« Affaire Priore/Le Comité de soutien » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
William Ellison (discussion | contributions)
William Ellison (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 15 :
En avril 1983 l’abbé Ducrot<ref>{{Archives Priore|id=1XLmE4n2EaltoSUUNYJljHEBeDtAODIfI |auteur=J. Ducrot|titre=Lettre adressée à R. Pautrizel le 24 avril 1983}}<br/>{{Archives Priore|id=13fCujnZ2xkspIJ3UsQzidXaLRflOHkpK |auteur=J. Ducrot|titre=Lettre d'information décrivante le Comité de soutien de la découverte d'Antoine Priore}}</ref>) fait circuler une note d’information décrivant le but du futur Comité. Le Dr Monnier dans une lettre ouverte<ref>{{Archives Priore|id=1QrU-yUzCjGSsFI0CUfiZCyCiwMy5Sx1W |auteur=Dr. Monier|titre=Lettre ouverte du 19 mai 1983}}</ref> invite les membres de l’association à écrire "en masse" aux députés, sénateurs etc.
 
La réunion constitutive<ref>{{Archives Priore|id=1Cn33UQUAnd4_hk64GP1hVE6SHp9FDNRd|auteur=Comité de soutien|titre=PV de la réunion constitutive le 25 mai 1983}}</ref>) et l’élaboration des statuts<ref>{{Archives Priore|id=1mtcwJEcqoRyf2nhDiZhHGA-b-DqUOdo8|auteur=Comité de soutien|titre=Statuts du Comité de soutien}}</ref> a eu lieu le 25 mai et l’enregistrement<ref>{{Archives Priore|id=11AIRkvoXS1Q9sv4hXZzFqprkRnUQU8nv|auteur=Comité de soutien|titre=Entegistrement de l'association le 2 juin 1983}}</ref> à la préfecture le 2 juin. Un article paru dans Sud-Ouest<ref>(6){{Archives Priore|id=1uhNj-1i9Pp3jtzGKHi_tdjXhCbf7-_BM|auteur=Sud-Ouest mai 1983|titre=Après la mort d'Antoine Priore : Souvenons-nous de Pasteur !}}</ref> annonce la création de l’association et l’existence d’une pétition<ref>(7){{Archives Priore|id=1LYQW6hYyGwL9Fj91vv8SINmHMgzeH69r|auteur=Sud-Ouest le 26 mai 1983|titre=Antoine Priore est mort : La pétition continue}}</ref> qui sera adressée au Président de la république.
 
Les membres fondateurs de l’association connaissaient tous le Pr Pautrizel et ses travaux. En plus, le Dr Dagréou avait lui-même travaillé avec Antoine Priore dans les années 60. Il traitait de nombreuses malades du cancer, y compris sa propre femme<ref>(8)</ref>, avec l’appareil d’Antoine Priore. Fort de cette expérience, le Dr Dagréou avait acquis l’intime conviction qu’une voie nouvelle dans le traitement du cancer était à la portée de la médecine. Il semble que le désir de former le comité a été la conséquence du décès d’un jeune homme de Gujan-Mestras, malade du cancer, associé à la conviction qu’un appareil Priore en fonctionnement aurait pu faire quelque chose pour lui...
Ligne 40 :
==Les premières actions==
 
La première action du Comité fut d’organiser une réunion<ref>{{Archives Priore|id=1nBe3d5gtNQ6KM6Ant-0SqT_-xAS3M9Aa|auteur=Comité de soutien|titre=Lettre circulaire du 16 juin 1983}}<br/>{{Archives Priore|id=145MuUx9Q-91Vk-K6UtoAEgiOmw33vKNH|auteur=ud-Ouest le 4 juillet 1983|titre=Comme le Messie...}}</ref> d’information le 2 juillet 1983 à GUJAN-MESTRAS avec l’équipe du Pr Pautrizel. Puis le comité a distribué partout en France un tract<ref>{{Archives Priore|id=1g6FNfaZ2E9D6X5oOAz1jhN1VGZKwt_Hl|auteur=Comité de soutien|titre=Tract : Ceci vous concerne...}}</ref> intitulé «''Ceci vous concerne !''» et qui décrivait la possibilité d’une voie nouvelle dans la lutte contre le cancer par le rayonnement Priore.
 
Entre juillet 1983 et la fin 1984 plus de {{unité|200000}} tracts auront été distribués. Très rapidement le nombre d’adhérents de l’association s’approche du millier<ref>{{Archives Priore|id=1n9nXVi_nSovr2P13iiQVTo8WSmEuozpr|auteur=J. Ducrot|titre=Lettre adressée à J-M. Graille le 9 septembre 1983}}</ref>.
Ligne 46 :
* L’intérêt suscité par leur travail auprès des estivants a incité le comité à organiser une autre conférence à Arès le 25 juillet, et à émettre d’autres tracts en août<ref>{{Archives Priore|id=1q67XWPcjh0Oac8Xf5a3fqHegWKt9akG3|auteur=Comité de soutien|titre=Tract: La machine Priore}}<br/>{{Archives Priore|id=1sic3hNLUIOg3SoB16WeFUiKX9W0nAFmc|auteur=Comité de soutien|titre=Tract: En quelques mots...}}</ref>.
 
* Le Pr Pautrizel donna une conférence à Bordeaux<ref>(13){{Archives Priore|id=1Mve0cE6s2ISMOEHJYDTPsF0kwbNd-fio|auteur=Sud-Ouest le 6 octobre 1983|titre=La machine de Priore: le professeur Pautrizel poursuit le combat}}</ref> le 4 octobre ; le Dr Dagréou en donna une au C.H.U. d'Angoulême ; Mme P. Chateaureynaud en donna une autre à Lourdes, etc.
 
* Des manifestations d’information furent organisées avec succès en 1984 à CoutrasGuîtres<ref>(14){{Archives Priore|id=1E76v6S9ZMU298h9BsOzHjyc7QlaFv8yl |auteur=Sud-Ouest le 24 avril 1984|titre=Premiers pas pour une association}}</ref>, à St. Vivien de Médoc<ref>{{Archives Priore|id=1X6ejGTezsfYa7drd7PouMB2qxMx_FNWu|auteur=J. Ducrot|titre=Lettre adressée à P. Chateaureynaud le 15 juin 1984}}</ref>, à Soulac, à Dax<ref>(16)</ref> et à Tulle<ref>{{Archives Priore|id=1Rzqkgy7tMLoZ0Q66cp553YSv6SmXYc0u|auteur=Comité de soutien|titre=Tract: Dossier Priore: une nouvelle affare Pasteur du 2 juin 1984}}</ref>, soit avec des membres de l’équipe du Pr Pautrizel, soit avec J-M. Graille. Il y eut aussi de nombreuses interventions dans diverses radios libres de la Région.
 
A son apogée l’association comptait deux mille membres.
Ligne 84 :
Même la requête de D. Mourgues<ref>{{Archives Priore|id=106uXXoB-cdFjdYuHZLZdX6dAzidGDzRi|auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à Y. Moreau le 24 mai 1984}}</ref>, pour savoir qui recevrait la pétition, resta sans réponse.
 
Alors commença un va et vient entre le comité et divers ministères: En juin 1984<ref>(27)</ref>, en janvier 1985<ref>{{Archives Priore|id=1L4WiqPKm2Zdsy0_K7q-xZx7W6cfhM5fw|auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à S. Bouic le 22 janvier 1985}}<br/>{{Archives Priore|id= |auteur=S. Bouic|titre= }}</ref>, en novembre et décembre 1985<ref>(29)</ref>, puis en janvier 1986<ref>{{Archives Priore|id=1M-xLimPlWmKoGDxTn_tLNxrih6kmLGvz|auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à H. Curien le 16 janvier 1986}}</ref>), H. Curien était alors ministre de la recherche. Une autre demande<ref>{{Archives Priore|id=1h88Ty4_DFhUaBUT3uih_HLWJTK-w3crQ|auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à F. Mitterrand le 24 février 1986}}</ref> fut faite auprès de François Mitterrand, appuyée<ref>(32)</ref> par [[w:fr:Philippe Madrelle|Philippe Madrelle]] (sénateur) et [[w:fr:Pierre Garmendia|Pierre Garmendia]] (député). La réponse<ref>(33)</ref> de [[w:fr:Jean Glavany|Jean Glavany]] (chef de cabinet du président) le 24 mars 1986, fut de mettre la demande en attente, mais elle restera finalement sans suite. En septembre 1986, puis en janvier 1987, François Mitterrand est encore sollicité par le comité<ref>(34)</ref> sans plus de succès<ref>(35)</ref>. Le comité commence alors à envoyer les feuilles des {{formatnum:140000}} signataires de la pétition à l’Élysée par petits paquets, sans jamais recevoir la moindre réponse. Le 18 septembre 1987, E. Bidault<ref>(36)</ref> demande à la présidence de transférer les feuilles de la pétition au ministère de la santé (Mme [[w:fr:Michèle Barzach|Michèle Barzach]]).
 
La demande formulée dans la pétition était assez anodine. On peut se demander pourquoi la Présidence de la république ne l’a pas fait accepter par un haut fonctionnaire avec les politesses d’usage, pour la classer ensuite comme bien d’autres.
Ligne 115 :
A partir de 1995, [[w:fr:Alain Juppé|Alain Juppé]] est maire de Bordeaux et également Premier ministre. Le comité ne manqua pas de le tenir aussi informé de ses actions<ref>(45)</ref>.
 
* Le 16 septembre le ministre de la santé en réponse<ref>(46){{Archives Priore|id=1W8RkN7UP74rECYlXdcxccUycH9SYd32Y|auteur=Journal Officiel le 16 septembre 1996|titre=Réponses des Ministres aux questions écrites}}</ref> à la question écrite de J. P. Delalande, député et membre de la commission des finances, promet d'être ''très attentif''.
* Le 14 novembre, le ministre de la recherche François d’Aubert, dans une réponse<ref>(47){{Archives Priore|id=190jVZUKxKt-UbTbXzjIpwSbEQK7-r_bG|auteur=Journal Officiel le 14 novembre 1996|titre=Réponses des Ministres aux questions écrites}}</ref> à l’Assemblée nationale à une question posée par Pierre Favre, député maire de Saint-Jean-d’Illac, manifeste son soutien. En effet, il débloque un crédit de {{unité|500000|F.}} pour l’équipe universitaire du Pr Jacques Joussot-Dubien !
 
Il ne serait pas juste d’attribuer ce revirement dans l’attitude ministérielle exclusivement aux actions du comité de soutien. Mais, il est certain que MM. Delalande, Favre et Juppé ont été sensibilisés à l’enjeu de l'affaire Priore par le comité et ils ont agi en conséquence. Cependant, le fait que MM. Favre (un ami de Mme Chateaureynaud) et d’Aubert faisaient partie du même groupe politique qu’Alain Lamassoure, ministre du budget, alors que ce dernier avait beaucoup œuvré auprès de Valérie Giscard d'Estaing en 1980<ref>(48)</ref> a certainement joué en faveur du déblocage des crédits.
 
===Références===
Ligne 144 :
}}
 
==Le COMITÉComité de soutien et T.F.1.==
 
Le 3 janvier 1984 le journal télévisé de T.F.1 cite la « ''machine de Priore'' » comme l’une des grandes escroqueries de ces dernières années. Le journaliste affirme qu’Antoine Priore a reçu {{unité|800|millions}} de centimes de subventions, puis il fait un amalgame avec l’[[w:fr:Affaire des Avions renifleurs|Affaire des Avions renifleurs]] et les largesses de la société pétrolière ELF.
 
Le lendemain, ''Le Monde'' et ''Le Quotidien du Médecin'' répètent<ref>(56)Le Monde le 4 janvier 1984<br/>{{Archives Priore|id=1P2lSYi0l09UpUcOfrX07b7eU8QZuPKLY|auteur=Quotidien du Médecin le 5 janvier 1984|titre=Avions renifleurs : les scientifiques victimes de la fausse science}}</ref> les affirmations de T.F.1. Les 11 et 22 janvier, d’autres<ref>(57)Le Monde le 11 janvier 1984<br/>{{Archives Priore|id=1XEpselwJmhNGF6t3yz_b1808Q5eZUKko|auteur=Le Monde le 22 janvier 1984|titre=Le pouvoir politique et la communauté scientifique}}</ref> articles sont publiés où le nom d'Antoine Priore est mêlé à un certain nombre d'escroqueries.
 
Le 4 janvier D. Mourgues adresse une lettre de protestation et de rectification à G. Fillioud, ministre des communications. Il envoie aussi des lettres circulaires<ref>{{Archives Priore|id=1xUMyJjDn4O6AIryNtchnm9WrjwYRdjgA|auteur=Comité de soutien|titre=Lettre circulaire du 4 janvier 1984 (a)}}<br/>{{Archives Priore|id=1BGPXiEWwx43536x0p-muDdYpdtONKcsX |auteur=Comité de soutien|titre=Lettre circulaire du 4 janvier 1984 (b)}}<br/>{{Archives Priore|id=1YSBoku8NfLIxLErwj35PEZLv_ARp3q6Q|auteur=Comité de soutien|titre=Lettre circulaire de février 1984}}</ref> aux membres de l’association en les invitant à écrire eux-mêmes au ministre, au président de T.F.1 et à Mme Michèle Cotta, présidente de la Haute Autorité Audiovisuelle.
Ligne 178 :
D’abord, la mairie de Bordeaux est ‘dérangée’ par les activités du comité de soutien. Les choses sont clarifiées par une correspondance entre le Pr Pautrizel<ref>(66)</ref> et Jacques Chaban-Delmas<ref>(67)</ref>. Finalement, le maire de Bordeaux souhaite<ref>(68)</ref> que le comité de soutien évite de raviver les polémiques pour jouer le rôle de trait d’union entre l’équipe du Pr Pautrizel et G. Chavanes.
 
Daniel Mourgues, président du comité de soutien avait déjà pris contact<ref>(69){{Archives Priore|id=1ZbTUeBRLcx-GgbvY-GLyl6I2qSwdzzNT|auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à G. Chavanes le 6 juillet 1983}}</ref> avec la société LEROY-SOMER en juillet 1983 pour conjuguer les efforts du comité avec ceux de G. Chavanes. Ce dernier, lors d’une entrevue pour la télévision<ref>(70)</ref>, prétendit connaître le « ''Secret Priore'' » et réclamait une somme de 20 millions de Francs.
 
A partir de juillet 1983 un certain nombre de contacts ont eu lieu entre le comité et la société LEROY-SOMER. Finalement, en décembre 1983, MM. Chavanes et Ribeau ont accepté de rencontrer D. Mourgues accompagné de Mme Chateaureynaud, le Dr J-P. Daulouède et du Dr B. Murzeau<ref>(71){{Archives Priore|id=1VSf-dcu6C-HRBUJlQWM8bZomy1VcAtzw|auteur=D. Mourgues|titre=CR entretien avec Chavanes, Ribeau etMourgues, Chateaureynaud, Daulouède - décembre 1983}}</ref>. MM. Chavanes et Ribeau continuèrent à affirmer que la remise en route de l’appareil était seulement une question d’argent. Le comité<ref>(72){{Archives Priore|id=1ieY1CM9kzYA2bpSXXsV94R8vX_GAF2Un|auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à G. Chavanes le 30 janvier 1984}}</ref> proposa alors d’organiser une souscription nationale pour venir en aide à la société LEROY-SOMER à condition que G. Chavanes assure, par écrit:
 
* que sa société serait capable de faire fonctionner un appareil Priore si seulement elle avait les moyens financiers nécessaires,
Ligne 186 :
* qu'en cas d'échec, elle permettra un accès libre aux appareils d’Antoine Priore à Floirac pour les physiciens universitaires.
 
Il est certain que le comité de soutien, avec {{formatnum:2000}} membres très motivés, aurait pu collecter facilement quelques millions de francs rapidement. Étrangement, au vu des conditions énoncées, P. Ribeau refuse<ref>(73)</ref> tout apport financier rassemblé par le comité ! Tout comme il refuse, un peu plus tard, une autre offre de partenariat qui arrive par le biais du comité: elle émane du ministre de la santé cubaine qui souhaitait collaborer avec les scientifiques et industriels français pour construire un appareil Priore à La Havane...<ref>(74)Daniel Mourgues : communication orale.</ref>.
 
Le 13 mai 1986<ref>(75){{Archives Priore|id=1Myab1ZVO4nUec-kQLwz3nuQ-SsZaQhxB|auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à G. Chavanes le 7 avril 1986}}<br/>{{Archives Priore|id= |auteur=G. Chavanes|titre= }}</ref>, deux membres du comité, MM. Bidault et Chauvin, rencontrent G. Chavanes, alors ministre de l'industrie, à Paris. Lors de cet entretien G. Chavanes leur déclara très clairement qu'il ne fera rien en tant que ministre pour faciliter le déblocage de l'affaire.
 
Depuis cette date, les relations entre le comité de soutien et la société LEROY-SOMER se sont effritées<ref>(76){{Archives Priore|id=1pk5pMbZpuSn3n3ZNN2jXBa4xviPNfAzs |auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à P. Ribeau le 17 septembre 1984}}<br/>{{Archives Priore|id=1AQtI581AP1MBaaQN0uRE5R6Qoiy-N9ne |auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à P. Ribeau le 22 janvier 1985}}<br/>{{Archives Priore|id=18g9XlSTyRAIyQqal2H0IdFnXxc2t_b1R |auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à G. Chavanes le 3 septembre 1985}}<br/>{{Archives Priore|id= |auteur=G. Chavanes|titre=Lettre adressée à }}<br/>{{Archives Priore|id=1TM9-1DS22jmm8Fc_FPUcNE_PRzIfI2rk |auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à G. Chavanes le 12 octobre 1985}}</ref> au fur et à mesure que les affirmations de G. Chavanes et de P. Ribeau s'avéraient de moins en moins crédibles.
 
L’équipe universitaire<ref>(77)</ref>, constituée par le Pr Joussot-Dubien en 1985, sous l’impulsion du Pr Pautrizel avec l'appui du Pr Pacault et MM. Madrelle, Rousset et Savary (conseil général de la Gironde), était censée étudier le ''rayonnement PRIORE'' à la faculté des sciences de Bordeaux et reconstruire un appareil Priore. Pour accomplir cette tâche elle a reçu une importante subvention du conseil général.