« Les transports/Enjeux des transports terrestres » : différence entre les versions

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==== Diagnostic par méthodes proactives ====
La seconde famille de méthodes d'analyse de la sécurité routière est qualifiée de '''proactive'''. Développées depuis les années 1970, ces méthodes reposent sur l'observation des comportements des usagers et leurs interactions, sans avoir à attendre que des accidents se produisent. On identifie en particulier des situations très dangereuses, appelées '''conflits de trafic''' ou presqu'accident, où la collision est évité de justesse par une manoeuvremanœuvre d'évitement d'au moins un des usagers impliqués. On fait lS'hypothèse que ces conflitsils sont suffisamment similaires aux accidents, pourleur lesétude étudierpermet pour ld'analyse deanalyser la sécurité routière.
 
Les méthodes les plus connues s'appellent les techniques des conflits de trafic. Elles ont été développées dans les années 1970 dans plusieurs pays dans le monde comme les États-Unis, la Suède, la France, les Pays-Bas, le Canada, etc. Des observateurs humains entraînés relèvent les situations de conflits sur le terrain (ou dans des enregistrements vidéo). Plusieurs indicateurs objectifs sont utilisés pour identifier les conflits tels que la vitesse, le temps à la collision et le temps post-empiétement. Le temps à la collision est le temps restant pour que des usagers entrent en collision s'ils continuent sur leur trajectoire. Le temps post-empiétement est le temps séparant le passage de deux usagers en un point de croisement de leur trajectoires. Dans le cas d'un accident, ces deux indicateurs ont une valeur nulle. Ces méthodes, en particulier la technique des conflits de trafic développée en Suède, ont été validées à l'époque en montrant qu'il existe une relation entre le nombre de conflits observés et le nombre d'accidents attendu. Cette validation n'a pas été répliquée dans d'autres pays.
Les méthodes les plus connues s'appellent les techniques des conflits de trafic. Elle ont été développées dans les années 1970 dans plusieurs pays dans le monde : États-Unis, Suède, France, Pays-Bas, Canada, etc.
 
Il y a d'autres limites comme les coûts de la main d’œuvre (des observateurs sur le terrain) et la subjectivité des observations. Dans les années 2000, il y eu des développement pour automatiser ces méthodes pour les rendre moins coûteuses et objectives. Une des méthodes les plus utilisées est l'utilisation de données vidéos et d'de méthodes de vision par ordinateur (intelligence artificielle) pour extrairedétecter de façon automatique à partir de ces enregistrements les conflits et calculer les indicateurs. Ces méthodes proactives sont aussi utilisées pour diagnostiquer des sites existants, mais aussi dans les systèmes d'aide à la conduite, par exemple dans les systèmes de freinage automatique pour éviter les collisions avec le véhicule précédant.
consiste à montrer et faire apprendre à reconnaître les situations de conflits chez des observateurs humains qui iront sur le terrain pour faire la collecte de données. Plusieurs indicateurs objectifs sont utilisés tels que le temps à la collision et le temps post-empiètement. Les limites liés à ces techniques sont les coûts de la main d’œuvre (des observateurs sur le terrain) et la subjectivité des observations.
 
Une des méthodes les plus utilisées est l'utilisation de données vidéos et d'intelligence artificielle pour extraire de façon automatique à partir de ces enregistrements les conflits et les indicateurs. Ces méthodes proactives sont aussi utilisées dans les systèmes d'aide à la conduite, par exemple pour éviter les collisions avec le véhicule précédant.
 
==== Mesures d'intervention ====
Des mesures d'intervention sont appliqués une fois que le diagnostic desde accidentsla sécurité routière est effectué. Pour améliorer la sécurité routière, onla peutpremière faireintervention un contrôleest de contrôler l'exposition eten diminuerdiminuant par exemple l'usage de la voiture. AuIl niveauest duensuite nombrepossible d'accidents,intervenir onà peutdeux intervenirniveaux, enà empêchantsavoir l'accidentoccurrence etdes auaccidents niveau deet la gravité des accidents,. onOn peut minimiserchercher au premier niveau d'empêcher les conséquencesaccidents de ceux-cise produire, puis, si un accident se produit, de diminuer ses conséquences. Plusieurs mesures d'intervention ont été développées et peuvent se classer selon les trois composantes du système de transport :
 
* Véhiculesvéhicules : système d'aide à la conduite, protection des passagers ;
Plusieurs mesures d'intervention ont été développées au niveau des trois composantes du système de transport.
* infrastructures : signalisation, géométrie des tracés des routes, mesures de protection (dispositifs de retenue des véhicules en cas d'accident et d'absorption des chocs en cas de collision) ;
* Usagersusagers : interventions qui visent à modifier les comportements, par exemple la consommation d'alcool au volant.
 
Autres que ces composantesinterventions liées au système au système de transport, une intervention rapide des services d'urgence après un accident permet aussi d'améliorer de manière non-intrinsèque la sécurité routière, enmême traitantsi lesces blessésgains n'ont rien à voir avec l'amélioration de la sécurité intrinsèque des routes.
* Véhicules : système d'aide à la conduite, protection des passagers ;
* Infrastructures : signalisation, géométrie des tracés des routes, mesures de protection ;
* Usagers : interventions qui visent à modifier les comportements.
 
Le conseil canadien des administrateurs en transport motorisé propose un [https://roadsafetystrategy.ca/fr/road-safety-measures répertoire des mesures de sécurité routière] qui permet d'explorer plus d'interventions validées dans des études scientifiques. Une autre ressource très complète est le [https://roadsafety.piarc.org/fr manuel de sécurité routière] de l'[https://roadsafety.piarc.org/fr [https://www.piarc.org/fr/ Association Mondiale de la Route (PIARC)].
Autres que ces composantes, une intervention rapide des services d'urgence après un accident permet aussi d'améliorer de manière non-intrinsèque la sécurité routière en traitant les blessés.
 
TODO ajouter CCMTA et guide de PIARC
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