« Planétologie/La planète Mercure » : différence entre les versions

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Une première explication serait que le noyau solide de Mercure conserverait une aimantation rémanente. La planète aurait eu un champ magnétique durant sa jeunesse, quand son noyau était encore partiellement liquide. Le noyau solide, en se formant durant cette période, se serait aimanté et aurait conservé le champ magnétique de l'époque. Mais cette explication ne tient pas pour une raison simple : le noyau, bien que solide est trop chaud. Il faut savoir qu'au-delà d'une certaine température, appelée la température de Curie, un métal perd son magnétisme. Et sur Mercure, le noyau est au-delà de sa température de Curie. Or, le noyau de Mercure est censé avoir conservé une température supérieure à 770°c, ce qui correspond à la température de Curie du Fer. Donc, le noyau de Mercure ne peut pas avoir conservé une magnétisation permanente, à moins que quelque chose n'échappe aux scientifiques.
 
La seule explication à l'existence du champ magnétique est que le noyau de Mercure serait partiellement liquide. Cela expliquerait non seulement la présence du champ magnétique Mercurien, mais aussi diverses observations sur son orbite. IlLe estmécanisme supposé,qui d'aprèsdonnerait diversesnaissance simulationsau etchamp théories,magnétique queserait lesdifférent frictionsde internesla causéesdynamo parauto-entretenue lesdes forcesautres deplanètes. maréesMercure avecne letourne Soleilpas sontassez àvite l'originepour d'unque échauffementle internemécanisme suffisantse pourmette faireen fondre le noyauplace. LesA modélisationsla etplace, leson simulationssuppose surque ordinateurla proposentdifférence unede séparationtempérature duentre noyau en un noyau liquidesolide et unemanteau portiondonnerait centrale solide,naissance à l'imagedes courants de ce qu'on trouve sur la Terreconvection.
 
Reste que le mécanisme qui permettrait au noyau de rester partiellement liquide est encore mal connu. Certains scientifiques supposent qu'il resterait des atomes radioactifs dans le cœur de Mercure, en quantité suffisante pour dégager de grandes quantités de chaleur. Mais ces atomes radioactifs, l'Uranium, le Thorium et autres, n'ont pas d'affinité chimique avec le Fer (ils ne sont pas sidérophiles). Le mécanisme est donc improbable. On peut aussi supposer que d'autres éléments auraient abaissé le point de fusion du noyau. Enfin, il est supposé, d'après diverses simulations et théories, que les frictions internes causées par les forces de marées avec le Soleil sont à l'origine d'un échauffement interne suffisant pour faire fondre le noyau. Cette dernière hypothèse est de loin la plus crédible à l'heure actuelle.
 
==L'histoire géologique de Mercure==