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===Les cancérologues contre Antoine Priore===
Il est vrai que parmi les priorephobes les plus acharnés se trouvaient bon nombre de cancérologues parisiens (MM. Latarjet, Bernard, Mathé, Lacassagne,…) et bordelais (MM. Lachapèle, Reboul, Lagarde,…). Mais il est également vrai que parmi les priorephiles se trouvaient bon nombre de cancérologues parisiens (MM. Guérin, Rivière, Grabar, Lwoff,…). Le Pr GRABARGrabar, directeur du centre anti-cancer de Villejuif avait même obtenu des crédits pour l’achat d’un appareil PRIOREPriore en 1965<ref>[[Affaire Priore/IRSC|L'I.R.S.C. de Villejuif et Antoine Priore]]</ref>. L’appareil devait être installé à Villejuif et utilisé par le Pr LATARJETLatarjet. Malheureusement, l’appareil construit par P.Paul RIBEAURibeau de la société S.E.R.E.S.O., filiale de LEROYLeroy-SOMERSomer, ne donnait pas les résultats biologiques escomptés<ref>[[Affaire_Priore/Leroy-Somer#La_période_S.E.R.E.S.O.|La période S.E.R.S.O.]]</ref> et Antoine PRIOREPriore bloquait la transaction. Évidement cette action alimentait le climat de suspicion et rendait plus difficile la tâche des cancérologues priorephiles parisiens.
 
Avant de devenir complètement priorephobes les cancérologues bordelais ont donné à Antoine Priore l’occasion de montrer l’efficacité de son appareil.
 
* Le Pr. Lachapèle (directeur de la fondation Bergonié) était d’accord<ref>(38){{Archives Priore|id=18Rnr7dM74eRCe89WTv6iDC6CW5v0qQHd|auteur=F.Tayeau|titre=Lettre adressée à Gilbert Leroi le 9 février 1962}}</ref> pour mettre un local à la disposition d’Antoine Priore à la fondation Bergonié pour faire des expériences animales. Antoine Priore refusait cette offre pour deux raisons : D’abord, la difficulté matérielle de déménager ou de reconstruire son appareil à la fondation Bergonié et surtout son désir de « garder son secret » à l’abri des regards.
 
* Le Pr Reboul acceptait le principe de laisser Antoine Priore traiter certains patients<ref>(39){{Archives Priore|id=1TlzOGSbKk--jXg8tr_D-ZcRAFvmxbFxl|auteur=H. Dagréou|titre=Lettre adressée à F. Tayeau le 23 novembre 1961}}</ref>. Malheureusement, l’administration hospitalière refusait<ref>(40){{Archives Priore|id=1LeGn2saGO8-HRYnUoL95qtB-cjBEPgc4|auteur=F. Tayeau|titre=Lettre adressée à H. Dagréou le 16 décembre 1961}}</ref> de prendre la responsabilité du transport des patients entre la fondation Bergonié et le domicile privé d’Antoine Priore. Si seulement l’appareil a été dans un hôpital public…
 
* Le Pr Lagarde (directeur de la fondation Bergonié) participait aux travaux de [[Affaire Priore/La commission de 1969|la commission de contrôle de 1969]], a signé le rapport final<ref>(42)[[Affaire Priore/La commission de 1969|La Commission de contrôle de mai 1969]]</ref> attestant aux résultats biologiques du rayonnement Priore sur des souris infestées avec des trypanosomes et il a fait des observations personnelles sur les souris ainsi traitées<ref>(43)</ref>. Sa méfiance ultérieure venait, très probablement, du fait que la subvention de la D.G.R.S.T. destinée à construire un appareil expérimental fiable et de faire des expériences de contrôle sur divers modèles du cancer étaient utilisée par la société LEROYLeroy-SOMERSomer pour construire le M600.
 
Certes, l’attitude ultime des cancérologues priorephobes était anti-scientifique, et pour certains, dépassait la limite de l’honnêteté, mais on ne peut pas raisonnablement évoquer une cabale protectionniste de leur part contre Antoine Priore.