« Affaire Priore/Diverses rumeurs » : différence entre les versions

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==Deux rumeurs répandues par le Pr. Latarjet==
 
La rumeur de ‘substitution’« substitution d’animaux » analysée dans la note<ref>(68)[[Affaire Priore/Les souris anglaises|Les souris anglaises]]</ref> n’est pas la seule rumeur propagée par le Pr R. Latarjet !
 
En février - mars 1969, deux autres rumeurs circulaient dans le milieu médical parisien (Voir le compte rendu<ref>(69){{Archives Priore|id=1kAQwr7yfXuMtvSLWFqfIbBqg-PDylHVi|auteur=P. Grabar|titre=CR réunion IRSC du 8 février 1968}}</ref> du comité de direction de l’I.R.S.C., Villejuif du 8 février 1968). Ces rumeurs ont ajouté leur poids à l’impression générale de malaise que « L’affaire Priore » générait chez des personnes influentes, mais peu informées. Ces deux autres rumeurs étaient<ref>(70){{Archives Priore|id=17AjoprrF_3bNSG5EnCf3gIHFghynqYLF|auteur=R-M. Colonge|titre=Lettre adressée à F. Berlureau le 18 mars 1969}}</ref> :
 
- Mes collaborateurs, les docteurs Duplan et Jullien, se sont rendus chez Priore en juin 1966 pour l’expérience de contrôle demandée par la D.G.R.S.T.. Par hasard, bien sûr, l’appareil était ‘en panne’, ils ne pouvaient rien contrôler...
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- Vous savez, n’est ce pas, que Priore demande des sommes astronomiques pour traiter des malades. Je connais le cas de la femme d’un industriel belge à laquelle Priore demanda ‘un million’ pour le traitement. Elle est morte quatre jours après son arrivée à Bordeaux. Vous comprenez, l’appareil de ce Priore...
 
Madame Colonge écrivit le 18 mars 1969 à Antoine Priore pour lui demander des précisions sur ces deux rumeurs. Les précisions demandées furent données par Priore et Berlureau<ref>{{Archives (71)Priore|id=1KFW9bIjr4WxDRWZLsJZ0-13Sqf6OqnCi|auteur=F. Berlureau|titre=Lettre adressée à R-M. Colonge le 20 mars 1969}}</ref> le 20 mars 1969.
 
Il est vrai que les docteurs Duplan et Jullien se sont rendus à Bordeaux le 15 juin 1966 et le 5 août 1966<ref>(72){{Archives Priore|id=1V-sYbf8XQ6xLj5Dpx97qtprsv6Rtks-e|auteur=R. Pautrizel|titre=Lettre adressée à R. Courrier le 9 août 1966}}</ref>. L’objet de leur visite était, d’une part, de commencer à mettre en place l’organisation des expériences demandées par la D.G.R.S.T. (où pouvaient-ils héberger les animaux à traiter, comment organiser leur transport,  etc.) et, d’autre part, de préparer l’intégration du Docteur Duplan à la fondation Bergonié. Un compte rendu<ref>(73){{Archives Priore|id=1tYBF36tiy3ddqbR7IRVUxXp-HBt5dux0|auteur=F. Berlureau|titre=Lettre adressée à J. Chaban-Delmas le 15 juin 1966}}</ref> de cette visite, pour J. Chaban-Delmas, a été écrit par F. Berlureau.
 
La visite des docteurs Duplan et Jullien chez Antoine Priore fût impromptue, sans avertissement et surtout, sans animaux à traiter !
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Concernant la deuxième rumeur, la malade en question, Madame Delmotte, était la femme du directeur de l'École Libre de Bruxelles.
 
Son mari sans doute a découvert l’existence l’appareil Priore par la presse populaire. (Nous avons recensé<ref>(74)[[Affaire Priore/Presse|La Presse et l'Affaire Priore]]</ref> une quarantaine d’articles dans la presse francophone, uniquement pour mars 1966 !).
 
Le 25 mars 1965, désespéré, il envoyait un télégramme<ref>(75){{Archives Priore|id=1HNq_zb7Qv1jpOqcqoeM-xjqFBM7vyU66|auteur=M. Delmotte|titre=Telégramme envoyée à A. Priore le 25 mars 1965}}</ref> chez Antoine Priore, en lui demandant de construire un appareil à Bruxelles, pour soigner sa femme. Si Priore a répondu, sa réponse était évidemment: Non, c’est impossible.
 
Le médecin traitant de Madame Delmotte, le Pr Maisin, de Louvain, écrivait aussi au Pr Denoix (Villejuif) pour avoir des précisions sur l’appareil de Priore. Le Pr Denoix répondait<ref>(76){{Archives Priore|id=128JcdtpPH_LeLXIM8_o-QamZkPINrr-p|auteur=Pr. Denoix|titre=Lettre adressée au Pr. Maisin le 29 février 1965}}</ref> le 29 mars 1965. Il était très clair et très explicite. Les résultats annoncés dans les notes publiées dans les comptes rendus de l’Académie des sciences portaient uniquement sur des cancers expérimentaux et, pour le moment, il n’était pas question de thérapeutique pour des humains. Le Pr J. Maisin<ref>(77){{Archives Priore|id=1qSh1z8N_7GubHIMwU6OtmfyjrJ5OJJih|auteur=J. Maisin|titre=Lettre adressée à M. Delmotte le 13 avril 1965}}</ref> a transmis la réponse du Pr Denoix à M. Delmotte le 13 avril 1965.
 
Malgré cette correspondance, M. Delmotte a amené sa femme à Bordeaux et, comme écrivait F. Berlureau à Madame Colonge :
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:« ''Quant à la fantaisie du million, pure invention de mauvaise foi !'' »
 
* Le Dr M. Fournier attestait<ref>(78){{Archives Priore|id=1XIG0Ycyx_6SiM3mCi9BpDbjjeJ8T7RzR|auteur=M. Fournier|titre=Attestation du 15 novembre 1965}}</ref> que les soins prodigués par lui et Antoine Priore étaient gratuits et ceci a été indiqué sur la feuille de la sécurité sociale. En plus, il tenait le président de l’ordre des médecins au courant des cas traités.
* Mme Masse, soigné par Priore racontait à l’abbé Ducrot que tous les soins étaient gratuits.
* P. Genty, ingénieur chez S.O.V.I.R.E.L., qui faisait fonctionner l’appareil P4 entre 1977 et 1980 pour soigner les patients du Pr Courty et du Pr Dubourg, affirme<ref>(79)Communication orale</ref> que la plus souvent les malades les plus démunis partaient avec ‘un petit billet’, donné par Antoine Priore.
 
===Références===
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