« Affaire Priore/Le rapport Bernard-Latarjet » : différence entre les versions

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===6. Les missions DRME et DGRST (1969-1972)===
 
{{citation bloc|Parallèlement, une étude physique fut entreprise pour mieux définir le rayonnement électromagnétique qui sort de l'appareil afin d'étudier les effets biologiques d'un rayonnement plus simple et mieux défini que celui de la machine de Priore.}}
 
::* {{rouge|Lignes 295 - 297 Propos incohérents}}
Cette étude fut confiée, par la DRME (dont le directeur était le Professeur Delcroix), à Monsieur A. J. Berteaud, Directeur de Recherche au CNRS, spécialiste des ondes d'hyperfréquences, et à un physicien bordelais A. M. Bottreau dans le but :
::: {{rouge|Cette phrase est un non-sens.}}
 
{{citation bloc|Cette étude fut confiée, par la DRME (dont le directeur était le Professeur Delcroix), à Monsieur A. J. Berteaud, Directeur de Recherche au CNRS, spécialiste des ondes d'hyperfréquences, et à un '''physicien bordelais''' A. M. Bottreau dans le but :
 
::* d'évaluer la fréquence et l'intensité des rayonnements de toutes fréquences émis par la machine Priore, sans agir sur aucun des constituants de cette machine ;
 
::* de préciser, si possible, l'importance relative de certains des paramètres vis-à-vis d'un effet biologique bien défini (action contre l'infection par les trypanosomes).}}
 
::* {{rouge|Ligne 301 .... et un physicien bordelais A. M. Bottreau ... Propos un peu méprisant}}
Les résultats devraient permettre de réaliser d'autres appareils plus efficaces, en particulier un appareil à paramètres variables.
::: {{rouge|A-J. Berteaud (C.N.R.S. de Thiais) est cité en étant directeur de recherches au C.N.R.S., etc., A.-M. Bottreau était, à cette époque, maître de recherches au C.N.R.S., spécialiste en hyperfréquences et plasmas, mais de Bordeaux... En réalité, étant sur place, Botteau fait tout le travail expérimental et rédige le rapport. Berteaud se contente de se rendre à Bordeaux épisodiquement. Voir<ref>[[Affaire Priore/La D.R.M.E. et la D.G.R.S.T.|La D.R.M.E. et Antoine Priore]]</ref> pour les détaiuls.}}
 
{{citation bloc|Les résultats devraient permettre de réaliser d'autres appareils plus efficaces, en particulier un appareil à paramètres variables.}}
Avec la pleine collaboration de Monsieur Priore, un travail approfondi fut effectué par les deux chargés de mission. Les résultats furent consignés dans un rapport remis à la DRME en juin 1971, dont les principaux résultats furent les suivants :
 
{{citation bloc|'''Avec la pleine collaboration de Monsieur Priore''', un travail approfondi fut effectué par les deux chargés de mission. Les résultats furent consignés dans un rapport remis à la DRME en juin 1971, dont les principaux résultats furent les suivants :
 
::# Les signaux émis par l'appareil sont constitués par un mélange des fréquences incidentes (grossièrement une 17 mégahertz, une 9400 MHz, une basse fréquence) et d'un champ continu solénoïdal lentement pulsé entre 0 et 600 Gauss, à moins de 1 période par seconde.
::# Une corrélation nette existe entre l'intensité du signal à 9400 MHz et l'évolution de la parasitémie chez les souris. A ce sujet, les deux auteurs réussirent à modifier le niveau des micro-ondes agissant sur divers lots de souris et montrèrent qu'en dessous d'un certain niveau les souris mouraient toutes, alors qu'au dessus elles survivaient toutes.}}
 
::* {{rouge|Ligne 312 Avec la pleine collaboration de Monsieur Priore... Propos contradictoire}}
Ce résultat fut publié dans une note à l'Académie des Sciences le 15 février 1971.
::: {{rouge|En contradiction avec le propos « demeurer dans le secret d’une sorte de clandestinité » de la ligne 240.}}
 
{{citation bloc|Ce résultat fut publié dans une note à l'Académie des Sciences le 15 février 1971.}}
Citons d'ailleurs les conclusions du rapport de MM Berteaud et Bottreau à la DRME:
 
{{citation bloc|'''Citons d'ailleurs les conclusions''' du rapport de MM Berteaud et Bottreau à la DRME: "Les objectifs de la recherche ont été normalement réalisés et nous ont permis, d'une part de relever le spectre des rayonnements constituant le signal sortant de l'appareil, d'autre part de montrer à l'aide d'un modèle biologique bien maîtrisé l'existence de corrélations entre l'intensité de l'une de ces ondes et l'évolution de la parasitémie.}}
 
::* {{rouge|Citons les conclusions du rapport... Inexactitude}}
Pour que les études physiques analytiques puissent être poursuivies, il est indispensable de disposer d'un appareil où chaque constituant puisse être séparément contrôlé sans réaction sur les autres constituants.
::: {{rouge|Le texte cité dans les lignes 333 à 373 est extrait du §5 du rapport final<ref> (52)</ref> de Berteaud et Bottreau qui s’intitule « Perspectives ultérieures pour la recherche en physique ». Il ne s’agit donc pas de « Conclusions ».}}
 
{{citation bloc|Pour que les études physiques analytiques puissent être poursuivies, il est indispensable de disposer d'un appareil où chaque constituant puisse être séparément contrôlé sans réaction sur les autres constituants.
 
Il est souhaitable que, parallèlement à cette étude analytique indispensable, une tentative de synthèse soit réalisée qui, s'appuyant sur les résultats analytiques précédents et sur l'évolution récente de la technologie, permette d'optimaliser, voire de simplifier, l'ensemble actuellement existant. Il va de soi que ces deux voies de recherche physique contribueront également à la détermination des phénomènes fondamentaux mis en jeu qui est l'objectif essentiel de tous ces travaux de recherche.
Ligne 524 ⟶ 534 :
Il en va autrement des ondes H.F. et B.F. (notamment le 17 MHz) ainsi que du champ magnétique quasi-statique qui peuvent pénétrer dans l'organisme et s'y propager sans trop de pertes. Bien entendu, l'information de 17 MHz ± 2,5 MHz portée par l'onde hyperfréquence peut se propager dans l'organisme après démodulation périphérique par un effet non linéaire quelconque.
 
Des effets liés au champ magnétique quasi-statique ou aux variations dans le temps et dans l'espace de ce champ doivent être également estimés. Les ordres de grandeur sont cependant très différents de ceux pour lesquels des variations d'activité enzymatique ont été parfois observés, notamment avec de forts gradients de champ magnétique.}}
 
::* {{rouge|Lignes 333 - 370 Redondance}}
Nous poursuivrons l'examen et l'estimation de ces différents effets connus".
::: {{rouge|Cette très longe citation, qui n’apporte rien en particulier à l’intelligence du problème, est parfaitement résumée en une phrase (lignes 374 à 377).}}
 
{{citation bloc|Nous poursuivrons l'examen et l'estimation de ces différents effets connus".
MM Berteaud et Bottreau réalisèrent alors une synthèse partielle des signaux émis par la machine Priore, à partir d'éléments plus simples, semi-conducteurs au lieu de plasmas notamment (recherche financée par la DRME). Malgré une bonne analogie des signaux et l’utilisation d'un champ magnétique lentement pulsé, aucun effet biologique positif ne fut ainsi obtenu.
 
MM Berteaud et Bottreau réalisèrent alors une synthèse partielle des signaux émis par la machine Priore, à partir d'éléments plus simples, semi-conducteurs au lieu de plasmas notamment (recherche financée par la DRME). '''Malgré une bonne analogie''' des signaux et l’utilisation d'un champ magnétique lentement pulsé, aucun effet biologique positif ne fut ainsi obtenu.}}
Bien qu'estimant que ces travaux devaient être poursuivis, et en ayant informé la DRME et la DGRST, Mr Berteaud ne fut jamais à même de le pouvoir faire.
 
::* {{rouge|Lignes 376 - 377 Malgré une bonne analogie...}}
Le problème Priore reçut une nouvelle impulsion en 1969 par l'intervention de personnalités politiques de très haut niveau, tels MM Edgar Faure et Chaban-Delmas. Celui-ci transmit le dossier à Mr. Jeanneney, Ministre des Affaires Sociales, qui saisit la Direction Générale de la Santé Publique (correspondance de MM J. Allain, Sous Directeur de l'Action Médico sociale). La DGRST fut saisie à son tour.
::: {{rouge|avec Lignes 406 - 407 ... ce dernier reconnaît qu’il n’a pas réalisé... Une contradiction logique}}
::: {{rouge|D’une part, MM. BERNARD et LATARJET affirment que l’appareil simple réalisé par BERTEAUD à Thiais émet un rayonnement très proche de celui de l’appareil PRIORE et d’autre part, BERTEAUD lui-même admet que l’environnement électromagnétique n’est pas le même (absence de la lampe à plasma, absence de H.F., absence des champs magnétiques secondaires, etc.)}}
 
{{citation bloc|Bien qu'estimant que ces travaux devaient être poursuivis, et en ayant informé la DRME et la DGRST, Mr Berteaud ne fut jamais à même de le pouvoir faire.
Le Délégué Général, Mr Pierre Aigrain, reçoit une demande de subvention (de 3,6 ou de 6 M.F., selon le projet accepté) destinée à faire fabriquer une nouvelle machine plus performante par la Société Leroy-Somer, d'Angoulême, en association avec Mr Priore. La DGRST demande une expertise technique sur place à Mr Frémiot et Gerbier qui remettent leur rapport a Mr Aigrain le 8 janvier 1971.
 
Le problème Priore reçut une nouvelle impulsion en 1969 par l'intervention de personnalités politiques de très haut niveau, tels MM Edgar Faure et Chaban-Delmas. Celui-ci transmit le dossier à Mr. Jeanneney, Ministre des Affaires Sociales, qui saisit la Direction Générale de la Santé Publique (correspondance de MM J. Allain, Sous Directeur de l'Action Médico sociale). La DGRST fut saisie à son tour.}}
Selon ce rapport, la première machine, celle qui a servi de 1957 à 1965, a été détruite, et le hangar qui l'abritait également. Une machine est en fonctionnement, celle qui a servi aux études de Berteaud, dont on a vu les conclusions ci - dessus. Priore demande un crédit pour faire construire une nouvelle machine plus puissante et plus souple afin de traiter des malades. Il insiste sur le fait que chacun des paramètres de la machine est critique pour l'efficacité du traitement. Les rapporteurs émettent des objections à la plupart des points techniques du projet. Toutefois ils estiment que les devis, tant de 3,6 M.F. pour un champ magnétique de 5000 Gauss que de 6 M.F. pour un champ magnétique de 10000 Gauss, paraissent justifiés, en tout cas pas extravagants. Seul "le mélangeur à plasma" demeure mystérieux. Des deux, le devis de 3,6 M.F. leur parait beaucoup plus raisonnable. Ils concluent comme suit : "Les essais déjà effectués par Mr Berteaud ont été des échecs ; cependant, ce dernier reconnaît qu'il n'a pas réalisé exactement l'environnement de la machine de Priore.
 
::* {{rouge|Lignes 393 - 394 ... le 8 Janvier 1971. Erreur}}
Nous sommes donc fondés à croire que, pour confirmer (ou infirmer) "l'effet Priore", la réalisation de la machine proposée, pour le devis indiqué, est un passage obligé.
::: {{rouge|Le rapport de MM. FREMIOT et GERBIER<ref> (53)</ref> est un compte rendu de leur entretien avec MM. PRIORE et RIBEAU du 8 Septembre 1971.}}
 
{{citation bloc|Le Délégué Général, Mr Pierre Aigrain, reçoit une demande de subvention (de 3,6 ou de 6 M.F., selon le projet accepté) destinée à faire fabriquer une nouvelle machine plus performante par la Société Leroy-Somer, d'Angoulême, en association avec Mr Priore. La DGRST demande une expertise technique sur place à Mr Frémiot et Gerbier qui remettent leur rapport a Mr Aigrain le 8 janvier 1971.}}
Cependant, dans l'hypothèse d'une confirmation, une fois l'effet reconnu et mieux compris, il serait certainement possible de construire des appareils efficaces plus simples et moins coûteux. Malheureusement personne, ni physicien, ni biologiste, ne semble actuellement disposer de renseignements suffisants pour concevoir de tels appareils.
 
{{citation bloc|Selon ce rapport, la première machine, '''celle qui a servi de 1957 à 1965, a été détruite''', et le hangar qui l'abritait également. '''Une machine est en fonctionnement'', celle qui a servi aux études de Berteaud, dont on a vu les conclusions ci - dessus. Priore demande un crédit pour faire construire une nouvelle machine plus puissante et plus souple afin de traiter des malades. Il insiste sur le fait que chacun des paramètres de la machine est critique pour l'efficacité du traitement. '''Les rapporteurs émettent des objections''' à la plupart des points techniques du projet. Toutefois ils estiment que les devis, tant de 3,6 M.F. pour un champ magnétique de 5000 Gauss que de 6 M.F. pour un champ magnétique de 10000 Gauss, paraissent justifiés, en tout cas pas extravagants. Seul "le mélangeur à plasma" demeure mystérieux. Des deux, le devis de 3,6 M.F. leur parait beaucoup plus raisonnable. Ils concluent comme suit : "Les essais déjà effectués par Mr Berteaud ont été des échecs ; cependant, ce dernier reconnaît qu'il n'a pas réalisé exactement l'environnement de la machine de Priore.}}
Conclusion : Les motivations du projet nous paraissent honnêtes et acceptables. Nous demandons à avoir communication des nouveaux devis à venir pour pouvoir émettre un avis sur les coûts exacts. Dès maintenant, nous pouvons dire qu'il serait possible de réduire ces coûts au prix d'une diminution des performances prévues au projet (ce qui apparaissait comme une marque de défiance vis - à - vis des inventeurs), mais que cela ne peut aller jusqu'à la suppression de la "lampe", qui, faute de meilleures informations, nous paraît être l'élément capital de la technique Priore actuelle".
 
::* {{rouge|Ligne 396 ... celle qui a servi de 1957 à 1965, ... a été détruite. Erreur}}
Mr Aigrain forme une commission qui, sous la présidence du Pr. J. Bernard, comprend MM Berteaud, Courrier, Delcroix, Denoix, Gerbier, Kellershon, Latarjet, Lwoff, Pautrizel, Samaille, Seligmann, Tubiana. Cette commission est réunie le 27 octobre 1971 à la DGRST. Malgré les opinions défavorables exprimées nettement au sein de cette commission, malgré l'hostilité dont le Pr. Bricaud, doyen de la Faculté de Médecine de Bordeaux, a fait part, malgré le scepticisme que Mr Aigrain ne dissimule pas, mais, grâce à de fortes pressions politiques favorables (notamment de Mr Chaban-Delmas, maire de Bordeaux et Président du Conseil des Ministres), la DGRST dégage en 1972 une subvention de 3,5 M.F. pour permettre à Mr Priore de faire construire une nouvelle machine plus puissante par les Etablissements Leroy-Somer. MM Courrier et Lwoff soutiennent le projet d'une machine identique à la précédente qui serait mise à la disposition de chercheurs étrangers à l'équipe bordelaise.
::: {{rouge|Il ne s’agit pas de l’appareil utilisé de 1957 à 1965, qui a servi pour les expériences de DELMON, BIRABEN, RIVIERE, GUERIN, mais de l’appareil construit en 1965 - 1967 par la société LEROY-SOMER, sans respecter les consignes de PRIORE et qui n’a jamais fonctionné convenablement.}}
 
::* {{rouge|Ligne 397 Une machine est en fonctionnement,... Inexactitude}}
Après s'en être entretenu avec Mr Aigrain, Mr Berteaud écrit à Mr Chaban-Delmas que cette machine ne répond pas au souhait qu'il avait formulé en conclusion du travail ci-dessus cité. Il souhaitait la réalisation d'un appareil à paramètres variables, de même dimension que le précédent et de même puissance moyenne, dont le coût eut été d'environ 1,5 M.F. seulement. Il émet de sérieuses réserves sur la possibilité de fonctionnement de la version partiellement extrapolée finalement retenue qu'il considère comme une aventure technologique.
::: {{rougeLe rapport de MM. FREMIOT et GERBIER '''dit le contraire''' : « Cette machine n’étant pas en état de fonctionner, le poste EDF étant démonté. »}}
 
::* {{rouge|Lignes 401 - 402 Les rapporteurs émettent des objections à la plupart des points... Inexactitude}}
Bien que son avis n'ait pas été suivi, Mr Berteaud accepte, avec Mr Avraméas, une mission de la DGRST (dont Mr Hubert Curien est devenu le Délégué Général) de contrôler la nouvelle machine si elle devait un jour fonctionner (1972).
::: {{rouge|Citons FREMIOT et GERBIER: « Nous avons reçus des explications satisfaisantes sur tous les points, à l’exception du tube à décharge de grande taille. ». Les lignes 401-402 du rapport de MM. BERNARD et LATARJET sont également en contradiction avec leur conclusion donnée en ligne 418 !}}
 
{{citation bloc|Nous sommes donc fondés à croire que, pour confirmer (ou infirmer) "l'effet Priore", la réalisation de la machine proposée, pour le devis indiqué, est un passage obligé.
On verra plus loin qu'en 1979 (soit sept années et quelques millions de N. Fr. perdus), la nouvelle machine ayant été un échec complet, on devait revenir (momentanément ?) à la suggestion. de 1972 de Mr Berteaud.}}
 
Cependant, dans l'hypothèse d'une confirmation, une fois l'effet reconnu et mieux compris, il serait certainement possible de construire des appareils efficaces plus simples et moins coûteux. Malheureusement personne, ni physicien, ni biologiste, ne semble actuellement disposer de renseignements suffisants pour concevoir de tels appareils.
 
Conclusion : Les motivations du projet nous paraissent honnêtes et acceptables. Nous demandons à avoir communication des nouveaux devis à venir pour pouvoir émettre un avis sur les coûts exacts. Dès maintenant, nous pouvons dire qu'il serait possible de réduire ces coûts au prix d'une diminution des performances prévues au projet (ce qui apparaissait comme une marque de défiance vis - à - vis des inventeurs), mais que cela ne peut aller jusqu'à la suppression de la "lampe", qui, faute de meilleures informations, nous paraît être l'élément capital de la technique Priore actuelle".
 
Mr Aigrain forme une commission qui, sous la présidence du Pr. J. Bernard, comprend MM Berteaud, Courrier, Delcroix, Denoix, Gerbier, Kellershon, Latarjet, Lwoff, Pautrizel, Samaille, Seligmann, Tubiana. '''Cette commission est réunie le 27 octobre 1971''' à la DGRST. Malgré les opinions défavorables exprimées nettement au sein de cette commission, malgré l'hostilité dont le Pr. Bricaud, doyen de la Faculté de Médecine de Bordeaux, a fait part, malgré le scepticisme que Mr Aigrain ne dissimule pas, mais, grâce à de fortes pressions politiques favorables (notamment de Mr Chaban-Delmas, maire de Bordeaux et Président du Conseil des Ministres), la DGRST dégage en 1972 une subvention de 3,5 M.F. pour permettre à Mr Priore de faire construire une nouvelle machine plus puissante par les Etablissements Leroy-Somer. MM Courrier et Lwoff soutiennent le projet d'une machine identique à la précédente qui serait mise à la disposition de chercheurs étrangers à l'équipe bordelaise.}}
 
::* {{rouge|Lignes 425 - 427 Erreurs}}
::: {{rouge|Les personnalités suivantes étaient aussi présentes à la réunion, (qui a eu lieu le 28 Octobre 1971 et non le 27): BADER, DORMONT, BARUCH, GANAS et VALADE. Absents de la réunion: DENOIX et SAMAILLE.}}
 
{{citation bloc|Après s'en être entretenu avec Mr Aigrain, Mr Berteaud écrit à Mr Chaban-Delmas que cette machine ne répond pas au souhait qu'il avait formulé en conclusion du travail ci-dessus cité. Il souhaitait la réalisation d'un appareil à paramètres variables, de même dimension que le précédent et de même puissance moyenne, dont le coût eut été d'environ 1,5 M.F. seulement. Il émet de sérieuses réserves sur la possibilité de fonctionnement de la version partiellement extrapolée finalement retenue qu'il considère comme une aventure technologique.
Lignes 295 - 297 Propos incohérents
Cette phrase est un non-sens.
 
Ligne 301 .... et un physicien bordelais A. M. Bottreau ... Propos un peu méprisant
A-J. Berteaud (C.N.R.S. de Thiais) est cité en étant directeur de recherches au C.N.R.S., etc., A.-M. Bottreau était, à cette époque, maître de recherches au C.N.R.S., spécialiste en hyperfréquences et plasmas, mais de Bordeaux...
 
Ligne 312 Avec la pleine collaboration de Monsieur Priore... Propos contradictoire
En contradiction avec le propos « demeurer dans le secret d’une sorte de clandestinité » de la ligne 240.
 
 
 
Ligne 331 ... les conclusions du rapport... Inexactitude
Le texte cité dans les lignes 333 à 373 est extrait du §5 du rapport final<ref> (52)</ref> de Berteaud et Bottreau qui s’intitule « Perspectives ultérieures pour la recherche en physique ». Il ne s’agit donc pas de « Conclusions ».
 
Lignes 333 - 370 Redondance
Cette très longe citation, qui n’apporte rien en particulier à l’intelligence du problème, est parfaitement résumée en une phrase (lignes 374 à 377).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lignes 376 - 377 Malgré une bonne analogie...
avec Lignes 406 - 407 ... ce dernier reconnaît qu’il n’a pas réalisé... Une contradiction logique
D’une part, MM. BERNARD et LATARJET affirment que l’appareil simple réalisé par BERTEAUD à Thiais émet un rayonnement très proche de celui de l’appareil PRIORE et d’autre part, BERTEAUD lui-même admet que l’environnement électromagnétique n’est pas le même (absence de la lampe à plasma, absence du champ magnétique principal, etc.)
 
 
 
Lignes 393 - 394 ... le 8 Janvier 1971. Erreur
Le rapport de MM. FREMIOT et GERBIER<ref> (53)</ref> est un compte rendu de leur entretien avec MM. PRIORE et RIBEAU du 8 Septembre 1971.
 
Ligne 396 ... celle qui a servi de 1957 à 1965, ... a été détruite. Erreur
Il ne s’agit pas de l’appareil utilisé de 1957 à 1965, qui a servi pour les expériences de DELMON, BIRABEN, RIVIERE, GUERIN, mais de l’appareil construit en 1965 - 1967 par la société LEROY-SOMER, sans respecter les consignes de PRIORE et qui n’a jamais fonctionné convenablement.
 
Ligne 397 Une machine est en fonctionnement,... Inexactitude
Le rapport de MM. FREMIOT et GERBIER dit le contraire: « Cette machine n’étant pas en état de fonctionner, le poste EDF étant démonté. »
 
Lignes 401 - 402 Les rapporteurs émettent des objections à la plupart des points...
Inexactitude
Citons FREMIOT et GERBIER: « Nous avons reçus des explications satisfaisantes sur tous les points, à l’exception du tube à décharge de grande taille. ». Les lignes 401-402 du rapport de MM. BERNARD et LATARJET sont également en contradiction avec leur conclusion donnée en ligne 418 !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lignes 425 - 427 Erreurs
Les personnalités suivantes étaient aussi présentes à la réunion, (qui a eu lieu le 28 Octobre 1971 et non le 27): BADER, DORMONT, BARUCH, GANAS et VALADE. Absents de la réunion: DENOIX et SAMAILLE.
 
Bien que son avis n'ait pas été suivi, Mr Berteaud accepte, avec Mr Avraméas, une mission de la DGRST (dont Mr Hubert Curien est devenu le Délégué Général) de contrôler la nouvelle machine si elle devait un jour fonctionner (1972).
 
On verra plus loin qu'en 1979 (soit sept années et quelques millions de N. Fr. perdus), la nouvelle machine ayant été un échec complet, on devait revenir (momentanément ?) à la suggestion. de 1972 de Mr Berteaud.}}
 
====Références====