« Tribologie/Guidage par glissement de surfaces » : différence entre les versions

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=== Frottement sec et frottement limite ===
 
Dans le cas particulier du frottement sec ou immédiat, que nous envisagerons plus loin, les matériaux sont choisis pour leur compatibilité en frottement et aucune introduction de lubrifiant n'a lieu. Le contact réel se fait a priori non pas sur ces matériaux eux-mêmes mais sur les couches de gaz et d'impuretés diverses [[w:fr:adsorption|adsorbées]] sur les surfaces. On parle de « lubrification limite » lorqu'unlorsqu’un lubrifiant est présent en très faible quantité, formant à la surface des pièces des couches très minces, éventuellement quasi monomoléculaires et généralement non régénérables en cas de destruction. Ces couches, encore appelées « épilames » ou « epilamens », doivent évidemment être formées de produits capables de se lier très fortement aux substrats, la force de ces liaisons caractérisant une plus ou moins grande onctuosité. Par rapport au frottement sec, disons que l'on a remplacé une « pollution naturelle » des surfaces par une « pollution contrôlée ».
 
Les charges sont entièrement supportées par les aspérités et la chaleur produite lors du glissement est répartie entre les pièces en présence, de façon généralement très inégale comme cela a été dit dans un chapitre précédent.
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=== Rotules radiales avec entretien ===
 
Le montage de ces rotules doit tenir compte de la présence de trous et de rainures de graissage permettant au librifiantlubrifiant de pénétrer dans l'interface entre les deux bagues. Différentes exécutions peuvent être trouvées dans les produits du commerce, par exemple :
 
* Acier sur acier : les deux bagues sont en acier à roulement phosphaté, les portées sphériques sont traitées avec un lubrifiant de type courant. Ces rotules conviennent bien en cas de chocs ou de vibrations.
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=== Les projets de guidages « spongieux » ou « plumés » ===
 
AÀ partir du modèle du frottement sur la neige, Sheldon Weinbaum et ses collègues de l'Université de New York ont imaginé un nouveau type de voie capable de guider des trains à grande vitesse. En extrapolant les résultats trouvés pour les skis, ils ont calculé qu'une pression de 9,8 kPa serait suffisante pour soutenir un train de 50 tonnes, grâce à une surface de 25 m de long et 2 m de large. Un matériau possédant la bonne porosité serait ... la plume d'oie, mais il existe heureusement d'autres matériaux synthétiques possédant des propriétés similaires. À l'arrêt ou à faible vitesse le train serait guidé par des roues classiques mais aux fortes vitesses ces roues seraient escamotées, passant le relais à des surfaces poreuses assurant un guidage à très faible frottement et, de surcroît, particulièrement doux et silencieux.
 
== Guidages magnétiques ==