« Affaire Priore/Leroy-Somer » : différence entre les versions

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William Ellison (discussion | contributions)
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Avril 1975.
* A la demande du Pr. Courrier, H. Gossot établit<ref>(203){{Archives Priore|id=1fUtsuEx2AFC1XUdnoneAlJV5tohTalBv|auteur=H. Gossot|titre=Note sur le financement du projet DGRST}}</ref> un résumé de l’organisation et du financement du projet depuis avril 1972. Une réunion entre MM. Gossot, Chavanes et Pautrizel est prévue pour le 22 mai. Le Pr. Courrier veut utiliser cette information pour faire une demande de subvention auprès du ministre de la santé, Simone Veil.
 
9 mai.
* Réunion S.E.R.A.P.<ref>{{Archives Priore|id=1Lr4Z3_veU-5EZZYj5JvJkJNgSfYbyTBd|auteur=P. Ribeau|titre=C.R. réunion de chantier le 9 mai 1975}}</ref>.
: Réflexions<ref>(205){{Archives Priore|id=1OBCDUyrCc7ijD0wUZLZRPMMZYefUJVQh|auteur=R. Pautrizel|titre=Lettre adressée à Lord Zuckerman le 1 juillet 1975}}</ref> sur les améliorations faites et à faire suite aux déficiences constatées lors des expérimentations biologiques des 5 et 10 février:
::- La lampe est en deux parties. Il faut en améliorer les éléments internes et modifier les structures métalliques du générateur.
::- Il y a un problème de diffusion du plasma sur les parois de la lampe.
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27 juin.
* Assemblée général extraordinaire de la S.E.R.A.P.<ref>{{Archives Priore|id=1fRu6c0qQfauGKcCT7_tFcyKE_5ySakkK|auteur=S.E.R.A.P.|titre=C.R. A.G.E. du 27 juin 1975}}</ref> et assemblée générale ordinaire<ref>{{Archives Priore|id=1Ds6djR3PxvPJ0RwMu_19ZQv0YZlRDHw5 |auteur=S.E.R.A.P.|titre=C.R. A.G. du 27 juin 1975}}<br/>{{Archives Priore|id=1cTn9JouI9PNCWx1wtIZWUWz8Mvmokh3e |auteur=F. Berlureau|titre=CR personnel de l'AG du 27 juin 1975 }}</ref>. MM. Priore et Ribeau s’engagent devant MM. Chaban-Delmas et Courrier à ce que l’appareil remarche en septembre 1975.
 
2 juillet.
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15 septembre.
* Le Pr. Pautrizel rappelle<ref>(218){{Archives Priore|id=1OwuHlEy84FCKq2hCbqrAcM-YQUTFl5Lp|auteur=R. Pautrizel|titre=Lettre adressée à G. Chavanes le 15 septembre 1975}}</ref> à G. Chavanes qu’il n’a rien fait pour résoudre le problème du salaire d’Antoine Priore. Celui-ci ne vit qu'avec la modique indemnité versée à son épouse par les bons soins du Professeur Pautrizel.
 
16 septembre.
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* Réunion entre MM. Chavanes, Priore, Lagière, Gossot, Gousset, Régis, Berlureau, Ribeau, Pautrizel. Le Pr. Pautrizel<ref name="JP9" /> parle des ennuis financiers de Priore. (Le contrat avec la D.R.M.E. étant terminé, Antoine Priore n’a plus de salaire) Il rappelle également une anecdote qu’Antoine Priore garde en travers de la gorge : A la D.G.R.S.T. on lui a dit qu’il n’était que le salarié de LEROY-SOMER et que l’on n’avait pas à traiter avec lui.
 
: P. Ribeau propose<ref>(221){{Archives Priore|id=1FENEnGHHmwuuptT0D4SyCKSZIfxtaGm8|auteur=P. Ribeau|titre=Plan de remboursement de la dette d'Antoine Priore le 30 septembre 1975}}</ref> un projet de remboursement des dettes d’Antoine Priore en jouant sur les salaires qu’Antoine Priore n’a pas encaissés.
 
7 octobre.
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31 octobre.
* Réunion à Floirac (MM. Chavanes, Leroi, Berlureau, Gousset, Gossot, Ribeau, Priore, Pautrizel)<ref>{{Archives Priore|id=1OHC4bquKqPZ8oUSj2rJ55TIWNmptYBTO|auteur=R. Pautrizel|titre=Journal - octobre 1975}}<br/>{{Archives Priore|id=1Kl1oqMpOqaJg6gHcDlVbpkzWDYDh2c93 |auteur=F. Berlureau|titre=CR de la réunion du 31 octobre 1975 }}</ref>/ Antoine Priore fait état de sa fatigue et exprime le désir de se retirer. Il propose que P. Ribeau prenne l’affaire en mains avec A. Farago.
 
:: G. Chavanes est tout à fait d’accord. Cependant, G. Leroi met les pieds dans le plat : Il pose à P. Ribeau la question directe : « ''Monsieur Ribeau, puisque Monsieur Priore propose son remplacement par vous-même pour finir les travaux, oui ou non, êtes-vous capable d’assumer cette charge ?'' »
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3 novembre.
* Le Pr. Pautrizel écrit<ref>(225){{Archives Priore|id=1fEB3DLPcqxqWemBoUWdekHI-ldtVYc7x|auteur=R. Pautrizel|titre=Lettre adressée à P. Ribeau le 3 novembre 1975}}</ref> à P. Ribeau. Il résume l’historique de la construction du « P4 » et les dégâts causés par les travaux sur le générateur « M600 » : juillet 1972 une partie du laboratoire s’écroule, destruction du transformateur d’alimentation, nécessité d’utiliser un groupe électrogène bruyant, endommagement de la cage de Faraday (la préfecture de la Gironde interdit l’utilisation de l’appareil à cause des brouillages H.F.); Il demande à P. Ribeau d’appliquer la solution trouvée par Priore pour améliorer la cage de Faraday.
 
4 novembre.
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10 novembre.
* Après discussions avec MM. Gossot, Leroi et Pautrizel, Antoine Priore accepte<ref>(228){{Archives Priore|id=1KutJdXjRaqgoEm6fVVMKGuWd-v3twNoB|auteur=R. Pautrizel|titre=Lettre adressée à G. Chavanes le 10 novembre 1975}}</ref> que Ribeau revienne à Floirac, à condition qu'il se conforme à la décision prise lors de la réunion du 31 octobre: lui, Antoine Priore, prendra seul désormais la direction des travaux sur le générateur, jusqu’à la fin.
 
12 novembre.
* P. Ribeau demande<ref>(229){{Archives Priore|id=1u9XuOiugWiyL1jC-AKrfqjYwas6MMYe9|auteur=P. Ribeau|titre=Lettre adressée à R. Pautrizel le 12 novembre 1975}}</ref> à un expert de vérifier l’état de la cage de Faraday.
 
13 novembre.
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::- L’appareil « P4 » n’est toujours pas en état de fonctionner. Les modulateurs sont hors d’usage et il y a toujours des problèmes avec la cage de Faraday. La date prévue pour le fonctionnement du « P4 » est reportée au 15 janvier 1976.
 
::- P. Ribeau informe l'assistance de la lettre<ref>(234){{Archives Priore|id=</ref> de H. Curien (D.G.R.S.T.) du 21 novembre, où il lui reproche: l’absence de rapports, le retard de mise en route du nouveau générateur, l’impossibilité de faire des essais avec l’ancien générateur et où il lui signifie qu'il refuse définitivement de verser le reliquat du contrat.
 
::- La mise en route du nouveau générateur est prévue pour avril 1976.
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:: Le Pr. Pautrizel précise qu’Antoine Priore avait pourtant été d’accord pour l’installer à la faculté avant que LEROY-SOMER entre en scène. Dès le début des travaux, quand le bulldozer a démoli une partie de la maison de Priore, Ribeau voulait tout raser. C’est Pautrizel qui s’y est opposé, car Ribeau avait presque convaincu Priore de tout démolir. Ribeau est même revenu à la charge quelques mois plus tard quand il y a eu une discussion au sujet de l’appartement de Priore. Il voulait d'ailleurs aussi que le vieil appareil (le « P4 ») devienne la propriété de la S.E.R.A.P. mais Pautrizel s'y est encore opposé.
:: Devant l’insistance de Chavanes, Pautrizel précise qu’il a l’habitude de discuter avec Ribeau, dont les dires sont souvent contradictoires. La réunion continue, les documents concernant le brevet et la licence sur les cabines d’ionisation sont signés.
:: Le Dr Berlureau fait un compte rendu personnel<ref>(236){{Archives Priore|id=1CO42gSkZonNVmX6TmQs4XcI-KHKR5ntM|auteur=F. Berlureau|titre=CR de la réunion du 3 décembre 1975}}</ref>.
 
9 décembre.
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15 décembre.
* P. Ribeau envoie ses dernières propositions<ref>(239){{Archives Priore|id=1btSca_XMS5EbWi0sSg0HdoCJGxmelOzh|auteur=P. Ribeau|titre=Lettre adressée à H. Gossot le 15 décembre 1975}}</ref> de plan de remboursement de l’appartement d’Antoine Priore à H. Gossot pour avoir son approbation. Le plan est basé sur une augmentation du salaire de Priore (de {{unité|4500|F.}} à {{unité|6900| F.}}) à partir d’octobre 1975. Le 5 janvier H. Gossot<ref>{{Archives Priore|id=1_4qc-pNz3USwsaNFOq9dKWOI6b0_N80G|auteur=H. Gossot|titre=Note : plan de remboursement}}</ref> communique à Antoine Priore ce plan de remboursement avec son acquiescement.
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=====Références=====