« Affaire Priore/Le rapport Bernard-Latarjet » : différence entre les versions
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{{citation bloc|Parallèlement, une étude physique fut entreprise pour mieux définir le rayonnement électromagnétique qui sort de l'appareil afin d'étudier les effets biologiques d'un rayonnement plus simple et mieux défini que celui de la machine de Priore.}}
::* {{rouge|Lignes 295 - 297 Propos incohérents}}▼
{{citation bloc|Cette étude fut confiée, par la DRME (dont le directeur était le Professeur Delcroix), à Monsieur A. J. Berteaud, Directeur de Recherche au CNRS, spécialiste des ondes d'hyperfréquences, et à un '''physicien bordelais''' A. M. Bottreau dans le but :
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{{citation bloc|Les résultats devraient permettre de réaliser d'autres appareils plus efficaces, en particulier un appareil à paramètres variables.}}
{{citation bloc|
::# Les signaux émis par l'appareil sont constitués par un mélange des fréquences incidentes (grossièrement une 17 mégahertz, une 9400 MHz, une basse fréquence) et d'un champ continu solénoïdal lentement pulsé entre 0 et 600 Gauss, à moins de 1 période par seconde.
::# Une corrélation nette existe entre l'intensité du signal à 9400 MHz et l'évolution de la parasitémie chez les souris. A ce sujet, les deux auteurs réussirent à modifier le niveau des micro-ondes agissant sur divers lots de souris et montrèrent qu'en dessous d'un certain niveau les souris mouraient toutes, alors qu'au dessus elles survivaient toutes.}}
{{citation bloc|Ce résultat fut publié dans une note à l'Académie des Sciences le 15 février 1971.}}
{{citation bloc|
::* {{rouge|'''l'existence de corrélations entre l'intensité de l'une de ces ondes et l'évolution de la parasitémie''' - insinuation}}
::: {{rouge|La piège, pour des naïfs, est de confondre une corrélation entre deux phénomènes et une cause et effet. Dans ce cas il y a une '''corrélation''' entre l'intensité des micro-ondes et la variation de l'effet biologique, mais la variation de l'effet biologique n'est pas '''causé'' par la variation de l'intensité des micro-ondes.}}
{{citation bloc|Pour que les études physiques analytiques puissent être poursuivies, il est indispensable de disposer d'un appareil où chaque constituant puisse être séparément contrôlé sans réaction sur les autres constituants.
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Des effets liés au champ magnétique quasi-statique ou aux variations dans le temps et dans l'espace de ce champ doivent être également estimés. Les ordres de grandeur sont cependant très différents de ceux pour lesquels des variations d'activité enzymatique ont été parfois observés, notamment avec de forts gradients de champ magnétique.}}
{{citation bloc|Nous poursuivrons l'examen et l'estimation de ces différents effets connus".
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::* {{rouge|Lignes 376 - 377 Malgré une bonne analogie...}}
::: {{rouge|avec Lignes 406 - 407 ... ce dernier reconnaît qu’il n’a pas réalisé... Une contradiction logique}}
::: {{rouge|D’une part, MM.
{{citation bloc|Bien qu'estimant que ces travaux devaient être poursuivis, et en ayant informé la DRME et la DGRST, Mr Berteaud ne fut jamais à même de le pouvoir faire.
Le problème Priore reçut une nouvelle impulsion en 1969 par l'intervention de personnalités politiques de très haut niveau, tels MM Edgar Faure et Chaban-Delmas. Celui-ci transmit le dossier à Mr. Jeanneney, Ministre des Affaires Sociales, qui saisit la Direction Générale de la Santé Publique (correspondance de MM J. Allain, Sous Directeur de l'Action Médico sociale). La DGRST fut saisie à son tour.}}
{{citation bloc|Le Délégué Général, Mr Pierre Aigrain, reçoit une demande de subvention (de 3,6 ou de 6 M.F., selon le projet accepté) destinée à faire fabriquer une nouvelle machine plus performante par la Société Leroy-Somer, d'Angoulême, en association avec Mr Priore. La DGRST demande une expertise technique sur place à Mr Frémiot et Gerbier qui remettent leur rapport a Mr Aigrain le 8 janvier 1971.}}
::: {{rouge|Le rapport de MM. Fremiot et Gerbier<ref name="CRG">{{Archives Priore|id=1iZ9JoUjxxKfB1cSlaSUYQ42GgmyWt6OE|auteur=R. Gerbier|titre=CR de la mission à Bordeaux - le 8 septembre 1971}}<br/>{{Archives Priore|id=1Uj93cZ06_eBZ4SZcvzIc3K1Pv4TqGCy4 |auteur=C. Fremiot et R. Gerbier|titre=Rapport d'examen des devis Priore}}</ref> est un compte rendu de leur entretien avec MM. Priore et Ribeau du 8 Septembre 1971 et un rapport sur les devis des projets proposés par Ribeau et Priore.}}
{{citation bloc|Selon ce rapport, la première machine, '''celle qui a servi de 1957 à 1965, a été détruite''', et le hangar qui l'abritait également. '''Une machine est en fonctionnement'', celle qui a servi aux études de Berteaud, dont on a vu les conclusions ci - dessus. Priore demande un crédit pour faire construire une nouvelle machine plus puissante et plus souple afin de traiter des malades. Il insiste sur le fait que chacun des paramètres de la machine est critique pour l'efficacité du traitement. '''Les rapporteurs émettent des objections''' à la plupart des points techniques du projet. Toutefois ils estiment que les devis, tant de 3,6 M.F. pour un champ magnétique de 5000 Gauss que de 6 M.F. pour un champ magnétique de 10000 Gauss, paraissent justifiés, en tout cas pas extravagants. Seul "le mélangeur à plasma" demeure mystérieux. Des deux, le devis de 3,6 M.F. leur parait beaucoup plus raisonnable. Ils concluent comme suit : "Les essais déjà effectués par Mr Berteaud ont été des échecs ; cependant, ce dernier reconnaît qu'il n'a pas réalisé exactement l'environnement de la machine de Priore.}}
::* {{rouge|Ligne 396 ... celle qui a servi de 1957 à 1965, ... a été détruite. Erreur}}
::: {{rouge|Il ne s’agit pas de l’appareil utilisé de 1957 à 1965, qui a servi pour les expériences de
::* {{rouge|Ligne 397 Une machine est en fonctionnement,... Inexactitude}}
::: {{
::* {{rouge|Lignes 401 - 402 Les rapporteurs émettent des objections à la plupart des points... Inexactitude}}
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