« Neurosciences/La substance blanche » : différence entre les versions

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La substance blanche comprend certes des axones isolés, qui relient des aires cérébrales proches entre elles, mais pas seulement. Si la plupart des axones sont relativement courts, il existe quelques fibres myélinisées très longues qui permettent à des aires cérébrales distantes de communiquer entre elles. Les fibres longues ne représentent que quelques pourcents de la substance blanche totale, la majorité des connexions cérébrales étant locales, de courte portée. La proportion de fibres longues varie cependant avec l'âge, avec une augmentation assez marquée lors du développement et une relative diminution lors du vieil âge. Les fibres longues forment de véritables nerfs cérébraux, qui portent le nom de '''faisceaux''' (le terme nerf est réservé au système nerveux périphérique).
 
Le cerveau contient de nombreux faisceaux, aussi bien des fibres courtes que longues. Les chercheurs ont depuis longtemps tenté de cartographier les fibres/faisceaux, afin d'étudier la connectivité cérébrale. Les techniques pour cela sont peu nombreuses, sans compter que leur fiabilité n'est pas toujours parfaite : chaque individu a quelques différences idiosyncratiques, sans doute liées à l'apprentissage). Quoi qu’il en soit, une cartographie complète des connexions entre aires cérébrales d'un individu forme ce qu'on appelle un '''connectome'''. Si celui-ci est assez mal connu pour les petites fibres, les grands faisceaux sont depuis longtemps étudiés et sont bien connus. Les recherches anatomiques ont établi la présence de certains faisceaux majeurs, présents chez tout être humain. Les faisceaux les plus connus sont illustrés dans le schéma ci-dessous.
Le cerveau contient de nombreux faisceaux, aussi bien des fibres courtes que longues. Le cerveau contient de nombreux faisceaux, aussi bien des fibres courtes que longues.
Les chercheurs ont depuis longtemps tenté de cartographier les fibres/faisceaux, afin d'étudier la connectivité cérébrale. Les techniques pour cela sont peu nombreuses, sans compter que leur fiabilité n'est pas toujours parfaite : chaque individu a quelques différences idiosyncratiques, sans doute liées à l'apprentissage). Quoi qu’il en soit, une cartographie complète des connexions entre aires cérébrales d'un individu forme ce qu'on appelle un '''connectome'''. Si celui-ci est assez mal connu pour les petites fibres, les grands faisceaux sont depuis longtemps étudiés et sont bien connus. Les recherches anatomiques ont établi la présence de certains faisceaux majeurs, présents chez tout être humain. Les faisceaux les plus connus sont illustrés dans le schéma ci-dessous.
 
[[File:Tracts of human brain.png|centre|vignette|upright=3.0|Faisceaux majeurs du cerveau humain.]]