« La médiation culturelle » : différence entre les versions

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m →‎CHAPITRE IV: Le rôle du médiateur culturel : différentes logiques d’interrogation ? : il a permis donc de donner les clés de compréhension de l’œuvre ou de l’artiste et de rendre accessible la culture à un plus large public.
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Communiquer c’est, avant toute chose transmettre quelque chose à quelqu’un.
Dans le domaine de la culture, tout l’art du communicant est de faire croire au public qu’il sait déjà une partie de ce qu’il lui dit. Pour être compris par son récepteur et à savoir par son public, il ne faut laisser transparaître ni doute ni nuance dans la communication : il faut une information brève, claire est efficace.
Dans le domaine culturel, la communication, qui àa pour objectif principal de donner envie d’aller voir, est assez récente : le premier service de communication au Musée des Arts décoratifs est créé en 1970. En France, la concurrence étant assez rude dans le domaine, il faut créer l’événement pour avoir un fort impact sur le public et attirer ses cibles.
Par ailleurs, outre le fait d’attirer le public, la médiatisation en tant que communicant va contribuer à accroître la notoriété de l’établissement culturel en question, si elle est efficace.
 
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=== Produire du sens ===
 
Le médiateur est celui qui aide à la re-présentationreprésentation.
Les médiateurs culturels sont de “ nouveaux intermédiaires culturels “ qui viennent occuper un terrain sur lequel les ont devancés auparavant les instituteurs, les animateurs, les éducateurs... Ils reprennent ainsi cette fonction pédagogique. Ils donnent du sens, transmettent des clés de compréhension.
 
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d. Pour Luc Carton
 
Luc Carton a fondé et dirige Market Strategies, une société d'experts en Shopability, spécialisés dans l'étude du comportement des internautes. Il est membre de l'UPA (Usability Professionals' Association) Association américaine d'Experts en UsabilitéUtilisabilité basée à Chicago qui est la référence mondiale de la profession. Luc Carton a également élaboré une thèse sur le rôle du médiateur, ou plutôt un nouveau point de vue sur le médiateur, la création et le consommateur. Pour lui, la problématique de la démocratisation de la culture est obsolète. La production et la consommation culturelles se définissent par interaction, c'est-à-dire que création, transmission et consommation culturelles se définissent mutuellement, en assumant leur interdépendance. La médiation n’est plus alors le travail du messager qui court du créateur au consommateur ; elle interroge au contraire le « pouvoir d'usage » du consommateur comme elle suscite le pouvoir d'interprétation du créateur, au point de leur proposer les modalités d'une action commune.
 
Selon Luc Carton, l’œuvre d’art et la médiation impliquent un rapport social. La culture n’appartient plus au monde du non sens et de la marginalité, elle apparaît pleinement comme l’action d’interpréter le monde et de contribuer à le transformer. Le préalable de l'action collective est une longue discussion dans le monde et sur le monde où plusieurs solitudes accouchent du mouvement social..