« Précis d'épistémologie/L'esprit, comment ça marche ? » : différence entre les versions

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Lorsqu'un contenu est représenté par la perception ou l'imagination, il est toujours accompagné d'un signal qui caractérise le mode de représentation. Un tel signal peut-être assez complexe parce qu'il doit répondre aux questions suivantes : est-ce un contenu directement perçu ou seulement imaginé ? Est-ce du présent, du passé ou de l'avenir ? Est- ce certain ou seulement possible ? Est-ce attribué à un autre ou à moi-même ? Est-ce attribué à un autre par un autre ou par moi-même ? Est-ce attribué à moi-même par un autre ou par moi-même ? ... Si un tel signal n'existait pas, nous ne pourrions pas faire la différence entre le fantasme et la réalité.
 
 
(La suite est en cours de réécriture)
 
== La programmation par l'imagination ==
 
Un programme est défini par audes moins un butbuts à atteindre, ou plusieurs. Il peut être complété par des règles à respecter et des croyances sur les conditions initiales.
 
Une règle peur être considérée comme un but : respecter la règle. C'est un but qu'on atteint toujours, tant qu'on respecte la règle, et qu'on n'a jamais fini d'atteindre, tant qu'on doit continuer à respecter la règle.
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L'imagination sans la parole suffit pour déterminer des buts, des croyances et des règles. Il suffit d'imaginer ce qui est voulu, ce qui est cru et comment on applique les règles. Le savoir muet est le savoir qui se passe de mots, le savoir qu'on apprend seulement avec la perception et l'imagination.
 
Quatre typetypes de règles :
*''Si A est alors B doit être fait''
Ce sont des ordres conditionnels. Ils sont fondamentaux pour l'adaptation à la réalité, parce qu'ils relient les actions à leurs conditions.
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*''Si A doit être fait alors B sera''
Ce sont des inférences qui permettent de prévoir les conséquences de nos actions.
 
(...)
 
== Les émotions ==
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* Cette détection est suivie très rapidement de réactions réflexes et de modifications physiologiques qui permettent à l'organisme de s'adapter à la nouveauté de sa situation.
* Les émotions déterminent des motivations, c'est à dire des désirs ou des aversions. Elles nous indiquent les buts qui méritent d'être poursuivis, et ce que nous devons fuir ou éviter (Damasio 1994). Elles sont donc très importantes pour la volonté, parce qu'elles nous servent à évaluer nos projets, et pour l'apprentissage, parce qu'elles signalent ce qui mérite d'être mémorisé.
 
 
(La suite est en cours de réécriture)
 
Parce qu'elle est déclenchée par des conditions spécifiques et parce qu'elle provoque des réactions spécifiques, une émotion particulière, telle que la peur, peut être caractérisée par l'activité d'un module cérébral, ou d'un système de modules qui coordonnent leurs activités. Les voies d'entrée portent les signaux qui éveillent, modifient ou suppriment l'émotion. Les voies de sortie portent les signaux qui provoquent les réactions émotionnelles typiques (LeDoux 1996). Comme une émotion peut mobiliser une grande partie des ressources de l'organisme, un tel système émotionnel peut être considéré comme une sorte de chef dans le cerveau. Une émotion, surtout si elle est forte, peut exercer une sorte d'empire sur toute l'activité corporelle, intérieure et extérieure.