« Affaire Priore/Le Comité de soutien » : différence entre les versions

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Entre mai 1983 et mai 1984, grâce à un travail acharné de sensibilisation (Tracts, conférences, comités locales etc.) plus de {{formatnum:140000}} personnes ont signé cette pétition.
 
Au moment de présenter la pétition au Président de la république, François Mitterrand, le comité de soutien rencontra un écueil de taille. En effet, le président du comité commença par écrire<ref>{{Archives Priore|id=17Z0yjUMzw-jH1MUl4JGjJNuCt9hQk6cm|auteur=D. Mourgues|titrtitre=Lettre adressée à F. Mitterrand le 24 janvier 1984}}</ref> à François Mitterrand, mais sa lettre resta sans réponse. L’abbé J. Ducrot<ref>{{Archives Priore|id=1V3nZ1FrGmayPuuZUSWI3m_DF2yYS0GFe|auteur=J. Ducrot|titre=Lettre adressée à F. Mitterrand le 7 mai 1984}}</ref> écrit également au Président le 7 mai 1984, ainsi que au maire de Gujan-Mestras, M. Bezian, en sollicitant un rendez-vous pour que le comité remette sa pétition.
 
La réponse<ref>(25)</ref> de la Présidence de la république, du 16 mai, fait état du refus de recevoir le comité. Celui-ci doit s’adresser au ministre de la santé.
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Même la requête de D. Mourgues<ref>{{Archives Priore|id=106uXXoB-cdFjdYuHZLZdX6dAzidGDzRi|auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à Y. Moreau le 24 mai 1984}}</ref>, pour savoir qui recevrait la pétition, resta sans réponse.
 
Alors commença un va et vient entre le comité et divers ministères: En juin 1984<ref>(27)</ref>, en janvier 1985<ref>{{Archives Priore|id=1L4WiqPKm2Zdsy0_K7q-xZx7W6cfhM5fw|auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à S. Bouic le 22 janvier 1985}}<br/>{{Archives Priore|id= |auteur=S. Bouic|titre= }}</ref>, en novembre et décembre 1985<ref>(29)</ref>, puis en janvier 1986<ref>{{Archives Priore|id=1M-xLimPlWmKoGDxTn_tLNxrih6kmLGvz|auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à H. Curien le 16 janvier 1986}}</ref>), H. Curien était alors ministre de la recherche. Une autre demande<ref>{{Archives Priore|id=</ref> fut faite auprès de François Mitterrand, appuyée<ref>(32)</ref> par [[w:fr:Philippe Madrelle|Philippe Madrelle]] (sénateur) et [[w:fr:Pierre Garmendia|Pierre Garmendia]] (député). La réponse<ref>(33)</ref> de [[w:fr:Jean Glavany|Jean Glavany]] (chef de cabinet du président) le 24 mars 1986, fut de mettre la demande en attente, mais elle restera finalement sans suite. En septembre 1986, puis en janvier 1987, François Mitterrand est encore sollicité par le comité<ref>(34)</ref> sans plus de succès<ref>(35)</ref>. Le comité commence alors à envoyer les feuilles des {{formatnum:140000}} signataires de la pétition à l’Élysée par petits paquets, sans jamais recevoir la moindre réponse. Le 18 septembre 1987, E. Bidault<ref>(36)</ref> demande à la présidence de transférer les feuilles de la pétition au ministère de la santé (Mme [[w:fr:Michèle Barzach|Michèle Barzach]]).
 
La demande formulée dans la pétition était assez anodine. On peut se demander pourquoi la Présidence de la république ne l’a pas fait accepter par un haut fonctionnaire avec les politesses d’usage, pour la classer ensuite comme bien d’autres.