« Une histoire des transmutations biologiques/De la force vitale à la radioactivité » : différence entre les versions

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La poule est donc capable de former la coquille de ses œufs soit à partir du calcium, lorsqu'elle en dispose, sinon à partir d'un autre élément chimique.
 
En 1799, Louis-Nicolas Vauquelin, qui étudie la ponte des poules, après ses analyses, termine ainsi : « Je ne donne, au reste, ces résultats que comme des aperçus auxquels l'expérience m'a, en quelque sorte, conduit malgré moi, et auxquels je ne puis encore accorder une confiance entière ; mais s'ils paroissent de quelqu'intérêt, j'engage les chimistes à les répéter, et à les varier de diverses manières (...) ; et, si nous arrivions aux mêmes résultats, ce seroit un grand pas de fait dans la philosophie naturelle, et beaucoup de phénomènes, dont la cause est inconnue, seroient expliqués » <ref name="Vauquelin" >"Expériences sur les excréments des poules, comparés à la nourriture qu'elles prennent, et Réflexions sur la formation de la coquille d'œuf, par le citoyen Vauquelin", Annales de Chimie, vol 29, 30 nivôse an VII, 19/01/1799, pages 3 à 26</ref>{{exp|,}} <ref name="PreuvesBioPreuvesBio2" >Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Énergie, Louis C. Kervran, Paris 1975, Maloine, {{ISBN|2-224-00178-9}}.</ref> page 48. Flaubert évoque indirectement Vauquelin dans ''Bouvard et Pécuchet''.
 
Vauquelin est prudent car il n'a fait qu'une expérience, mais il a bien compris que certains processus biologiques ne suivent pas la conservation de masse établie par Lavoisier pour la chimie minérale.