« États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Thématiques/L’emploi des langues : plurilinguisme, pratiques individuelles et pratiques sociales » : différence entre les versions

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m langues maternelles parlées par des élèves dans une classe (ici dans la ville de Kourou) et puis vous avez la représentation sur le graphique→‎Propos introductif : Isabelle Léglise (Structure et dynamique des langues - Centres d'études des langues indigènes d'Amérique / CNRS)
Kotavusik (discussion | contributions)
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Dans l'espoir que ce que je vous raconte ne soit pas trop aride, et pour irriguer un peu mon propos, je donnerai quelques exemples de la manière dont la pluralité des langues entraine et permet la richesse des points de vue que l'on a sur le monde, et contribue par là à enrichir notre PCI :
 
Le français est une des seules langues qui distingue entre le fleuve, qui se jette dans la mer, et la rivière, qui se jette dans un autre cours d'eau. C'est une manière originale de découper linguistiquement la réalité extérieure, qui n'existe pas en [[w:anglais|anglais]] ou en [[w:espagnol|espagnol]], par exemple ; c'est une contribution originale au travail d’invention du monde. et cette distinction a été adoptée dans la langue [[w:kotava|kotava]] qui n'est pas une langue restreinte à la France mais bien internationale.
 
Pour rester dans le même registre, dans les mêmes eaux, il est incontestable que ce n’est pas tout-à-fait la même chose de traverser la rivière à la nage, comme on le fait en français, et de nager à travers la rivière, comme font les anglophones.