« Affaire Priore/S.O.V.I.R.E.L. » : différence entre les versions

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La collaboration de la société S.O.V.I.R.E.L. avec Antoine Priore ne fut pas limitée aux questions techniques de la verrerie. L'implication personnelle de MM. Vène et Borocco les amenaient à aider Antoine Priore en dehors d'un cadre strictement commercial et en particulier de faire valoir sa découverte. Par exemple:
: - P. Vène aida Antoine Priore dans la rédaction de son premier brevet en 1961 et c'est certainement lui qui l'a mis en contact avec le cabinet De Boisse qui gérera tous les brevets d'Antoine Priore<ref>{{Archives (9)Priore|id=1cVBHGJTjNgLRpydZzCEtpteT70nlsCGn|auteur=P. Vène|titre=Note pour la Direction de la SOVIREL du 13 octobre 1965}}</ref>.
 
:- Le directeur du laboratoire de recherches de Saint-Gobain, I. Peychès, à la demande de M. Borocco, a été envoyé le 24 septembre 1962, puis le 14 mars 1964 chez Antoine Priore pour examiner son appareil et de mesurer quelques paramètres électromagnétiques. Il détermina la distribution spatiale du champ magnétique principal et constate que l'appareil ne produit ni rayons X, ni rayons gamma<ref>(10)</ref>.
 
:- P. Vène et I. Peychès voient la nécessité qu’Antoine Priore fasse des publications scientifiques. Donc, en 1963, ils l'encouragent et l'aident<ref>(11){{Archives Priore|id=1wg2oeOcK-hanv-k4ACTxPHivVJoA6uir|auteur=P. Vène|titre=Commentaires sur un projet de publication d'Antoine Priore du 23 juin 1963}}<br/>{{Archives Priore|id= |auteur=I. Peychès|titre= }}</ref> à rédiger des textes qui décrivent sommairement l'appareil et quelques résultats biologiques obtenus. Malheureusement les textes en question, très probablement les documents<ref>(12)</ref>, ne seront jamais publiés.
 
:- En 1964 M. Borocco a chargé<ref>(13)</ref> M. Piganiol (ancien délégué général à la recherche, membre de l'Académie des sciences et employé par Saint-Gobain pour entretenir les relations avec l'administration) de demander conseil auprès du Pr Tréfouël, Président de l'Académie des sciences, directeur de l’Institut Pasteur<ref>(14)</ref>. Ce dernier, très logiquement, conseille Antoine Priore de publier un long article, dans un journal de physique, décrivant son appareillage, puis il acceptera des 'notes' pour l'Académie des sciences décrivant les résultats biologiques obtenus avec l’appareillage. Malheureusement, Antoine Priore ne suit pas ce conseil. Il veut d'abord publier des observations biologiques, pour 'faire date'<ref>(15)</ref>, sans décrire son appareil.
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:- Ivan Peychès<ref>(16)</ref> en mai 1964, après avoir vu personnellement les premiers résultats sur les expériences de Villejuif et après avoir fait ses mesures de l'ambiance électromagnétique de l'appareil, conseille vivement à Antoine Priore de faire des expériences contrôles inattaquables et de procéder à des expériences qui démontreront la nécessité de chaque élément de son appareil.
 
:- Après la présentation des travaux de Rivière, Guérin, Priore, Berlureau et Fournier à l'Académie des sciences par le Pr Courrier en décembre 1964 puis en février et mars 1965, MM. Vène et Peychès les soutiennent pour les demandes de subventions auprès du ministre de la recherche<ref>(17)</ref>. Ils conseillent<ref>(18){{Archives Priore|id=1tkmFqKMYEoo0F79BmJ3wiOloN-BVfOTa|auteur=P. Vène|titre=Lettre adressée à F. Berlureau le 3 mars 1965}}<br/>{{Archives Priore|id= |auteur=I. Peychès|titre= }}</ref> Antoine Priore, en toute logique, mais très vivement et amicalement, de ne plus être cachottier et de faire des expériences animales qui sont irréprochables.
 
De son côté, Antoine Priore tient<ref>(19)</ref> les cadres de S.O.V.I.R.E.L. informés des expériences en cours, et réciproquement P. Vène<ref>(20){{Archives Priore|id=1DTb-cAU9YHlRwgj4Dgx2de6bmcbuXXAo|auteur=P. Vène|titre=Note pour Priore du 2 mars 1965}}<br/>{{Archives Priore|id=1sFTqaEYDYm8Vzr1IE48h2zwb6MIEdBAM|auteur=P. Vène|titre=Lettre adressée à A. Priore le 12 mars 1965}}</ref> utilise les ressources d'information de sa société pour tenir Antoine Priore au courant des industriels qui semblent être sur la même piste que lui, de trouver et faire acheter par la S.O.V.I.R.E.L. des composants électroniques dont Priore a besoin pour ses émetteurs. Quant à Ivan Peychès, jusqu'à la fin de sa vie, il était toujours prêt à apporter son aide à Antoine Priore<ref>(21)</ref>. Cette confiance entre Antoine Priore et le personnel de la S.O.V.I.R.E.L. était constante tout le long de sa vie.
 
Dans la période décrite dans les deux sections suivantes la S.O.V.I.R.E.L. sera en relation avec deux sociétés commerciales: la S.E.R.E.S.O. et la S.E.R.A.P., dont Antoine Priore était un actionnaire minoritaire. Pendant leurs contacts avec les dirigeants de ces sociétés, la direction de la S.O.V.I.R.E.L. serait toujours en possession de deux canaux d'information: