« Affaire Priore/S.O.V.I.R.E.L. » : différence entre les versions

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==La S.O.V.I.R.E.L. et la S.E.R.A.P.==
 
La S.O.V.I.R.E.L., actionnaire minoritaire dans la S.E.R.A.P., n’avait aucun représentant ni dans le conseil d’administration, ni dans le comité de surveillance et elle n’a pris aucune partie dans les décisions stratégiques et désastreuses des dirigeants de la S.E.R.A.P. Les relations avec la filiale de LEROY-SOMER étaient celles d’un fournisseur qui a pris un pari sur des bénéfices commerciaux éventuels. La S.O.V.I.R.E.L. facturait ses fournitures à la S.E.R.A.P. Ces factures serviront comme apporte en nature à la S.E.R.A.P. au moment d’un éventuel appel de fonds. En plus, la S.O.V.I.R.E.L. a désigné un de ses ingénieurs, Pierre Genty, d’être le responsable technique à Floirac. (M. Genty était quasiment en permanence au chantier pendant huit ans). Les liaisons administratives entre Floirac et le siège sociale de la S.O.V.I.R.E.L. étaient assurées par R. Gousset. MM. Genty et Gousset assistaient, comme représentants de la S.O.V.I.R.E.L., aux réunions de chantier et aux réunions administratives de la S.E.R.A.P. Pour certaines réunions extraordinaires d’autres cadres (MM. Hudson, Régis, Lefort etc.) de la maison mère descendaient à Bordeaux<ref>(71){{Archives Priore|id=1zE5A7xAnnAMTQbXkhS_fT6jbZbcAXWZ4 |auteur=H. Hudson |titre=Lettre adressée à A. Priore le 14 novembre 1972 }}<br/>{{Archives Priore|id=1kmowbeGHYV5-H5PH6We7kJnXh5ZQphhj |auteur=D. Lefort |titre=Lettre adressée à R. Pautrizel le 22 décembre 1972}}<br/>{{Archives Priore|id=1l2W14YbbvlN1Ng5AOp_oWhwqcllSHEyT |auteur=R. Pautrizel |titre=Lettre adressée à D. Lefort le 28 décembre 1972 }}<br/>{{Archives Priore|id=1JhIXUZUc4Q6bJAL-CjDLnVbPJoYKmR1F |auteur=J. Régis |titre=Lettre adressée à R. Pautrizel 9 février 1973 }}</ref>.
 
En même temps que leurs relations commerciales avec la S.E.R.A.P. les cadres de la S.O.V.I.R.E.L. maintiennent leurs relations privilégiées avec Antoine Priore<ref>(72){{Archives Priore|id=1SUEBAdCK_D1OTBiZVhp2d7ngpkr-wWJH |auteur=P. Vène |titre=Note pour J. Régis et R. Pautrizel du 21 octobre 1975 }}<br/>{{Archives Priore|id=1RgzZ20syhkPuhMgK7uHjMA6Zzwj5qsy9 |auteur=J. Régis |titre=Lettre adressée à R. Pautrizel le 23 octobre 1975 }}<br/>{{Archives Priore|id=1q0OxxU1yMkrwRbIcD7vZ3DStqqeQkPyn |auteur=R. Courrier |titre=Lettre adressée à J. Régis le 18 février 1975 }}<br/>{{Archives Priore|id=17C9-Nl359Sh5yG4U91Zciyls9C5uidxr |auteur=A. Priore |titre=Lettre adressée à J. Régis le 31 octobre 1975 }}<br/>{{Archives Priore|id=12m9-DwZOm4czbNHghBvm2TdZt9ZwrDJ6 |auteur=R. Pautrizel |titre=Lettre adressée à R. Gousset le 19 novembre 1979 }}</ref>. D’abord, il y a des fournitures de verrerie pour l’appareil « P4 », qui était la propriété personnelle d’Antoine Priore. Puis il y a des conseils et actions pour protéger les intérêts d’Antoine Priore vis-à-vis la S.E.R.A.P. Le service juridique de la S.O.V.I.R.E.L.<ref>(73){{Archives Priore|id=1o3EPCpioSHXWLrnVmXJcKgYZ2qAfLXkE|auteur=P. Touchais|titre=Note pour la Direction de la SOVIREL du 29 décembre 1972}}</ref> a relevé une situation, inscrite dans les statuts de la S.E.R.A.P., qui obligera Antoine Priore de souscrire en numéraire pour l’augmentation du capital de la S.E.R.A.P. et pas en apporte d’invention. La situation financière d’Antoine Priore rendait une telle éventualité impossible. MR. Gousset a même pris conseil auprès d’un avocat à Bordeaux, Me Bladier. Ce dernier s’étonne<ref>(74){{Archives Priore|id=1Q3SzZOIQBFpyYGkuiaWhVVFAilxBIIbE|auteur=P. Bladier|titre=Lettre adressée à A. Priore le 6 avril 1973}}<br/>{{Archives Priore|id=1wvAIC13OzrB7rKAh1S9Abcf0ChliSU0x| auteur=R. Gousset|titre=Note pour D. Lefort du 10 avril 1973 }}</ref> que la convention en question écarte une disposition impérative de la loi favorable à Antoine Priore. Par la suite le service juridique de la S.O.V.I.R.E.L. propose<ref>(75){{Archives Priore|id=1e0b5Cb40B_Xph6NKPIfsldRe0a1mIpXS |auteur= A-M. Gillet|titre=Note pour R. Gousset du 26 avril 1973 }}<br/>{{Archives Priore|id=1Bpxn98YDmqaggyIhDQnX2bY7ybO6YOtc |auteur= J-L. Fousse|titre=Note pour D. Lefort du 13 février 1974 }}</ref> des solutions plus favorables à Antoine Priore.
 
En général l’association entre la S.O.V.I.R.E.L. et la S.E.R.A.P. passe sans incidents majeurs, car le S.O.V.I.R.E.L. ne participe pas dans les décisions de la S.E.R.A.P. Vers la fin, en 1978 M. Régis essaie<ref>(76){{Archives Priore|id=1rD-CqXpvuj4W7WTTyIwVwJ4LESnAsRjR |auteur=J. Régis|titre=Note pour la Direction de la SOVIREL du 25 janvier 1978}}<br/>{{Archives Priore|id=1n90nVqB_ZeSPzg9KKPQ5eV12vo-qkpmF |auteur=J. Régis|titre=Lettre adressée à R. Pautrizel le 3 janvier 1978}}<br/>{{Archives Priore|id=1Pz4doY5pbUvBLQJP0xHLXw3UmeXXU80G |auteur=J. Régis|titre=Lettre adressée à H. Gossot le 16 février 1978}}</ref> d’exposer ses idées sur la commercialisation des appareils (petits appareils pour l’expérimentation animale etc.), mais c’est trop tard. Le dernier sursaut de la S.E.R.A.P. était une tentative de faire entrer des liquidités par la commercialisation des cabines d’ionisation conçues par Antoine Priore. Il y a eu une convention<ref>(77){{Archives Priore|id=1hhqiIUFwOHB1m10w491K9M1f5648_xSc|auteur=S.E.R.A.P.|titre=Convention entre SERAP et SOVIREL du 30 octobre 1979}}</ref> entre Corning Glass Inc., la maison mère, et la S.E.R.A.P. pour l’exploitation, mais, faute d’homologation aucune vente a eu lieu. La S.E.R.A.P. était dissoute par anticipation le 4 mai 1981.
 
===Références===