« Affaire Priore/Diverses rumeurs » : différence entre les versions

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Les premières aides officielles pour les recherches de Priore étaient accordées par la D.R.M.E., la recherche militaire, au Pr. Pautrizel de 1969 - 1973 et à MM. Bereaud et Bottreau en 1970 - 1971.
 
Le colonel Ganas, responsable des recherches biologiques à la D.R.M.E., était un ancien de [[w:fr:École du service de santé des armées de Bordeaux|Santé Navale de Bordeaux]] et connaissait bien Pautrizel. Pour justifier l’attribution des contrats de recherches aux travaux de Priore le colonel Ganas appuyait, dans une fiche d’information pour la presse<ref>{{Archives Priore|id=1Tzjr8IiHdVovU3Kv9SyC3h0lQNboL8jz|auteur=Col. Ganas|titre=Fiche de presse du 5 mai 1971}}</ref>, sur une déclaration du ministre des armées, Michel Debré, faite en décembre 1970 dans une entrevue pour ''La Recherche''<ref>{{Archives (14)Priore|id=1TOkx0JOys7BzCyM7NLz2h6nrn96dYMW6|auteur=La Recherche décembre 1970|titre=La recherche militaire en France}}</ref> : {{Citation bloc|''Si un projet d’importance nationale, qui mérite d’être soutenu et qui ne trouve pas un financement classique, les militaires de la défense nationale le financera...''}}
 
En plus, le général Michel Gense, chargé du budget de l’armée de l’air, proposait<ref>{{Archives Priore|id=1xd-H_9yCWtQE6IH6mxqjrAPSbdw_lGCO|auteur=Gen. Gense|titre=Lettre adressée à R. Pautrizel le 12 juillet 1968}}<br/>{{Archives Priore|id=13LBihmW3FpXxjGERl5sNvFH9ZZ_-Bq-l|auteur=Gen. Gense|titre=Lettre adressée à R. Pautrizel le 28 juillet 1970}}</ref> des suggestions de forme et d’astuces techniques dans la rédaction des demandes de subvention du Pr. Pautrizel pour augmenter le montant des attributions.
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Cette procédure était largement commentée dans la Presse:
:: Le 13 avril: ''Sud-Ouest''<ref>{{Archives Priore|id=1iJzS22oe-JR9UyUxXbxvAzuyVSUYmGWn |auteur=Sud-Ouest du 13 avril 1981 |titre=Appareil Priore : L'armée tranchera }}</ref>, ''Var-Matin''<ref>{{Archives Priore|id=1bk3xINVxymqOfSLdPQ4Dta2El-WrOnXr |auteur=Var-Matin du 13 avril 1981 |titre=Cancer : on reparle de l'appareil Priore }}</ref>, ''Le Républicain Lorrain''<ref>{{Archives Priore|id=1cDTjQB_DuXkeZIbvv08aD7qK-c84y-1u |auteur=Le Républicain Lorrain du 13 avril 1981 |titreCancer:enfin la vérité sur la découverte d'Antoine Priore= }}</ref>, ''Le Soir''<ref>{{Archives Priore|id=1sKLYvXolhE2sdPMLCjK7ghUDaxm0IEKE |auteur= Le Soir du 13 avril 1978|titre=Après 15 ans un traitement du cancer pris au sérieux }}</ref>.
:: Le 13 avril: Sud-Ouest, Var-Matin, Le Républicain Lorrain, Le Soir.
:: Le 14 avril: ''Presse-Océane''<ref>{{Archives Priore|id=155ewJQ4S9hfDeD63wUjWqdQmRxxlS07b |auteur=Presse-Océane du 14 avril 1978 |titre=Cancer: et si l'espoir venait de Bordeaux ? }}</ref>, ''Le Provençal''<ref>{{Archives Priore|id=11-peHsfWfX_v5e8muePaskL_05YT2Z03 |auteur=Le Provençal du 14 avril 1978 |titre=Cancer: essais officiel d'un appareil contesté }}</ref>, ''Nord Littoral de Calais''<ref>{{Archives Priore|id=189GFtcZezNsQIeaagYqEABqJCoDxnSBT |auteur=Nord Littoral de Calais du 14 avril 1978 |titre=Une commission officielle examine la découverte d'Antoine Priore }}</ref>.
:: Le 14 avril: Presse-Océane, Le Provençal, Nord Littoral de Calais.
 
Malheureusement, pour l’Affaire Priore, les élections de mai 1981 sont arrivées avec le changement de Président. Mais, en quittant son poste à l'Élysée l'amiral a laissé le dossier Priore classé: « à traiter en urgence » pour son successeur. Le 12 mai 1981, juste avant de quitter son poste à l'Élysée, l’Amiral Emeury téléphone le Pr Pautrizel<ref>{{Archives Priore|id=1erwDGEnFRkcWMBud15TpekhmjyM_aave |auteur=R. Pautrizel|titre=Journal - mai 1981}}</ref> et lui dit: {{Citation bloc|''Vous savez, tout le monde traîne les pieds dans cette affaire - les académiciens ont très mal pris qu’elle soit confiée à des militaires - Je vais relancer le cabinet d’Aigrain pour faire le point avant son départ. Il faudrait vous mettre en rapport avec le député socialiste (Bernard Madrelle<ref>{{Archives Priore|id=1t7Vnxt-jp8N7_EkTUsNn7JDZM1_KECdl|auteur=B. Madrelle|titre=Lettre adressée à V. Giscard d'Estaing le 1 mars 1980}}</ref>) qui avait écrit au Président à ce sujet. Il est maintenant sûrement très bien placé. Dites-lui tout ce qui a été fait ici, rien n’est à cacher. Pour ma part, je veux savoir exactement ce qu'il en est. Je suivrai par la presse la suite de cette affaire et je me réjouirai de tout issue favorable.''}}