« Jeu de rôle sur table — Jouer, créer/Bienveillance et contrat ludique » : différence entre les versions

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→‎Anti-jeu : Caïra : interprétation du PJ
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{{citation bloc | Le grand garantit le réalisme de la situation, l'ancrage de l'action dans un monde de référence cohérent. Il cite des détails pertinents qui échappent parfois aux autres : comment étouffer le bruit des sabots des chevaux […]<br />
Le mauvais grand confond ergotage et pertinence : son soucis du détail va jusqu'aux éléments non pertinents (comme l'effet de la brise sur la trajectoire d'une flèche).<br />
Le petit ne tient pas compte des contraintes de la situation simulée : […] les chargeurs des armes ne se vident jamais. [Cela se tratuittraduit par des invraisemblances] comme la possibilité de mourir d'une balle dans la main […] etc.
| 2=Olivier Caïra
| 3=Au carrefour des exigences ludiques : La simulation ({{harvsp|Caïra|2007|p=234}})
}}
Concernant l'interprétation des personnages ''({{lang|en|roleplay}})'' :
{{citation bloc | Le grand définit et interprète un personnage reconnaissable comme un être à part entière. […]<br />
Le mauvais grand choisit son personnage pour ses traits psychologiques ou sociologiques envahissants qui s'insèrent mal dans la partie. Il […] décalera significativement son personnage du reste du groupe […] au détriment d'interactions équilibrées.<br />
Les petits sont de deux ordres : d'abord celui qui joue son personnage comme une pièce d'échecs, […] tantôt loyal, tantôt fourbe ; ensuite, celui qui joue systématiquement le même personnage d'un jeu à l'autre, d'un groupe à l'autre, […] et qui justifie sa manière de jouer par la “psychologie du personnage”.
| 2=Olivier Caïra
| 3=Au carrefour des exigences ludiques : Linterprétation ({{harvsp|Caïra|2007|p=236-237}})
}}