« Mémoire/Représentations des connaissances en mémoire sémantique » : différence entre les versions

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La mémoire sémantique peut contenir une grande quantité d'informations, qu'elles soient visuelles, verbales, sémantiquesémantiques, ou autre. De nombreuses théories existent concernant le stockage des informations en mémoire sémantique. La plupart tombent d’accord sur un point : le cerveau humain classe les informations en '''concepts''' abstraits, qu'il s'agisse de catégories ou de concepts plus élaborés. Lorsque notre cerveau perçoit des choses via la vision ou l’ouïe, il organise sa perception en fonction de ces concepts et les utilise pour faire des prédictions, effectuer des inférences, des raisonnements, ou de résoudre des problèmes.
 
==Catégories==
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===Définitions et règles verbales===
 
Certaines théories stipulent que chaque concept est stocké dans le cerveau par une définition. Celle-ci serait mémorisée sous la forme d'une liste de propriétés et/ou d'informations élémentaires appelées des '''traits sémantiques'''. Chacun d'entre eux stocke une information spécifique. Par exemple, l'information "le chat a des poils" est un morceau irréductiblesirréductible d'information comme un autre. De même, le concept canari contiendra des traits sémantiques du genre : "couleur jaune", "peut voler", "oiseau", et ainsi de suite. Une concept est donc une liste des propriétés communes que tous ses exemples respectent. Chaque concept serait donc mémorisé comme étant une unité, qui serait reliée aux traits sémantiques qui le compose. Cependant, diverses observations semblent remettre en cause cette possibilité, quoique certains concepts pourraientpuissent utiliser ce genre de modèle mental.
 
===Prototypes===
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===Les images mentales===
 
La '''théorie du double-codage''' stipule que la mémoire contiendrait un réseau verbal, qui mémorise des concepts et des faits, et un réseau visuel, qui mémoriserait des images mentales ou des représentations visuelles. Cette théorie a été inventée pour expliquer les différences de mémorisation entre concepts concrets et abstraits. Expérimentalement, il est observé que les concepts concrets sont plus faciles à retenir que les concepts abstraits. Cela viendrait du fait que les concepts concrets sont généralement visualisables, contrairement aux concepts abstraits. On peut s'imaginer mentalement à quoi ressemble un chat, alors qu'il est plus difficile de donner une representationreprésentation des concepts de liberté ou de justice (sauf par métaphore ou analogie). Ainsi, les concepts concrets seraient représentés dans les deux sous-réseaux, tandis que les concepts abstraits le seraient uniquement dans le réseau verbal. La redondance des concepts concrets/imaginables les rendrait plus mémorables.
 
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===Les lieux===
 
Les lieux, auraient aussi une représentation spéciale, dédiées. Ceux-ci sont parfois regroupés dans ce qu'on appelle la '''mémoire topographique'''. Cette mémoire nous permet de reconnaitrereconnaître les lieux déjà visités, et de savoir où nous sommes. De nombreuses expériences ont étudié cette forme de mémoire, essentiellement chez les animaux. Elles ont commencé dans les années 1930, grâce aux travaux de Tolman. Ceux-ci portaient sur des rats, qui devaient s'orienter dans des labyrinthes et en trouver la sortie. A l'époque, on croyait que les rats s'orientaient dans les labyrinthes grâce à des séries de conditionnements. Mais cette théorie avait quelques problèmes : les rats apprenaient tout de même relativement vite, plus vite que ce que l'on pouvait attendre de conditionnements. De plus, certaines observations posaient problèmes.
 
Si on apprend à un rat à trouver la sortie d'un labyrinthe, celui-ci peut prendre jusqu'à une bonne dizaine ou centaine d'essais avant de trouver la sortie à coup sur. Maintenant, si on entraine un rat dans un labyrinthe, et que l'on bloque un passage stratégique dans le labyrinthe, le rat est censé devoir réapprendre de zéro, et retrouver son chemin à partir de rien. Or, une fois mis dans cette situation, les rats mettent très peu de temps pour retrouver la sortie, et certains la trouvent directement du premier coup. Tout se passe comme s'ils savaient s'orienter dans le labyrinthe, et qu'ils cherchaient simplement une voie alternative à partir de leur position et de ce qu'ils ont mémorisé du labyrinthe. Tolman supposa que les rats avaient une forme de mémoire topographique, et qu'ils pouvaient utiliser des cartes mentales.