fr/les-immortels/desire-nisard?fauteuil=39&election=28-11-1850 '''M. Nisard'''] de l'Académie Française Inspecteur Général de l'Enseignement Supérieur, Chez Firmin Didot Frères, Fils et C<sup>ie</sup>, Libraires Imprimeurs de l'Institut de France, 1864<br />(également disponible [https://archive.org/details/TomeQuatrieme.OeuvresCompletesDeCiceronParM.NisardFirminDidot1881/page/n217/mode/2up '''ici'''], une édition de 1868 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k282068z/f212 '''là'''] ainsi qu'une autre publication de 1826 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9795804z/f134.item '''là encore'''])</div>
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=== De la divination, I, 49, 111,112 ===
 
:Quos prudentes possumus dicere, id est providentes, divinos nullo modo possumus, non plus quam Milesium Thalem, qui, ut obiurgatores suos convinceret ostenderetque etiam philosophum, si ei commodum esset, pecuniam facere posse, omnem oleam, ante quam florere coepisset, in agro Milesio coemisse dicitur. 112Animadverterat fortasse quadam scientia olearum ubertatem fore. Et quidem idem primus defectionem solis, quae Astyage regnante facta est, praedixisse fertur.
 
:De tels hommes nous pouvons les appeler des calculateurs prudents, c'est-à-dire prévoyants, ce ne sont nullement des devins, non plus que Thalès de Milet qui, pour confondre les railleurs et leur montrer qu'un philosophe pouvait, s’il le jugeait bon, gagner de l’argent, avait acheté, dit-on, avant la floraison des oliviers toute la récolte d'huile du territoire milésien. Ses observations lui avaient permis de reconnaître qu'elle serait abondante. C'est le même Thalès qui passe pour avoir, le premier, prédit une éclipse de soleil, celle qui eut lieu sous le règne d'Astyage. (traduction Charles Appuhn, Paris, Garnier, 1935)
 
=== Des Lois ===
Liv II XI
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k282068z/f388.image.r=thales
=== De la nature des dieux, I, X, 25 ===
 
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:Thalès de Milet, qui ouvre la marche dans les recherches de cette nature, fit de l’eau le principe de toutes choses, son dieu était l’intelligence qui de cet élément les façonne.
 
 
 
=== Académiques I, Livre II, XXXVII ===