« Philosophie/Thalès de Milet/Thalès dans la littérature » : différence entre les versions

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:Thalès De Milet (vers 600 avant J-C) et l' école ionienne à sa suite dégagèrent les premiers la conception scientifique de la nature, du langage mythique, sous lequel elle était enveloppée par le symbolisme religieux de l' Orient. D' après Thalès, qui semble avoir tiré ses opinions des mythes babyloniens, l' eau est la matière première dont tout est sorti. Anaximène (Vie siècle avant l' ère chrétienne), guidé par une première vue des phénomènes généraux de la nature, soutient de son côté que l' air est le principe des choses : raréfié, il devient du feu ; condensé, il forme successivement les nuages, l' eau, la terre, les pierres. à ces notions un peu vagues, tirées d' une première vue de la nature, succèdent des aperçus plus profonds. Parménide et les éléates, cités par Zosime et suivis par Chymès, admettent la permanence de la substance primordiale. Tout se réduit à une essence unique, éternelle, immobile. Les alchimistes disent de même : le tout vient du tout, voilà toute la composition. C' est ce qu' expriment plus fortement encore les axiomes mystiques inscrits dans les cercles concentriques du serpent : " un est le tout, par lui le tout est ; si le tout ne contient pas le tout, il n' est pas le tout "
 
:Thalès de Milet parle de l'l’œuf oeuf- il s' agit de l' eau divine et de l' or ; - c'est un principe un, beau, immobile ; il est exempt de tout mouvement apparent ; il est de plus infini, doué de puissance infinie et nul ne peut dénombrer ses puissances.
 
[[s:Friedrich Nietzsche|Friedrich Nietzsche]], ''La Philosophie à l'époque de la tragédie grecque''