« Affaire Priore/Diverses rumeurs » : différence entre les versions
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Il y a deux versions de cette rumeur :
{{citation bloc|''Les recherches de Priore ont été bloquées à cause du ''secret militaire''. Les expériences avec l’appareil de Priore entravaient des travaux militaires sur les « armes électromagnétique »''.}}
ou la version contraire :
{{citation bloc|''Il y a des clauses secrètes dans les accords S.A.L.T. (Strategic Arms Limitation Talks) entre les blocs Soviétique et Occidental pour arrêter toute recherche sur les effets biologiques des ondes électromagnétiques. Il y a des dizaines de projets de recherches en Europe et aux États-Unis sur la bioélectromagnétisme qui sont arrêtés. Les recherches Priore devraient s’arrêter aussi, mais parce que les clauses sont secrètes et Priore un « indépendant », le seul moyen de l’arrêter, sans dire pourquoi, était de bloquer l’affaire à tous les niveaux.''}}
Ces deux rumeurs, assez répandues ne résistent pas à un examen critique.
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Les premières aides officielles pour les recherches de Priore étaient accordées par la D.R.M.E., la recherche militaire, au Pr. Pautrizel de 1969 - 1973 et à MM. Bereaud et Bottreau en 1970 - 1971.
Le colonel Ganas, responsable des recherches biologiques à la D.R.M.E., était un ancien de [[w:fr:École du service de santé des armées de Bordeaux|Santé Navale de Bordeaux]] et connaissait bien Pautrizel. Pour justifier l’attribution des contrats de recherches aux travaux de Priore le colonel Ganas appuyait, dans une fiche d’information pour la presse<ref>
En plus, le général Michel Gense, chargé du budget de l’armée de l’air, proposait<ref>
Il est certain que les militaires avaient un très grand intérêt dans les effets biologiques des ondes électromagnétiques, surtout l’effet des radars sur le personnel. Cet intérêt a commencé vers la fin des années 60. La D.R.M.E. a fait beaucoup pour encourager un bon contact entre Pautrizel, Priore et le groupe du Dr Bernard Servantie, du C.E.R.B. à Toulon, (il était chef d’un groupe d’études sur les effets biologiques des radars).
B. Servantie était vivement intéressé par les travaux avec Priore. Il a même présenté lui-même une communication<ref>
Le colonel Plurien, de la D.R.M.E. a fait la même chose<ref>
Donc, les militaires faisaient une publicité des travaux de Priore eux-mêmes. En plus, toutes les demandes de publier les résultats des expériences faites pour ces contrats militaires, par Pautrizel<ref>
En 1978, en plein crise de la construction du M600, l’échec de la thèse universitaire d’Antoine Priore et l’expulsion du Pr Pautrizel de l’I.N.S.E.R.M., le Pr [[w:fr:André Lwoff|André Lwoff}} propose<ref>(22)</ref> au général Carpentier de la D.R.E.T. (nouveau nom de la D.R.M.E.) de former une commission de contrôle pour vérifier les effets biologiques du rayonnement émis par les appareils. Le général Carpentier est tout à fait d’accord<ref>(23)</ref> et le 9 mars, puis le 12 mais, il écrit<ref>(24)</ref> à Antoine Priore pour l’informer. Malheureusement Antoine Priore ne donne pas suite à cette tentative de sauvetage et malgré les conseils de H. Gossot<ref> (25)</ref>, refuse l’offre.
Du côté américain, l’O.N.R. (Office of Naval Research) a fait des enquêtes sur l’appareil Priore. Les rapports de ces enquêtes<ref>
Donc chez les militaires américains les résultats obtenus par Antoine Priore suscitaient un intérêt scientifique, sans le moindre « secret ».
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L’autre version de la rumeur de
Pour les ''clauses secrètes'' des accordes S.A.L.T., la rumeur s’effondre aussi selon un raisonnement donné en février 1997 par [[Alain Lamassoure]]<ref>
Le 29 janvier 1981, par son intermédiaire (à l’époque A. Lamassoure était conseilleur technique au secrétariat général de la présidence de la république, sous la présidence de V. Giscard d'Estaing), Pr R. Pautrizel et le Dr J-P. Daulouède ont pu exposer le dossier Priore en détail à l'Élysée, avec l’amiral Pierre Emeury.
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:: Le 14 avril: Presse-Océane, Le Provençal, Nord Littoral de Calais.
Malheureusement, pour l’Affaire Priore, les élections de mai 1981 sont arrivées avec le changement de Président. Mais, en quittant son poste à l'Élysée l'amiral a laissé le dossier Priore classé: « à traiter en urgence » pour son successeur. Le 12 mai 1981, juste avant de quitter son poste à l'Élysée, l’Amiral Emeury téléphone le Pr Pautrizel<ref
'''Conclusion''' : Les recherches avec les appareils d’Antoine Priore n’étaient pas ‘bloquées’ à cause d’un secret militaire.
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