« Neurosciences/La vascularisation du système nerveux central » : différence entre les versions
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Traiter un AVC est une opération qui dit être réalisé le plus tôt possible, afin de limiter au mieux les dommages sur le cerveau. Le premier traitement à réaliser est celui de la cause : briser le caillot sanguin pour une ischémie ou limiter l'hémorragie. Dans le cas des ischémies, une opération chirurgicale pour retirer le caillot ou le détruire est de loin le traitement prioritaire. Les médecins peuvent administrer des médicaments qui fluidifient le sang et cassent les caillots sanguins. Ils peuvent pour cela utiliser des anticoagulants, comme l'héparine ou les inhibiteurs de la vitamine K. Mais il existe une controverse quant à l'efficacité de ces traitements, que je ne détaillerais pas ici. Beaucoup d'études ont étés réalisées sur le sujet et il est difficile de savoir si les thrombolytiques sont réellement efficaces lors d'un AVC ischémique.
Une autre facette du traitement est de limiter les dégâts, peu importe la cause de l'AVC. La pression intracrânienne doit être réduite, que ce soit pour limier les dommages cérébraux généralisés ou le risque d'engagement. La majorité des dommages provient de la cascade ischémique, en plus du manque d'alimentation en sang/oxygène. Pour
Évidemment, la prise en charge ne se limite pas aux traitements que nous venons d'aborder. Les médecins doivent vérifier le rythme cardiaque, l'ECG, la vigilance, les réflexes pupillaires, et bien d'autres choses encore. Ventiler le patient permet de conserver l'oxygénation du cerveau, dans une certaine mesure. La gestion de la tension artérielle est notamment un facteur assez important. La tension est élevée en cas d'ischémie et les médecins ne tentent pas de la diminuer (sauf en cas de valeurs extrêmes), afin d'optimiser la perfusion sanguine des zones lésées. Par contre, il est d'usage de la réduire en cas d'hémorragie, afin de limiter celle-ci. De même, réduire la température peu avoir des conséquences favorables. La fièvre est notamment un facteur de mauvais pronostic suite à un AVC. L’hypothermie était autrefois supposée améliorer la récupération ou les chances de survie lors d'un AVC. Les études sur le sujet n'ont pas vraiment été concluantes, mais cette technique est encore parfois utilisée.
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