« Affaire Priore/Diverses rumeurs » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
William Ellison (discussion | contributions)
William Ellison (discussion | contributions)
Ligne 163 :
Cette rumeur semble être le fruit d’une imagination à court d’idées réalistes pour expliquer l'immobilité de la situation à partir de 1983. Cependant, sans avoir des preuves formelles, il y a des fortes présomptions que, effectivement, la « raison d’état » a joué un rôle néfaste pour l’affaire Priore !
 
A la fin de son livre « Dossier Priore », publié en 1984, J-M. Graille lance un cri de cœur et un appel au Président de la république comme étant la seule personne capable de débloquer la situation. Car après le rapport tronqué et très partial de MM. J. Bernard et R. Latarjet<ref>(30)[[Affaire Priore/Le rapport Bernard-Latarjet|Le rapport Bernard-Latarjet]]</ref>, écrit sous l’égide de l’Académie des sciences, seulement François Mitterrand pouvait passer outre et relancer les travaux avec l’appareil Priore avec des moyens adéquats.
 
Cet appel de J-M. Graille, les lettres du comité de soutien de la découverte d’Antoine Priore<ref>{{Archives (31)Priore|id=17Z0yjUMzw-jH1MUl4JGjJNuCt9hQk6cm|auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à F. Mitterrand}}</ref>, une pétition avec {{formatnum:140000}} signatures, un appel<ref>(32){{Archives Priore|id=1Snr7Njsac6AcfelLsC2gx2VIKW7Aw5wU|auteur=R. Plantin|titre=Lettre adressée à F. Mitterrand le 29 mai 1984}}</ref> des anciens collaborateurs d’Antoine Priore (MM. Plantin, Prémont, Martinez et Léglise) adressées à F. Mitterrand restaient sans réponse. Des contacts privés par des amis proches du Président ([[w:fr:Roland Dumas|Roland Dumas]], [[w:fr:Philippe Madrelle|Philippe Madrelle]], etc.) n’aboutissent à rien.
 
Cependant, le 14 mai 1986, Mme [[w:fr:Danielle Mitterrand|Danielle Mitterrand]] reçoit<ref>{{Archives Priore|id=1T3nU2VB9_pzGZH7IrX4f-C2QD11VKbbJ|auteur=D. Mitterrand|titre=Invitation à déjeuner à l'Elysée le 14 mai 1986}}</ref> au Palais de l'Élysée le Pr R. Pautrizel, Mme P. Chateaureynaud et le Dr J-P. Daulouède<ref>(33){{Archives Priore|id=1Qy9mDRhqtA5Er08NWwF6_l64n-pF_4QB|auteur=R. Pautrizel|titre=Lettre adressée à D. Mitterrande le 26 avril 1986}}<br/>{{Archives Priore|id=18bjpp43GLEWQvMx1QQfL8RKplYoZkHZq|auteur=R. Pautrizel le 23 mai 1986}}</ref>. Elle est parfaitement au courant de l’histoire de l’affaire Priore et des enjeux pour une éventuelle thérapeutique humaine. Elle les informe que, malgré l’importance du sujet, le Président n’interviendra pas dans l’Affaire Priore, pour des raisons qu’elle ne peut pas divulguer. La situation restera bloquée.
 
Avec du recul nous pouvons deviner, peut-être, la raison derrière cette fin de non-recevoir de la part de François Mitterrand. En 1984, le cancer qui l’emportera était déjà bien déclaré, mais l’existence de sa maladie était effectivement un ''secret d'État''. Cependant, dans certains milieux journalistiques et politiques la rumeur de sa maladie était chouchoutée vers la fin de 1982. Le Président a été mis au courant de l’affaire Priore par Roland Dumas et R. Mayet a plusieurs reprises pendant l’année 1982. Il a choisi d’être soigné par l’hormonothérapie.