« Photographie/Thèmes/L'eau » : différence entre les versions
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== Les cascades ==
=== Les pièges à éviter et les remèdes ===
Il s'agit là d'un sujet qui permet de réussir de très bonnes photos mais la plupart des amateurs non avertis s'y cassent le nez. Voici les
* Laisser l'appareil choisir à votre place le diaphragme et la vitesse :
: La plupart des appareils mesurent convenablement la lumière mais les systèmes automatiques atteignent leurs limites lorsque les sujets comportent de larges plages blanches ou noires. Il ne faut pas perdre de vue que la vision humaine s'accommode de contrastes beaucoup plus forts que les pellicules ou les capteurs des appareils : pour ceux-ci, le rapport des luminances des zones les plus claires et les plus sombres ne dépasse guère 100, tandis qu'il atteint plusieurs milliers sans problème pour l'œil. Autrement dit, les images photographiques des sujets contrastés présentent facilement des zones sous- ou sur-exposées. Si un sujet présente de larges plages très claires, l'appareil tend à en ramener la luminosité générale vers le gris en diminuant l'exposition de la surface sensible, les zones sombres se trouvent alors sous-exposées et perdent leurs détails. C'est pourquoi, sur la neige ou à la plage, il faut '''ouvrir''' le diaphragme de 1 ou 2 divisions par rapport aux réglages choisis par l'appareil. Si ce sont les noirs qui dominent, le même raisonnement s'applique dans l'autre sens, l'appareil choisit une exposition trop forte, ramène les noirs vers le gris et surexpose largement les zones claires, il faut donc '''fermer''' le diaphragme.
: Il ne faut jamais mesurer la lumière sur la cascade elle-même ou sur des zones d'ombre dense ni, à l'aube et au crépuscule, sur le ciel ; il faut au contraire rechercher une zone de luminosité moyenne (qui serait traduite par un gris moyen sur une photo en noir et blanc). En mesurant de cette façon, les zones brillantes paraîtront blanches et pas grises, tandis que les ombres denses paraîtront noires.
: En mode automatique, il faut voir comment l'appareil peut mémoriser l'exposition (selon un proverbe bien connu, quand tout le reste a échoué, il faut penser à regarder la notice ...). Après que l'exposition a été calée convenablement, on cadre la cascade et on prend la photo. De cette façon, l'exposition sera celle que vous avez voulue et pas celle qui aurait été estimée par les logiciels embarqués dans l'appareil. Si l'appareil ne permet pas de mémoriser l'exposition, alors il faut utiliser le correcteur d'exposition.
* Photographier par grand soleil :
: C'est là que les contrastes sont les plus forts, en général il
* Oublier le filtre polariseur :
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* Quitter les lieux sans avoir essayé l'effet des longs temps de pose :
: Il est facile de rechercher un effet de filé par lequel l'eau n'est plus figée dans son mouvement, mais au contraire prend des aspects soyeux et semble s'écouler de façon irréelle. Si les conditions le permettent, il faut au moins essayer d'obtenir de telles images.
: Si le ciel est couvert ... la chance est avec vous ! C'est le moment de déplier le trépied et d'y fixer l'appareil. Il faut ensuite régler la sensibilité sur la plus basse valeur possible et choisir un temps d'obturation d'au moins 1/15 s, voire 1/8 ou 1/4. Avec un appareil numérique les essais ne coûtent pratiquement rien, mais ce n'est pas une raison pour « mitrailler » n'importe comment. Faites une première prise de vue et, si votre appareil le permet, examinez l'histogramme et rectifiez la pose en conséquence. Ensuite, essayez différentes prises de vue avec des vitesses différentes.
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