« Précis d'épistémologie/L'esprit, comment ça marche ? » : différence entre les versions

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On ne peut pas contrôler volontairement et directement le déclenchement des émotions mais on peut contrôler volontairement leur expression. On peut aussi contrôler indirectement leur déclenchement en agissant volontairement sur l'environnement, la perception ou l'imagination. Les émotions ne dépendent pas seulement de la réalité, elles dépendent surtout de son interprétation. En contrôlant volontairement nos interprétations, nous pouvons contrôler le déclenchement des émotions.
 
 
(la suite est en cours de réécriture)
 
== Comprendre des paroles, c'est savoir s'en servir ==
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Toute façon de se servir de la parole, en tant que locuteur ou auditeur, est une façon de la comprendre. La compréhension d'un langage n'est rien d'autre que son usage. Le locuteur comprend ce qu'il dit lorsqu'il sait ce qu'il fait en le disant. L'auditeur comprend ce qui est dit lorsqu'il sait quoi en faire. Pour expliquer comment nous comprenons des paroles il faut expliquer comment on s'en sert.
 
On peut se servir plus ou moins bien des paroles, appliquer plus ou moins bien les prorammesprogrammes qu'elles définissent, et donc les comprendre plus ou moins bien. La compréhension a des degrés.
 
== La signification par l'imagination ==
 
Lorsqu'on comprend une description, on imagine ce qui est décrit. Les mots et les expressions verbales éveillent l'imagination dès que nous comprenons leur signification. On imagine ce qui est décrit quand on en simule la perception, quand on active, en mode simulation, les systèmes de détection qui seraient éveillés si nous percevions ce qui est décrit. Lorsque les concepts détectés par nos systèmes de perception sont associés à des expressions verbales qui les nomment, nous pouvons à la fois décrire ce que nous percevons, en nommant les concepts perçus, et imaginer ce qui est décrit, en simulant la détection des concepts nommés (Saussure 1916).
 
 
(la suite est en cours de réécriture)
 
 
Le savoir muet est le savoir qui précède la parole et qui résulte de la perception, de l'imagination, de l'émotion et de la volonté. Il peut être traduit en paroles dès que les systèmes de détection qu'il utilise sont nommés par des expressions verbales. Les descriptions sont alors une traduction en mots du savoir muet de ce qui est décrit. Les règles d'inférence qui relient la description de conditions à la description de conséquences sont une traduction des inférences muettes. Un raisonnement qui enchaîne de telles règles est une traduction d'un enchaînement d'inférences muettes. De cette façon le savoir muet peut être traduit en savoir parlant, et donc communiqué.