« Le noyau atomique/Le noyau atomique : propriétés, constituants, description » : différence entre les versions
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[[File:Energy levels.svg|vignette|Niveaux d'énergie 'paliers) possibles pour le noyau.]]
Les '''isomères nucléaires''' sont deux atomes avec le même nombre de protons et de neutrons, mais pas la même énergie. L'énergie d'un noyau ne varie pas
===Les isobares===
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[[File:Isotope CNO.svg|centre|vignette|upright=2.0|Isotopes du Carbone, de l'Azote et de l'Oxygène.]]
Historiquement, l'existence des isotopes a rapidement été suggéré, avant même qu'on connaisse l'existence du noyau atomique ! Dès 1886, William Crookes a supposé que les atomes d'un même élément n'ont pas tous la même masse. Cette hypothèse visait à expliquer les résultats des mesures des masses atomiques, qui variaient selon les auteurs et les conditions expérimentales. Mais cette piste a été accueillie assez
Par la suite, Aston découvrit que des atomes non-radioactifs ont aussi des isotopes. Pour cela, il ionise du Néon et accélère les ions ainsi créés via un champ électromagnétique. Ceux-ci sont ensuite envoyés sur une plaque photographique, le point d'impact sur la plaque dépendant du rapport énergie/masse. Si le Néon n'a qu'un seul isotope, on ne devrait observer qu'un seul point d'impact. Mais si le Néon n'a que deux isotopes, on doit observer deux point d'impact. L'expérience montre deux points d'impact, prouvant que le Néon possède majoritairement deux isotopes : un d'une masse atomique de 20 et un autre d'une masse atomique de 22. De plus, l'analyse de résultats montre que 90% du Néon a un A = 20 et 10% de A = 22. Cela permet de retrouver le masse atomique obtenue par les mesures précédentes, qui donnaient une masse atomique de 20,2 pour le Néon.
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Le spin des nucléons a une grande importance dans la structure de l'intérieur du noyau. Pour comprendre pourquoi, faisons quelques rappels sur les bosons et fermions. Les bosons sont des particules dont le spin ne peut prendre qu'une valeur entière, comme 0, 1, 2, 3, 4, etc. A l'inverse, les fermions ont des spin fractionnaires, et plus précisément des spins qui sont de la forme <math>n + \frac{1}{2}</math>. Cette distinction entre bosons et fermions est de première importance. Divers résultats en physique quantique et en physique statistique montrent que les deux types de particules se comportent très différemment dans de nombreuses situations. Les protons et neutrons sont tous des fermions, dont le spin ne peut valoir que deux valeurs : <math>+ \frac{1}{2}</math> et <math>- \frac{1}{2}</math>. Diverses théories disent que les nucléons s'assemblent en couples dans le noyau, qui se comportent comme des bosons. Et cela a un grand impact dans les théories de la structure nucléaire.
On vient de voir que le spin est quantifié, à savoir qu'il ne peut prendre que des valeurs bien précises, ici entière ou demi-entières. Mais on peut aller plus loin : le moment orbital est lui aussi quantifié. Et par
: <math>J_x = \hbar \cdot j</math>, avec j un entier quelconque.
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