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* 1902 : un bateau scandinave, en route pour les [[w:États-Unis|États-Unis d'Amérique]], est pris dans une très forte tempête dans la [[w:Manche (mer)|Manche]]. Les très graves avaries subies contraignent le capitaine à faire escale à [[w:|Brest]]. Le bateau mis en [[w:|cale sèche]], et il nécessite entre quatre et six mois de réparations. Un ingénieur présent à bord prend alors une décision qui sera lourde de conséquences : il décide de décharger la cargaison et de tenter de la vendre sur place. C’est de cette manière que les quatre premiers [[w:|PABX|autocommutateurs]] (Ericsson) entrent sur le sol français. Ayant vendu ces « centraux téléphoniques » en un temps record, l’ingénieur en question commande alors d’autres exemplaires à sa maison-mère et crée une structure locale pour leur commercialisation et leur entretien.
 
* 1904 : [[{{w:|Édouard Estaunié]]}} créé le mot « télécommunication ».
 
* 1908 : Seulement 182 000 abonnés au téléphone en France contre 838 000 en {{w|Allemagne}} et 574 000 en [[{{w:|Grande-Bretagne]]}}. Le téléphone est encore perçu en France comme un gadget pour personne fortunée.
 
* 1er octobre [[{{w:|1912]]}} : remplacement du numéro du central par son nom ''(circulaire n°53 datée du 27 septembre 1912)''. Ainsi, à l’abonné 25 desservi par le 12{{e}} standard du central téléphonique Gutenberg, on a attribué le numéro Gutenberg 1225 au lieu du 11225.
 
*Ainsi, les numéros de téléphone à Paris prennent la forme d’un indicatif de 3 premières lettres du nom du central téléphonique (exemple : « MON » pour [[w:|Montmartre]]) suivi d'un nombre correspondant tout simplement à l'ordre de la demande (la 100{{e}} personne qui demande à Montmartre sera MON-100). L'automatisation obligeant à une correspondance lettre/chiffre, apparaissent alors les 26 lettres de l'alphabet distribuées sur les touches chiffrées, « MON » devient 606). Cette correspondance existe toujours aujourd'hui (avec quelques variantes<ref>Les lettres O et Q étaient associées au chiffre 0 et la lettre Z souvent absente.</ref>).[[Image:Uniden EXAI3985 DTMF buttons.jpg|thumb|Exemple de correspondance lettre/chiffre sur un téléphone moderne.]]
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* 22 septembre 1928 à 22 heures : mise en service du premier central téléphonique automatique à Paris ''(au centre téléphonique Paris-Carnot)'' en système ROTARY 7A1. En cette occasion, l'on installe chez les abonnés reliés au téléphone automatique un poste à cadran avec dix trous ronds permettant de composer des numéros alpha-numériques qui commencent tous par les trois premières lettres du central. Ainsi « INV » pour le central « Invalides ».
 
* 14 février 1933 : mise en service de l’horloge parlante automatique (ODEon 84.00), installée à l’[[{{w:|Observatoire de Paris]]}}, par son directeur Ernest Esclangon. Cette horloge synchronisée sur l'Observatoire délivre ainsi l'heure officielle de la République Française. Elle dispose de 20 lignes groupées ; malgré ce nombre, important pour l’époque, seuls 20 000 appels sont traités sur les 40 000 présentés le premier jour. La voix qui donne l’heure est celle de Marcel Laporte, dit Radiolo, le plus célèbre speaker de [[{{w:|Radio-Paris]]}}.
 
== Entre 1950 et 2000 ==