« Formation musicale/Mélodie » : différence entre les versions

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quelques "règles"
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La mélodie désigne les notes jouées successivement.
 
== Quelques « règles » ==
 
De manière générale, il n'y a pas de règle pour écrire une mélodie. Dans un domaine particulier, il y a quand même quelques règles ; par exemple en musique classique, dans un « morceau », on n'utilise que les notes d'une gamme donnée. Mais tout l'art consiste à jouer avec les règles et à les contourner.
 
Il n'y a par ailleurs pas de règle assurant le succès d'une mélodie ; celui qui la connaîtrait serait riche ! Et une mélodie n'est pas forcément écrite pour être plaisante, en particulier si le morceau est écrit pour évoquer quelque chose de désagréable ou douloureux.
 
Nous pouvons quand même tenter de comprendre pourquoi on aime ou on n'aime pas une œuvre, au delà de nos goûts particuliers
 
Il s'agit plutôt de comprendre pourquoi on aime ou pas une œuvre.
 
En général, on aime une musique quand elle peut se chanter. Parce que l'art, c'est d'abord un partage, quelque chose qu'on peut s'approprier (mais pas que).
 
Donc qu'est-ce qui fait que quelque chose est chantable ?
 
Premier élément : des intervalles par trop grands. Les grand sauts aigus-graves ou graves-aigus sont difficiles à maîtriser quand on n'est pas un musicien aguerri. Donc « on » aime bien les petits intervalles mélodiques (disons de la seconde à la quinte).
 
Deuxième élément : on aime bien quand la mélodie est faite d'un motif qui se répète. C'est aussi ce qui rend la poésie agréable, la répétition rythmique (même nombre de pieds dans un vers) et les rimes (répétition de sonorités).
 
Troisième élément : on aime bien quand les notes font partie d'une gamme familière, typiquement de 5 à 7 notes. C'est ce qu'on appelle le mode et c'est ce qui colore la mélodie : joyeuse ou triste, sinisante ou arabisante etc.
 
Quatrième élément : on aime bien quand le rythme est régulier, cadencé. La musique, ça se chante mais ça se danse aussi.
 
Ces règles forment un carcan assez rigide. Si on les respecte, on fera quelque chose d'écoutable par le grand public, pas forcément génial mais écoutable. Mais bien sûr, l'art c'est la liberté de création non ? Donc il faut aussi savoir sortir de ce carcan. En classique, cela commence avec le romantisme, on commence à ne plus résoudre les dissonances. Le jazz aussi, joue avec les accords dissonants, les improvisation en changeant de gamme, on fait découvrir à l'occident des mesures qui font plus de 4 temps. Ça rend la musique vivante, originale.
 
Certains compositeurs s'attachent à utiliser de nouvelles règles ; c'est le cas de la musique savante contemporaine.
 
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