« Une histoire des transmutations biologiques/Louis Corentin Kervran et son époque » : différence entre les versions

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En 21 jours d’incubation en autoclave à 28°C on obtient une augmentation de potassium
* de +2,73% en moyenne dans les tubes contenant au départ du calcium pur,
* et +5,71% avec au départ du calcaire de Lithotamnium calcareum (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" >Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Énergie, Louis C. Kervran, Paris 1975, Maloine, {{ISBN|2-224-00178-9}}.</ref> pages 109 à 117).
 
La réaction est Ca - H :=: K
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La marine a fait refaire l'expérimentation en laboratoire à Tindouf, plus aride. En moyenne sur 8 mois, le bilan du magnésium a été de +652 mg/jour (1047 mg ingérés pour 395 mg excrétés), ce qui aurait épuisé en 8 jours leurs réserves de 5 g mobilisables au total dans l'ensemble du corps.
 
Ce qui conduit à la conclusion qu'une transmutation a lieu et donne du magnésium. (Organisme officiel Prohuza avec le concours de la Marine Française<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" />, pages 66 à 67)
 
== 1959 La transformation de sodium en potassium limite notre température ==
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Des expérimentations complémentaires, avec des personnes vêtues de combinaisons étanches et avec une analyse de l’air inspiré et expiré, annulent presque l’effet possible de la transpiration, et montrent la même transformation de sodium en potassium. De même chez les malades fiévreux qu’on enveloppe pour qu’ils gardent leur sueur liquide et évitent un refroidissement externe. De même pour le sauna finlandais. Tout cela correspond bien au conseil de boire salé pour limiter la fièvre et éviter l’hyperthermie.
 
Cette expérimentation montre que cette limitation de température vers 39°C ne vient pas de l’évaporation et que notre corps peut éviter l’hyperthermie en transformant du sodium en potassium (Na + O :=: K). (En 1959 au Sahara, à Ouargla, Organisme officiel Prohuza avec le concours de la Marine Française<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" />, p 68 à 72)
 
Cette fusion de sodium et d'oxygène vers du potassium devrait produire un fort effet exothermique correspondant à 0,02 u.m.a, mais elle est en fait endothermique.
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En 1955, Kervran reçoit trois nouveaux dossiers d'accidents mortels dont les rapports d'autopsies montraient des intoxications au monoxyde de carbone. Ces cas se produisent lorsque des ouvriers sont exposés à du métal incandescent (hauts-fourneaux, fondeurs, soudeurs à l'arc ou au chalumeau …).
 
Suite à d'autres rapports inexplicables et classés sans suite, Kervran oriente l'enquête {{citation|en vue de voir s'il n'y avait pas passage de la molécuemolécule de N2, activé par le fer porté à l'incandescence, en une molécule d'oxyde de carbone.}} (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> p 62-63)
 
Toutes les expériences précédentes {{citation|avaient abouti à montrer qu'il y avait dans ce cas présence d'oxyhémoglobine dans le sang, mais pas de trace dosable de CO dans l'air respiré. … La dissociation de N2 en C + O ne semblait se faire que dans la traversée de la membrane du globule rouge ; la combinaison chimique de C et O se faisant de suite après.}}
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Hisatoki Komaki, <ref name="Komaki" >Hisatoki Komaki, Chef du laboratoire de Microbiologie appliquée de la Faculté des Sciences de la Nutrition de l'Université Mukogawa, à Nishinomiya, 1500 élèves en 1963</ref> a d'abord voulu vérifier un des résultats de Louis Kervran, puis a développé ses propres expérimentations avec ses élèves. <ref name="KomakiEN" >{{en}} Prof Dr. Hisatoki Komaki, [http://www.papimi.gr/komaki.htm An Approch to the Probable Mecanism of the Non-Radioactive Biological Cold Fusion Or So-Called Kervran Effect (Part 2)], The Biological and Agricultural Research Institute, 2-6-18 Sakamoto, Otsu, Chigaken, Japan, after 1992</ref>
 
Une première série d'expérimentations de Komaki consiste à cultiver divers microorganismes avec ou sans potassium K initial, et à mesurer l’évolution de matière sèche et de potassium K. <ref name="Komaki65" >Hisatoki Komaki, Revue de Pathologie Comparée, septembre 1965</ref> (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> p 116 à 119)
 
On cultive 4 microorganismes : Aspergilus niger AN, Penicil chrysogenum PC, Saccharomyces cerevisiae SC, Torulopsis utilis TU.
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Conclusion : 4 microorganismes différents produisent du potassium.
 
La troisième série d’expériences, de Hisatoki Komaki et Mademoiselle Takiko Fujimoto pour sa thèse <ref name="Komaki69" >Hisatoki Komaki, Mademoiselle Takiko Fujimoto, Revue de Pathologie Comparée et de Médecine Expérimentale, mars 1969, num 69 p. 83.</ref> (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> {{p.}} 117 à 129), suit le même protocole, donne des résultats du même ordre et concerne 12 microorganismes dont Aspergilus, Penicil, Saccharomyces et Torulopsis :
 
Aspergilus terreus, Aspergilus niger, R. nigricans, Urobacilllus N° 21, 22, Urobacilllus N° 23, 24, Souche non identifiée n° 93, T. lactis condensi, H. anomala, S. rouxii, Penicil chrysogenum. (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> p 122 à 129)
 
Les milieux sont avec ou sans potassium K, ou à phosphore P réduit (ou nul pour les moisissures), ce qui permet ces résultats :
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* Les microorganismes modifient aussi K, Mg, Fe, Ca.
 
Cette expérience de Komaki dans une université japonaise a été reproduite au Centre d’Etudes Nucléaires de Saclay, sans radioactivité détectable (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> p 11) donc les isotopes radioactifs P 30 et P 32 n’étaient pas présents.
 
L’étude des transmutations possibles indique que l’isotope 15 de l’azote fusionne avec l’isotope 16 de l’oxygène et donne l’isotope 31 du phosphore : N 15 + O 16 :=: P 31.
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[[Image:Frozen_peas.JPG|thumb|250px|Petits pois]]
En 1966, Henri Charles Geffroy (revue "La Vie Claire", 12/1966) remarque que dans les tables de compositions des aliments, les taux de divers éléments chimiques varient de manières différentes. (compositions mesurées par Mme Lucie Randoin, ou autres). (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> p 53 à 60)
 
L’évaporation réduirait tous les taux de la même manière et les réactions chimiques ne peuvent modifier ces rapports. Pour ces divers cas, il n’y a pas de source extérieure des éléments dont la quantité est multipliée ou divisée par un facteur supérieur à 2 ou 3. On est conduit à conclure qu’ils ont été produits à partir d’autres déjà présents dans le fruit frais, par transmutation.
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La conception classique en 2009 sur la calcification des os est de dire que le calcium des os vient du calcium de l'alimentation. Pourtant plusieurs biologistes classiques réputés ont essayé de le montrer sans y réussir à l'époque de Kervran et les études récentes continuent de montrer qu'un supplément de calcium n'améliore ni la calcification, ni la résistance aux fractures.
 
Plusieurs chimistes réputés ont cherché à montrer que le calcaire des os provient du calcium du reste du corps (PB p 73 à 76) <ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> :
* Stolkowski a écrit : "Finalement il est d’usage de masquer notre ignorance de l’origine biochimique du calcaire en désignant ce qui est sécrété par les cellules formatrices sous le nom de protéine phospho-carbonatée"
* En 1939, Drach, Directeur d’un laboratoire d’océanographie, rédige une thèse sur la mue du crabe et conclut page 354 : "Rien... ne permet d’affirmer la nécessité d’un apport alimentaire de calcium pour la construction du squelette...". La carapace imperméable est formée de fins cristaux de calcite et se forme par l’intérieur. Drach ne voit que les branchies comme entrée possible du calcium vers le sang, mais n’a pu le prouver car on ne sait pas ou passe ce calcium qu’on ne retrouve pas dans l’organisme. Une substance où l’on ne peut trouver de calcium devient du calcaire en quelques heures dans le tissu à canaux hexagonaux où se forme la carapace (comme pour la formation des os).
[[Fichier:Komárom-Selye János-szobor.JPG|thumb|right|'''Selye János''' ou '''Hans Selye''' (1907-1982)]]
* En 1962, Hans Selye écrit Calciphilaxie, 582 pages pour étudier le métabolisme du calcaire, et conclut : "La nature du mécanisme local de la calcification est un des plus importants problèmes de biochimie non résolu."
* En 1966, le docteur L.Bertrand compile 83 références qui montrent qu’une carence en magnésium entraîne une hypocalcémie et conduit à une tétanie (spasmophilie). L’administration de calcium ne rétablit pas une calcémie normale, mais l’ingestion de magnésium oui (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> p 77). Le Docteur Bertrand écrit : "Les manifestations tétaniques hypocalcémiques sont conditionnées par une hyperkaliémie..." dans "Spasmophilie" Cahiers Sandoz n° 7, juin 1966 (Ca - H :=: K) (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> p 104).
* En 1967, F. Bronner, de l’école de médecine de Louisville, écrit une étude de 10 pages, dans "Transactions of the New York Academy of Sciences", février 1967. Il a expérimenté sur 109 rats alimentés avec des taux différents de calcium. Il écrit qu’une erreur technique systématique est invraisemblable et que ses bilans ne peuvent être faux. Le bilan du calcium est négatif, l’organisme rejette plus de calcium qu’il n’en ingère.C’est incompréhensible, et il reconnaît que cette situation est un vrai paradoxe et qu’il faut pousser les recherches plus loin.
 
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* contenait 2,40 - 1,80 = 0,60 g de plus de phosphore.
 
Cette expérimentation de Kervran, présentée en 1967 à l’Académie <ref >expérimentation de Kervran présentée à l’Académie d’Agriculture de France, le 13/12/1967, par J. Desoutter du Conseil Supérieur des Haras</ref>, montre que le calcium provient du magnésium car le supplément de calcium produit est 5 fois plus important que le calcium alimentaire entrant (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> {{p.}} 79 à 82).
 
Le magnésium n'est pas un catalyseur car il est consommé. Le calcium alimentaire n'est pas seulement "mieux fixé grâce à plus de magnésium" car le calcium sortant est 5 fois plus important que le calcium alimentaire entrant, on est donc largement au delà de la "fixation" des entrants. Puisque l'on a tenu compte des excréments, le calcium fixé ou non est pris en compte. On sait aussi que la presque totalité du calcium est dans les os.
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[[Image:Lobster.jpg|thumb|250px|Homard]]
 
En 1968 et 1969, suite à des études dans un musée océanographique, après une première expérience de mise au point, Louis Kervran réalise une deuxième expérience sur un homard, assisté de l’ingénieur chimiste J. Guéguen. (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> p 93 à 95)
 
Le [[w:homard|homard]] forme sa carapace pendant sa mue, en 17 jours, sans manger.
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J. E. Zündel a obtenu par bouture le développement de la plante [http://fr.wikipedia.org/wiki/Tillandsia Tillandsia] sur des fils de fer ou de cuivre ou de nylon. Elle n’a reçu que de l’air dépoussiéré et de l’eau déminéralisée. Elle a poussé en serre froide hors poussière, il a vérifié par des bacs placés à côté. Puisque Tillandsia contient tous les minéraux habituels alors qu’elle ne reçoit que de l’air et de l'eau, c’est qu’elle est capable de produire tous ces minéraux à partir des éléments chimiques de l’air dépoussiéré et de l’eau déminéralisée.
 
Kervran signale ce fait, mais ne l’invoque pas comme preuve car "Les expériences... ont été trop peu nombreuses." (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> {{p.}} 165).
 
== _ 1972 Déséquilibre d'azote respiratoire pendant la digestion humaine ==
 
"Au cours de la période digestive, l'homme expire plus d'azote qu'il n'en inspire et la quantité d'azote produit peut atteindre celle de CO<sub>2</sub>. C'est l'inverse en dehors des périodes digestives. Ces observations vont à l'encontre d'une notion classique qui remonte à Lavoisier, à savoir que le bilan gazeux d'azote est nul." <ref name="Cissik" > J.H. Cissik, R.E. Jonhson, et D.K. Rokosch, Journal Application Physiologie 32, 155-1972, condensé de l'étude, La Recherche, juin 1972, p. 565</ref>{{,}}(<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> {{p.}} 103)
 
== _ 1972 L’avoine convertit du potassium en calcium. ==
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L’avoine, qui est calcifuge, n’a pas besoin de calcium pour germer. Et l'avoine calcifuge produit tellement de calcium qu’elle ne pousse plus dans le sol qu’elle rend calcaire en quelques années. Pourquoi ?
 
J E Zündel était ingénieur chimiste de l’Ecolel’École Polytechnique de Zurich. Après une vie professionnelle d’analyse chimique dans une papeterie, il s’est ouvert au domaine étudié par Kervran et a surtout voulu prouver de manière sure la création de calcium par l’avoine qui démontre la transmutation biologique. Zündel a réalisé des dizaines d’expériences, quelquefois sur des milliers de graines d’avoine, de plantules et de plantes. Il a communiqué ses travaux sur l’avoine Flämingskrone à l’Académie d’Agriculture le 01/12/1971, publiés dans le bulletin n° 4 de 1972 (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> {{p.}} 165 à 183).
 
Des graines d’avoine fourragère non sélectionnées germent d’abord à l’eau déminéralisée et on les trie pour ne garder que les graines bien germées. Puis on les met en culture sur papier-filtre imbibé d’eau déminéralisée avec des sels fertilisants extra-purs (éléments et oligoéléments), en 4 lots de 150 graines le même jour, cultivées de 6 à 12 semaines, puis calcinées à 900°C et dosées séparément. Les plantules flétries sont retirées au fur et à mesure.
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Chaque plantule d’avoine a donc produit 0,227 - 0,036 = 0,191 mg de CaO en moyenne, soit augmenté ce CaO de 530%. Les variations de Ca et K sont très fortes et en sens inverses. Les dispersions des mesures sont très faibles par rapport à la variation moyenne.
 
La chimie classique ne peut expliquer ces variations, mais les transmutations biologiques, oui. La réaction est K + H :=: Ca. (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> {{p.}} 169 à 171)
 
== _ 1975 Les transmutations biologiques expliquent plusieurs anomalies biologiques. ==
 
En 1959, Louis Corentin Kervran coopère à la mise en évidence de cet aspect de la matière que la physique classique ne pouvait constater à cause de la grande différence dans les conditions d'observations. <ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" />
 
De 1959 à 1975 Louis Corentin Kervran étudie, reproduit, documente et publie de nombreuses études sur les transmutations biologiques. Il est le chercheur emblématique de ce domaine scientifique. Il publie des livres et articles de revues ; il en parle à la radio et à la télévision.
 
En 1975, Kervran rassemble, confirme et publie des preuves, c'est-à-dire plus de 10 études, portant sur 6500 expériences élémentaires dont toutes convergent vers cette conclusion : (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" />)
 
Les processus biologiques contrôlent des processus de transmutations (fusions et fissions d'atomes) qui participent a leur métabolisme normal pour des fonctions essentielles, formation osseuse, croissance, équilibre ionique, limitation thermique, même si ces types de réactions sont en petit nombre, même si personne ne sait expliquer comment...
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La vie utilise des transmutations atomiques biologiques.
 
Il termine le livre ”Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Energie”Énergie”, à Paris en automne 1974. (<ref name="PreuvesBioPreuvesBio4" /> p 308)
 
Le 21/01/1975, l'année où parait ce livre, Louis Corentin Kervran (1901-1983) est proposé pour (mais ne reçoit pas) le Prix Nobel en médecine et physiologie par la Faculté de Médecine d'Osaka (Japon), soutenu par l'Académie de Médecine de Paris (France) et il est membre de l'Académie des Sciences de New York (USA). <ref name="Nobel" >C. Louis Kervran 1901-1983, Nominated for the 1975 Nobel Prize in medecine and physiology http://www.lasarcyk.de/kervran/kervwork.htm</ref>