« Les réseaux informatiques/Les masques de sous-réseau » : différence entre les versions

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Cette organisation n'était pas très souple et gâchait pas mal d'adresses IPv4.
Imaginez le cas d'une entreprise qui a besoin de 1024 adresses, pour 1024 machines : on lui donnait une adresse de classe B pour son réseau, à savoir 65536 adresses.
Il est évident que la quasi-totalité des adresses de ce réseau sont alors inutilisées.
pour son réseau, à savoir 65536 adresses. Il est évident que la quasi-totalité des adresses de ce réseau sont alors inutilisées. Le problème est que la taille du réseau doit être choisie dans quelques classes de taille déterminée : on ne peut pas choisir un intervalle d'adresses le plus proche possible du nombre de machine utilisée. Ce problème ne posait pas de problèmes au début des réseaux IP, mais il a commencé à prendre de plus en plus d'ampleur avec le temps. En août 1990, le problème a été soulevé lors de la réunion de l'IETF, un organisme de normalisation qui gère notamment IP. Divers groupes de travail se sont rassemblés et ont commencé à réfléchir sur le sujet. La première solution, le ''sub-netting'', est apparue dès 1985. La seconde solution technique, apparue en novembre 1992 dans une réunion de l'IESG, est encore en vigueur au moment où j'écris ces lignes (fin 2015).
 
La taille du réseau doit être choisie dans quelques classes de taille fixe et pré-déterminée : on ne peut pas choisir un intervalle d'adresses le plus proche possible du nombre de machines utilisées.
Ce fait ne posait pas de problèmes au début des réseaux IP, mais il a commencé à prendre de plus en plus d'ampleur avec le temps.
En août 1990, le problème a été soulevé lors de la réunion de l'IETF, un organisme de normalisation qui gère notamment IP.
Divers groupes de travail se sont rassemblés et ont commencé à réfléchir sur le sujet.
La première solution, le ''sub-netting'', est apparue dès 1985.
La seconde solution technique, apparue en novembre 1992 dans une réunion de l'IESG, est encore en vigueur aujourd'hui (2021).
 
[[File:Subnet diagram.svg|vignette|Subnetting.]]
 
Avec le '''''sub-netting''''', il est devenu possible d'utiliser une classe d'adresse complète pour plusieurs réseaux distincts.
Prenons par exemple une entreprise qui dispose de quatre réseaux distincts, contenant chacun respectivement 5000, 4000, 2000 et 6000 machines.
Avec l'adressage par classe strict, il faudrait donner à chaque réseau un préfixe réseau de classe B, soit 65535 adresses différentes.
Or, ces 65535 adresses suffisent à elles seules pour les quatre réseaux, mais l'adressage par classe strict ne le permet pas.
C'est ce genre de problème que permet de résoudre le ''sub-netting''. Celui-ci: il permet de découper une classe d'adresse en sous-classes indépendantes.
La Siclasse ld'adresse de classe A/B/C adressecorrespond à un réseau complet, alorstandis que chaque sous-classe correspondra à ce qu'on appelle un sous-réseau.
Pour cela, le suffixe hôte de l'adresse est découpé en deux morceaux : un qui identifie le sous-réseau et l'autre qui identifie la machine dans le sous-réseau.
Le sub-netting demande justepermet de choisirdéfinir quelquesle bitspartage deen poidsspécifiant fortle dunombre suffixede hôte,bits qui adresserontpour le sous-réseau., les bits restant étant utilisés pour la machine.
C'est à l'administrateur réseau de l'entreprise ou de l'administration que revient la définition de cette fonctionconfiguration.
 
==L'adressage CIDR==