« Photographie/Fabricants/Optique et Précision de Levallois/Focaflex » : différence entre les versions

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== Commentaires ==
 
L’idée de ce reflex au design étonnant a germé sous l’Occupation parallèlement à l’étude des premiers Foca télémétriques. Les reflex mono-objectifs de petit format étaient alors une invention récente, principalement allemande (marque [[Exakta]]), encore handicapée dans les scènes d’action par un mode de visée par le dessus, avec inversion latérale de l’image. Ce n’est qu’après la guerre que sont apparus les premiers modèles à visée entièrement redressée : Alpa Prisma Reflex, Contax S, Rectaflex, Exakta Varex. A quelques variantes près, la solution la plus largement adoptée est basée sur trois réflexions à l’intérieur d’un prisme tronqué en toit (pentaèdre), entre le dépoli et l’oculaire. Celle retenue sur le Focaflex est différente. Se passant de dépoli, elle fait intervenir un miroir convergentsemi-transparent souspuis un miroir semi-transparentconvergent puiset deux réflexions à l’intérieur d’un petit prisme en toit incliné à 45° (tétraèdre). Si le concept est simple, sa réalisation a mis une quinzaine d’années à se concrétiser. Une des difficultés à surmonter, non des moindres, était le mécanisme d’obturation. Présenté à la [[Photokina]] de 1958 en même temps que son compatriote le [[Photographie/Fabricants/Royer/Savoyflex III|Savoyflex]], le Focaflex apparaît dans les catalogues fin 1959, quelques mois avant l’ouverture totale à la concurrence des marchés ouest-européens de la photographie.
 
'''Système de visée''' : au lieu du classique verre dépoli intervient un miroir concave placé en dessous du miroir escamotable, qui est ici semi-transparent et incliné vers le bas (à 45°). L'image se forme au voisinage immédiat du miroir concave sur lequel elle se réfléchit, ce qui réalise l’une des trois réflexions dévolues au prisme redresseur des reflex conventionnels. Un petit prisme en toit entièrement logé sous le capot complète le dispositif pour redresser latéralement l’image et la diriger vers l’oculaire. La réduction du volume occupé par le prisme résulte de l’éloignement de l'image et de la convergence du miroir supplémentaire. L'absence de dépoli compense en partie la perte de luminosité due à l'emploi d'un miroir semi-transparent.