« Affaire Priore/S.O.V.I.R.E.L. » : différence entre les versions
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Un des problèmes majeur était le fait qu'Antoine Priore refuse, avec raison, de signer une licence avec la S.E.R.E.S.O. qui n'était pas de tout favorable à ses intérêts. Après des négociations un contrat fut établi et Antoine Priore le signa le 28 décembre 1966. Lors de la signature quelques dernières modifications manuscrites furent apportées aux trois exemplaires de ce contrat. Les modifications furent paraphées par G. Chavanes et par Antoine Priore. Au lieu d'apporter une tranquillité dans leurs relations, ce contrat était le départ d'une controverse supplémentaire.
En janvier 1967 G. Chavanes<ref>
* Sur la copie<ref>{{Archives Priore|id=1BVTqRsoTDT8zQWWZjDYJUIhThYqnn3FP|auteur=S.E.R.E.S.O.|titre=Contrat du 28 décembre 1966 (a)}}</ref> de G. Chavanes, la version qu'il avait enregistré, Article 1, page 2 figure en manuscrit : ''Un mot nul'' et le mot ''notamment'' intercalé entre ''.. et en vue uniquement des applications thérapeutiques concernant notamment le cancer humain et animal.'' Cet ajout est paraphé « GC » et « AP ». ''
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P. Vène pense que les deux versions des contrats qu'il a reçus ne sont pas tapés avec la même machine. Il signale<ref>{{Archives Priore|id=1M9uWHsDI5nZOt7-QhS8hnAllpDwdfEi0|auteur=P. Vène |titre=Lettre adressée à G. Chavanes le 30 janvier 1967}}<br/>{{Archives Priore|id=11eMAZ44pByOv95_d9XWuDUa_traYiEnu|auteur=P. Vène |titre=Lettre adressée à A. Priore le 7 février 1967}}<br/>{{Archives Priore|id=11W9_68xwhZHGSeW2coHNkZ-6hqZHrGM1|auteur=P. Vène |titre=Lettre adressée à G. Chavanes le 9 février 1967}}<br/>{{Archives Priore|id=1kODHIx6ASAmMO3Ii3xzmDXDViqvoHvwk|auteur=P. Vène |titre=Lettre adressée à A. Priore le 9 février 1967}}</ref> ces différences à G. Chavanes et à Antoine Priore.
En réponse, G. Chavanes affirme<ref>
Nous ne sommes pas compétents d'apprécier la portée juridique de ses variations manuscrites. A priori, ils semblent être anodins, mais une chose est certaine, Antoine Priore avait le sentiment d'être 'roulé' une fois de plus, à tel point qu'il envisageait de déposer des nouveaux brevets à son nom, en dehors de la société S.E.R.E.S.O.
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Ce climat de "petite guerre" entre Antoine Priore et le personnel de la société LEROY est aussi décrit par P. Genty<ref>52)</ref>, dans un compte rendu d'une visite qu’il a fait à Floirac en mars 1967.
Dans ce même moi de janvier 1967, sous l'impulsion du Pr Maréchal, la D.G.R.S.T. accepte<ref>
La S.O.V.I.R.E.L. propose<ref>
Le 30 juin 1967, P. Vène propose<ref>
Le conflit entre Antoine Priore et les dirigeants de la maison LEROY-SOMER s’aggrave et le 7 juillet 1967 il démission<ref>
Le 14 mai 1968, G. Chavanes écrit<ref>
Ce contretemps provoque la colère de P. Ribeau et de G. Chavanes, qui accusent<ref>(61)</ref> la S.O.V.I.R.E.L. de mauvaise volonté. Malgré une confirmation de la demande<ref>(62)</ref>, aucune commande ferme n’est faite par la S.E.R.E.S.O., qui d'ailleurs n'a plus aucune activité jusqu'à sa dissolution, le 7 juillet 1969.
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