« Précis d'épistémologie » : différence entre les versions

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Présentation du livre
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'''Table des chapitres'''
#[[/Mode d'emploi de la raison/]]
#[[/Les fondements de l'éthique/]]
#[[/Qu'est-ce que le savoir ?/]]
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La science (ou le savoir) est de donner de bonnes preuves, avec de bons principes, de bonnes observations et des raisonnements logiquement corrects. On reconnaît les bons principes à leurs fruits. Avec cette définition de la science, même la philosophie est une science. L'éthique, l'épistémologie et la métaphysique sont des sciences.
 
Un bon scientifique ne dit pas "je suis plus savant que vous". Il dit "vous pouvez être aussi savants que moi, et davantage". La science n'est pastoujours d'écraserélever les esprits mais de les élever. L'élitisme est un obstacle épistémologique. Les scientifiques élitistes s'aveuglent eux-mêmes et aveuglent ceux à qui ils imposent leur autorité. La vraie science n'est pas élitiste mais universaliste. Si on ne sait pas enseigner la science d'une façon qui la rende accessible à tous ceux qui veulent la comprendre, c'est qu'on ne l'a pas vraiment comprise.
 
Pour devenir savant, on doit ne jamais oublier son expérience de débutant. C'est l'expérience la plus fondamentale pour comprendre la science et faire des découvertes, parce que le véritable savoir doit répondre aux questions et aux hésitations du débutant. Pour avancer sur le chemin de la science, on doit jouer par l'imagination à la fois le rôle du débutant et le rôle du savant, parce qu'on reconnaît la vraie science à sa capacité à élever les débutants. Les balbutiements du commencement fournissent le critère de reconnaissance du savoir le plus important, ils portent en germe toute la force de la science.