« LaTeX/Vadémécum » : différence entre les versions

 

; Exemple

\hspace{4em}

\vspace{0.5\baselineskip}

 

Certaines commandes, dites « fragiles », ne donnent pas le résultat attendu dans certains environnement ou arguments de commandes. Le fait de placer devant la commande <code>\protect</code> peut parfois résoudre le problème.

 

Voici un fichier de préambule typique :

% ************************

% * fichier de préambule *

\newcommand{\citital}{\emph} % citation en italique

\newcommand{\nomprog}{\texttt} % nom de programme en police teletype

 

On peut de même créer un fichier de fin de document, par exemple pour un livre, le fichier <code>fin_livre.tex</code> :

% ******************

% * fichier de fin *

 

\tableofcontents

 

=== Commandes personnelles ===

On peut créer des squelettes pour différents types de document.

Pour un livre, on aura par exemple

\documentclass[a4paper, 11pt]{book}

 

 

\end{document}

et pour un article

\documentclass[a4paper, 11pt]{article}

 

 

\end{document}

 

Notons que :

 

On peut définir le format avec les extensions <code>geometry</code> et <code>multicol</code> (qui permet d'utiliser plus de deux colonnes), auquel cas on n'indique que le corps de texte avec la classe :

\documentclass[11pt]{article}

 

\end{multicols}

\end{document}

 

== Structuration du document ==

 

Si l'on veut au contraire faire figurer une partie, on utilise <code>\addcontentsline</code>, par exemple :

\addcontentsline{toc}{section}{\protect\numberline{}Préface}

\chapter*{Préface}

Le deuxième argument est le niveau de titre (<code>chapter</code>, <code>section</code>, <code>subsection</code>, …). La bibliographie, l'index, les listes de tableau et de figure et la table des matière elle-même peuvent être inclus automatiquement (sans utiliser <code>\addcontentsline</code>) en utilisant l'extension <code>tocbibind</code>.

 

 

Pour une lettrine, il faut utiliser l'extension <code>lettrine</code>, on a alors la commande <code>\lettrine</code> :

\lettrine{L}{es premiers} mots du paragraphe...

 

=== Mise en page ===

 

Enfin, si un type de colonne doit être utilisé plusieurs fois, l'extension <code>array</code> permet de définir un type de colonne, par exemple

\newcolumntype{C}{>{\centering\arraybackslash}p{3cm}}

\begin{tabular}{|l|C|}

...

 

L'extension <code>slashbox</code> permet de scinder une cellule en deux selon la diagonale, par exemple pour la cellule en haut à gauche du tableau, on utilise :

* <code>gray</code> : modèle nuances de gris, avec un nombre décimal entre 0 (noir) et 1 (blanc).

On peut définir une nouvelle couleur avec <code>\definecolor</code> :

\definecolor{vertolive}{rgb}{0.5,0.5,0}

 

Pour un tableau, on utilise le paramètre <code>table</code> en appelant l'extension <code>xcolor</code>, <code>\usepackage[table]{xcolor}</code>. On peut alors définir :

* la couleur de fond d'une colonne en mettant <code>&gt;{\columncolor{''couleur''}}</code> avant la désignation de la colonne dans la définition de l'environnement <code>tabular</code> ; on peut lui adjoindre la couleur des caractères <code>&gt;{\color{''couleur''} \columncolor{''couleur''}}</code> ;

* la couleur de fond d'une cellule en mettant <code>\cellcolor{''couleur''}</code> en début de cellule.

\begin{tabular}{|l|l|>{\columncolor{yellow}}l|}

\hline

\rowcolor{cyan} B1 & B2 & \cellcolor{green}B3 \\ \hline

\end{tabular}

Pour une alternance de couleur sur deux lignes, on peut utiliser la commande <code>\rowcolors</code> (avec un ''s''?) : <code>\rowcolors{''début''}{''couleur impaire''}{''couleur paire''}</code>, ''début'' étant la première ligne colorée (cela permet de sauter les en-têtes).

\rowcolors{1}{lightgray}{white}

\begin{tabular}

...

 

== Éléments autres que du texte ==

 

L'extension <code>hyperref</code> met en forme l'adresse réticulaire et crée en plus un lien cliquable dans le document :

\url{http://fr.wikibooks.org/}

\url{mailto:jeveuxduspam@fai.fr}

\url{news:fr.comp.text.tex}

Comme l'extension redéfinit un certain nombre de commandes, il est recommandé de la placer en dernier dans le préambule. Si l'on veut colorer le lien, on peut appeler l'extension avec l'option <code>colorlinks=true</code>. L'option <code>breaklinks=true</code> autorise LaTeX à faire des césures dans les adresses :

\usepackage[colorlinks=true,breaklinks=true]{hyperref}

Si vous ne voulez pas de lien mais simplement une mise en forme, vous pouvez utiliser la commande <code>\url{…}</code> de l'extension <code>url</code>.

 

 

Un élément flottant est une image ou un tableau dont le placement est laissé à l'initiative de LaTeX ; LaTeX se charge également de la numérotation. Un élément flottant est défini par un environnement : <code>figure</code> pour une image et <code>table</code> pour un tableau.

\begin{figure}[position]

\caption{\label{étiquette} titre}

[…]

Dans la figure~\ref{étiquette} page~\pageref{étiquette}, […].

ou bien

\begin{table}[position]

\caption{\label{étiquette} titre}

[…]

Dans le tableau~\ref{''étiquette''} page~\pageref{''étiquette''}, […].

Le paramètre optionnel ''position'' est une lettre indiquant l'emplacement désiré :

* <code>h</code> pour qu'il soit à côté du texte précédant dans le source ''(here)'',

 

Pour centrer l'objet, il faut utiliser <code>\centering</code> :

\begin{figure}[position] \begin{table}[position]

\centering \centering

[…] […]

\end{figure} \end{table}

La commande <code>\clearpage</code> qui provoque un changement de page et l'affichage de tous les flottants en attente. L'instruction <code>\cleardoublepage</code> a le même effet, mais le texte qui suit est placé en belle page.

 

 

L'extension <code>rotating</code> fournit deux environnements flottants appelés <code>sidewaystable</code> et <code>sidewaysfigure</code> qui permettent de placer les objet à l'italienne (en paysage), en faisant également tourner le titre.

\begin{sidewaystable}

\caption{titre}

\end{tabular}

\end{sidewaystable}

 

=== Formules mathématiques ===

* <code>\[…\]</code> pour une formule hors alinéa non-numérotée.

; Exemple

\begin{equation}

\label{eq_gas_pft}

Dans l'équation~\ref{eq_gas_pft},

dite \og équation des gaz parfaits \fg, ...

 

==== Fonctions ====

 

; Exemple

\unit{\nombre{1000}}{\meter} = \unit{1}{\kilo\meter}

 

 

La vitesse s'exprime en mètres par seconde (\meter\per\second)

 

L'extension <code>sistyle</code> est plus simple d'utilisation : elle définit une commande similaire

\SI{''nombre''}{''unité''}

mais unité est écrite comme une formule mathématique

\SI{1}{N}=\SI{1}{kg.m/s^2}

Si l'on veut utiliser le point décimal dans l'unité, il faut employer <code>\pnt</code>. On dispose également de quelques unités et suffixes particuliers (<code>\angstrom</code>, <code>\micro</code>, <code>\degC</code>, <code>\arcdeg</code>, <code>\arcmin</code>, <code>\arcsec</code>).

 

 

L'extension <code>mhchem</code> permet d'écrire simplement des formules compactes et semi-développées, ainsi que des équations de réaction.

\usepackage[version=3]{mhchem}

...

\ce{1/2H2O}

\ce{^{227}_{90}Th+}

donnent respectivement <math>\mathrm{\frac{1}{2}H_2O}</math> et <math>\mathrm{{}^{227}_{90}Th^+}</math>. Les nombres après les symboles chimiques sont en indice, les + et - sont en exposant, et l'on peut utiliser la notation mathématique <code>^{…}</code> et <code>_{…}</code> pour forcer la position. Le <code>\ce</code> est un mode mathématiques, on peut par exemple écrire <code>\ce{\frac{n}{2}H2O}</code>. Par ailleurs :

* la liaison simple se marque avec un <code>-</code> ou <code>\sbond</code>, la double avec un <code>=</code> ou <code>\dbond</code>, et la triple avec un <code>#</code> ou <code>\tbond</code> ;

 

L'extension ''ppchtex'' permet également d'écrire des formules et équations :

\usepackage{etex}

\usepackage{m-pictex,m-ch-en}

...

\chemical{2H_2,+,O_2,->,2H_2O}

La syntaxe générale est <code>\chemical{''élément 1'',''élément 2'',…}</code> où ''élément n'' est :

* une molécule ou une partie de molécule : on utilise ici la notation mathématique ;

Si la formule est dans un mode mathématique hors paragraphe (<code>\[...\]</code> ou environnement <code>equation</code>),

on peut mettre du texte au-dessus ou en dessous.

\chemical{texte principal}{texte dessous}

\chemical{texte principal}{texte dessus}{texte dessous}

 

=== Code source ===

 

On définit le langage ainsi qu'un caractère d'échappement juste après l'appel de l'extension :

\usepackage{listings}

\lstset{language=TeX,

columns=flexible,

escapechar=+}

Dans l'exemple ci-dessus, on indique :

* que l'on écrit du TeX ou du LaTeX, ce qui permettra à l'extension de reconnaître les mots-clefs et d'appliquer une mise en forme spécifique ;

* que le caractère d'échappement est « <code>+</code> ».

Le texte compris entre deux caractères d'échappement est interprété par LaTeX, par exemple dans

\begin{lstlisting}

{\large +\emph{Texte en corps plus grand}+}

\end{lstlisting}

la séquence <code>{\large</code> et le <code>}</code> final seront imprimés tels quels, tandis que le <code>\emph{Texte en corps plus grand}</code> sera interprété (on aura donc le contenu du bloc en italique). Il faut évidemment choisir un caractère d'échappement qui ne sera pas dans le code.

 

On peut mettre du code au sein d'un texte, avec la commande <code>\lstinline''c''...''c''</code>. Le ''c'' indique un caractère qui marque le début et la fin du code ; il peut être choisi arbitrairement, mais ne doit évidemment pas faire partie du code. Par exemple

Pour mettre du texte en emphase,

on utilise la commande \lstinline-\emph-.

 

Un grand nombre de langages sont disponibles : <code>Pascal</code>, <code>Fortran</code>, <code>Basic</code>, <code>C</code>, <code>C++</code>, <code>Ada</code>, <code>Scilab</code>, <code>HTML</code>, <code>Java</code>, … On peut indiquer des variantes, par exemple

\lstset{language=[95]Ada}

\lstset{language=[Visual]C++}

\lstset{language=[77]Fortran}

 

On peut aussi indiquer les options lors de l'appel de l'environnement <code>lstlisting</code> :

\begin{lstlisting}[language=XML,escapechar=?]

...

\end{lstlisting}

 

== Notes ==