« Précis d'épistémologie/L'esprit, comment ça marche ? » : différence entre les versions

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Le contrôle volontaire de soi-même
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L'interprétation de la réalité perçue fait partie de la perception. En choisissant nos présupposés, nos schémas d'interprétation, nous contrôlons volontairement nos façons de percevoir, nous pouvons découvrir ou inventer de nouvelles façons de percevoir.
 
La détection d'un concept peut être un processus presque instantané, si le signal de détection est produit aussitôt que les informations sur l'être détecté sont fournies, ou progressif, si le système de détection prend le temps d'accumuler des informations avant de se prononcer. Le processus d'évaluation qui précède une décision est en général progressif. On a le temps de prendre en compte de nombreuses informations avant de se décider.
CommeLorsque une croyancel'attribution consciente d'un concept est évaluéeexaminée avant d'être approuvée, tout le processus d'évaluationexamen fait partie de la perception du concept attribué. Les capacités d'évaluation qui précèdent la décision sont des capacités de détection des concepts. Comme toutes les attributions de concepts peuvent faire l'objet d'une approbation consciente, le système de décision fonctionne comme un détecteur universel, capable de détecter n'importe quel concept, dès qu'il a appris le faire. Nous pouvons inventer tous les concepts que nous voulons en nous donnant les moyens de les détecter.
(la suite est en cours de réécriture)
 
On contrôle volontairement l'imagination de la même façon qu'on contrôle la perception, parce que l'imagination est une simulation de la perception, ou fait partie de la perception. On est beaucoup plus libreslibre dans le contrôle de l'imagination que dans celui de la perception sensorielle, parce qu'on n'a pas à tenir compte des données des sens.
 
On contrôle volontairement l'imagination avec des buts, des règles et des croyances. On programme l'imagination par l'imagination. Un esprit se sert de son magination pour programmer son imagination.
(...)
 
 
(la suite est en cours de réécriture)
Comme une croyance consciente est évaluée avant d'être approuvée, tout le processus d'évaluation fait partie de la perception du concept attribué. Les capacités d'évaluation qui précèdent la décision sont des capacités de détection des concepts. Comme toutes les attributions de concepts peuvent faire l'objet d'une approbation consciente, le système de décision fonctionne comme un détecteur universel, capable de détecter n'importe quel concept, dès qu'il a appris le faire.
 
 
Nos capacités de perception dépendent de nos anticipations, et donc des schémas, des systèmes de présupposés, que nous nous avons adoptés. En modifiant nos schémas nous pouvons modifier nos façons de percevoir et d'interpréter la réalité.
 
La détection d'un concept peut être un processus presque instantané, si le signal de détection est produit aussitôt que les informations sur l'être détecté sont fournies, ou progressif, si le système de détection prend le temps d'accumuler des informations avant de se prononcer. Le processus d'évaluation qui précède une décision est en général progressif. On a le temps de prendre en compte de nombreuses informations avant de se décider.
 
Comme nous sommes libres de décider de nos façons d'évaluer nos décisions, nous sommes libres d'inventer des façons de percevoir. Nous pouvons inventer tous les concepts que nous voulons en nous donnant les moyens de les détecter.
 
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On contrôle volontairement l'imagination de la même façon qu'on contrôle la perception, parce que l'imagination est une simulation de la perception, ou fait partie de la perception. On est beaucoup plus libres dans le contrôle de l'imagination que dans celui de la perception sensorielle, parce qu'on n'a pas à tenir compte des données des sens.
 
On contrôle volontairement l'imagination avec des buts, des règles et des croyances. On programme l'imagination par l'imagination. Un esprit se sert de son magination pour programmer son imagination.
 
== Comprendre des paroles, c'est savoir s'en servir ==
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Une description peut être communiquée pour elle-même. Dans ce cas simple, le locuteur comprend ce qu'il dit s'il perçoit ou imagine ce qu'il décrit, et l'auditeur comprend ce qui est dit dès qu'il perçoit ou imagine ce qui est décrit. Savoir décrire ce qu'on perçoit ou imagine et savoir percevoir ou imaginer ce qui est décrit sont les fondements de la compréhension du langage. Tous les usages de la parole se servent de descriptions.
 
== La signification par les principes ==
 
(...)
 
== La compréhension mutuelle ==