« Pathologie cutanée/Anomalies morphologiques/Anomalies dermiques/Infiltrat mononucléé » : différence entre les versions

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Bien qu'il existe d'autres cellules mononuclées, on réserve traditionnellement le qualificatif de "mononucléé" pour désigner les lymphocytes et les histiocytes, par opposition aux neutrophiles et aux éosinophiles, dont les noyaux sont segmentés.
 
Les infiltrats mononuclées (lymphohistiocytaires) du derme sont trop fréquents pour qu'on puisse établir une liste des affections où ils sont rencontrés.
 
On les rencontre dans toutes les dermatoses inflammatoires.
 
Contrairement à ce qui est couramment enseigné en anatomopathologie générale. il faut bien noter que les infiltrats lymphohistiocytaires de la peau ne témoignent pas plus d'un processus chronique que les neutrophiles n'y sont synonymes d'inflammation aigue : de nombreuses dermatoses aigués (par exemple, eczéma de contact, érythème polymorphe) sont en premier lieu lymphohistiocytaires, tandis que certaines affections chroniques (comme par exemple le psoriasis) peuvent attirer de nombreux neutrophiles.