« États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Synthèse : restitution des ateliers » : différence entre les versions
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m →Le rôle indispensable des médias audiovisuels dans la construction d’une identité commune : une espèce (comme : une sorte). |
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Donc, sous représentation des langues.
Ensuite, ce qui a été également unanimement souligné, c’est une grosse sous représentation des outre-mer eux-mêmes dans les médias nationaux. Comme si ces médias parlaient beaucoup plus du quotidien de la métropole que du quotidien de sa périphérie, d’une certaine façon, et qu’on ne parlait des outre-mer que quand ça se passait mal, c’est-à-dire quand il y a des catastrophes naturelles ou des épidémies. En gros, on en parle pour [[w:Chikungunya|Chikungunya]] ou pour les cyclones, ce qui n’est pas la meilleure façon d’en parler.
En troisième lieu, on a vu que les problématiques dominantes étaient celles des créoles et on a relevé, d’une certaine façon, ce que j’appellerai un effet pervers d’une plus grande visibilité des créoles. Les créoles étant totalement absents des médias avant 1981, c’est-à-dire à l’époque du monopole. Après 1981, il y a eu
Eh bien, ça va amener un certain nombre de recommandations assez simples.
D’abord, comment faire pour qu’il y ait une plus grande visibilité des outre-mer en général sur les médias, notamment les médias nationaux et notamment le service public ? Deuxièmement, comment faire pour qu’il y ait une plus grande visibilité des langues d’outre-mer sur ces mêmes médias ? Troisièmement, comment, je ne dirais pas défendre le créole, mais comment faire pour que les gens qui dirigent ces radios et les gens qui ont la parole sur ces radios et donc donnent la parole aux autres, aient une maîtrise suffisante à la fois de leur métier et de leur idiome pour pouvoir faire écouter un créole qui soit conforme à un certain nombre de normes ?
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