« Neurosciences/La vascularisation du système nerveux central » : différence entre les versions

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* Dans le second cas, l'artère est compressée par une tumeur, un hématome, ou toute autre raison.
* Pour les AVC hypovolémiques, il n'y a pas assez de sang ou d'oxygène qui atteint le cerveau. Ce peut être parce que la tension dans les artères chute, soit lors d'un arrêt cardiaque, soit lors d'une simple chute de tension. Mais les raisons peuvent être toute autres. Par exemple, il se peut qu'une artère importante aie un vasospasme, à savoir qu'elle se contracte au point que le sang ne puisse presque plus passer. Cela arrive quand on prend de la cocaïne, par exemple.
 
Les médecins font aussi la distinction entre '''infarctus cérébral transitoire''' et '''infarctus cérébral caractérisé'''. Le premier correspond globalement à un épisode bref, qui disparait complètement après quelques minutes/heures et ne laisse pas de lésions visibles via l'imagerie médicale. Le second entraine des déficits à long-terme, qui peuvent même devenir permanents, et laisse des lésions visibles lors d'examens d'imagerie cérébrale. La distinction entre les deux types d'infarctus s'est souvent faite sur le critère de la durée des symptômes. Un AVC était considéré comme transitoire si les symptômes se résorbaient totalement en moins de 24 heures, et comme caractérisé sinon, sans référence à l'imagerie cérébrale. De nos jours, les médecins considèrent que la limite est plutôt d'une heure. Tout épisode plus long qu'une heure a de bonne chances d’entrainer des lésions visibles à l'imagerie cérébrale. De plus, l'usage de l'imagerie médicale pour le diagnostic est devenu plus important. Les AVC caractérisés se traduisent par une mort d'une grande partie de l'encéphale, causant des déficits majeurs, alors que ce n'est pas le cas des épisodes transitoires. Un autre point est que les accidents ischémiques cérébraux transitoires ont une forte probabilité de récurrence : entre 20 et 40% de récidive à moins de trois mois d'un premier épisode, récidive signifiant soit un nouvel accident transitoire, soit un infarctus caractérisé.
 
Lors d'une ischémie cérébrale, une partie du cerveau n'est plus alimenté en sang (celle en aval du caillot sanguin). Les neurones sous-alimentés passent un sale quart d'heure et finissent par mourir si l'AVC dure trop longtemps. Les raisons à cela sont multiples. En premier lieu, les neurones en aval de l'ischémie ne sont pas alimentés en oxygène et en nutriments. En second lieu, les déchets du métabolisme neuronal ne sont plus drainés par le sang et s'accumulent localement, causant une augmentation du pH, de la pression partielle du CO2, une surcharge en ions et neurotransmetteurs, et ainsi de suite.
 
Si la perfusion sanguine reste supérieure à 22mL par minute, les conséquences seront transitoires. Les neurones survivent et peuvent reprendre leur fonctionnement normal une fois la perfusion sanguine normale rétablie. Au-delà, tout dépendra de la durée de l'ischémie et du territoire perfusé par le vaisseau bouché. Si l'ischémie ne dure pas longtemps, les neurones peuvent survivre et reprendre un fonctionnement normal. Même chose pour les ischémies des petits vaisseaux : les neurones peuvent quand même recevoir des nutriments et de l'oxygène, par des vaisseaux sains proches, ce qui limite les dégâts. Mais les ischémies plus longues, ou qui touchent de gros vaisseaux, causent un '''infarctus cérébral''', à savoir une mort neuronale massive dans le tissus non-perfusé. Les neurones non-perfusés meurent après quelques minutes et le métabolisme cérébral cesse. De plus, les pompes à sodium et potassium dysfonctionnent et une cascade de réactions métaboliques se produisent, ce qui entraine un œdème cérébral. L'arrêt de la circulation se double alors d'un gonflement cérébral qui compresse le cerveau, aggravant encore plus la situation.
 
Les médecins font aussi la distinction entre '''infarctusaccident ischémique cérébral transitoire''' et '''infarctusaccident ischémique cérébral caractérisé'''. Le premier correspond globalement à un épisode bref, qui disparait complètement après quelques minutes/heures et ne laisse pas de lésions visibles via l'imagerie médicale. Le second entraine des déficits à long-terme, qui peuvent même devenir permanents, et laisse des lésions visibles lors d'examens d'imagerie cérébrale. La distinction entre les deux types d'infarctusischémie cérébrale s'est souvent faite sur le critère de la durée des symptômes. Un AVC était considéré comme transitoire si les symptômes se résorbaient totalement en moins de 24 heures, et comme caractérisé sinon, sans référence à l'imagerie cérébrale. De nos jours, les médecins considèrent que la limite est plutôt d'une heure., Touttout épisode plus long qu'une heure aayant de bonne chances d’entrainer des lésions visibles à l'imagerie cérébrale. De plus, l'usage de l'imagerie médicale pour le diagnostic est devenu plus important. Les AVC caractérisés se traduisent par une mort d'une grande partie de l'encéphale, causant des déficits majeurs, alors que ce n'est pas le cas des épisodes transitoires. Un autre point est que les accidents ischémiques cérébraux transitoires ont une forte probabilité de récurrence : entre 20 et 40% de récidive à moins de trois mois d'un premier épisode, récidive signifiant soit un nouvel accident transitoire, soit un infarctusAVC caractérisé.
 
===Les thromboses veineuses cérébrales===