« Formation musicale/Mélodie » : différence entre les versions

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Dans une mélodie, les notes sont organisées par des règles. C'est le fait de suivre telles ou telles règles qui fait que l'on reconnaît un style de musique : baroque, romantique, sérielle, klezmer, rock 'n roll…
 
Il n'y a par ailleurs pas de règle assurant le succès d'une mélodie ; certain compositeur ont un grand succès mais celui-ci ne peut pas s'expliquer par l'application d'ubeune méthode rigoureuse. Et une mélodie n'est pas forcément écrite pour être plaisante, en particulier si le morceau est écrit pour évoquer quelque chose de désagréable ou douloureux.
 
Nous pouvons quand même tenter de comprendre pourquoi l'on aime ou l'on n'aime pas une œuvre, au delà de nos goûts particuliers.
 
En général, on aime une musique quand elle peut se chanter. Parce que l'art, c'est d'abord un partage, quelque chose qu'on peut s'approprier (mais pas que).
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Premier élément : des intervalles par trop grands. Les grand sauts aigus-graves ou graves-aigus sont difficiles à maîtriser quand on n'est pas un musicien aguerri. Donc « on » aime bien les petits intervalles mélodiques (disons de la seconde à la quinte).
 
Deuxième élément : on aime bien quand la mélodie est faite d'un motif qui se répète. C'est aussi cela répétition qui rend la poésie agréable, : la répétition rythmique (même nombre de pieds dans un vers, scansion) et les rimes (répétition de sonorités).
 
Troisième élément : on aime bien quand les notes font partie d'une gamme familière, typiquement de 5 à 7 notes. Le choix de la gamme, et en particulier de l'organisation des notes (le mode), est ce qui colore la mélodie : joyeuse ou triste, sinisante ou arabisante etc.
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Quatrième élément : on aime bien quand le rythme est régulier, cadencé. La musique, ça se chante mais ça se danse aussi.
 
Ces règles forment un carcan assez rigide. Si on les respecte, on fera quelque chose d'écoutable par le grand public, pas forcément « génial » mais écoutable. Mais bien sûr, l'art c'est la liberté de création non ? Donc il faut aussi savoir sortir de ce carcan. Cela rend la musique vivante, originale.
 
Certains compositeurs s'attachent à utiliser de nouvelles règles voir à introduire le hasard ; c'est le cas de la musique savante contemporaine.
 
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