« Affaire Priore/Leroy-Somer » : différence entre les versions

* H. GOSSOT écrit<ref>143){{Archives Priore|id=1QL-8ZbJXDBrXzvOfYtMsashthI8Bhvb3 |auteur=H. Gossot|titre=Lettre adressée à L. Lagière le 29 juin 1972}}<br/>{{Archives Priore|id=1HrMS6oz0GgXXrfZRW0_ynYFCKIYTuR0- |auteur=H. Gossot|titre=Lettre adressée à P. Ribeau le 29 juin 1972}}<br/>{{Archives Priore|id=1wlxFnhRIjsBvocCR1dZqk1tYMQve8ci- |auteur=H. Gossot|titre=Lettre adressée à G. Chavanes le 29 juin 1972 }}<br/>{{Archives Priore|id=1YsrSc46EcwYKkWDGn3JF9i1jx-JvTtjk |auteur=H. Gossot|titre=Lettre adressée à A. Priore le 29 juin 1972}}</ref> à MM . LAGIERE, PRIORE, RIBEAU et CHAVANES au sujet du salaire de PRIORE, payé par la S.E.R.A.P. P. RIBEAU propose {{formatnum:4000}} à {{unité|5000 |F}}. Auparavant PRIORE recevait {{unité|5800 |F}}, payé par le Pr. PAUTRIZEL sur son contrat avec la D.R.M.E., auquel s'ajoutaient les frais de déplacement, les primes, le paiement des annuités de ses brevets etc. H. GOSSOT donne pouvoir (144)<ref>{{Archives Priore|id=19CRaVP4CiIwi8JNH1lwFMF_Kgn7IyqBW |auteur=H. Gossot|titre=Procuration adressée à L. Lagière}}</ref> à L. LAGIERE pour le représenter aux réunions du conseil de surveillance.

* Réunion à la D.G.R.S.T. entre P. RIBEAU, P. AIGRAIN, BAILLY DU BOIS et Mme DORMONT<ref>{{Archives (145)Priore|id=1PBiu-myDfdSGQy7IE49INDnuxBAjCpFm|auteur=P. Ribeau|titre=C.R. réunion DGRST du 10 juillet 1972}}<br/>{{Archives Priore|id=1sddp_vYzrJaNDqZvOVDLszJ4xty8fU4d|auteur=P. Ribeau|titre=Lettre adressée à A. Priore le 18 juillet 1972}}</ref>. P. RIBEAU fait des promesses très imprudentes :

* La presse girondine et charentaise<ref>(146){{Archives Priore|id=1r9DytshH-fskPUwu70MlSuFzUu-f2OVw|auteur=Charente-Libre du 18 août 1972|titre=La troisième machine du bordelais Priore}}<br/>{{Archives Priore|id=13iCmEXZCEVZwJvm0JfF9kNbmQlo5nk3P|auteur=Sud-Ouest du 18 août 1972|titre=A Bordeaux constitution d'une société pour la fabrication d'une machine de Priore}}</ref> parle de la création de la S.E.R.A.P. et de la construction en série d’appareils Priore !

:: les travaux de démolition du bâtiment construit par la S.E.R.E.S.O. continuent, ce qui produit des dégâts dans la maison d’Antoine PRIORE: la cuisine s'effondre. P. Ribeau affirme que l’ancien appareil ne sera pas abîmé<ref>(147){{Archives Priore|id=1FYlgK4GvnJHFepyr5JM2ZlCyK-6VRLSb|auteur=R. Pautrizel|titre=Journal - juin 1972}}</ref> ;

:: la cage de Faraday de l’appareil « P4 » est endommagée <ref>(148){{Archives Priore|id=1O4SLF2gRNBUuenizfIxdFVxqet4tx9L-|auteur=R. Pautrizel|titre=Lettre adressée à P. Ribeau le 24 août 1972}}</ref>. P. Ribeau promet<ref>(149){{Archives Priore|id=1XkGyX6Y4yMhsXY6vKNfUAw8bV7-qcQZ5|auteur=P. Ribeau|titre=Lettre adressée à R. Pautrizel le 12 septembre 1972}}</ref> que les réparations seront faites et que les expériences pourront recommencer à partir du 9 octobre. Cette promesse non-tenue pèsera lourdement par la suite.

: Après avoir eu plusieurs entretiens en septembre et octobre entre MM. Gossot, Lagière et Pautrizel<ref>(151){{Archives Priore|id=13zVAMP87deLtXF9B7lvNLfS_Hm8ZIFdg|auteur=R. Pautrizel|titre=Journal - septembre 1972}}</ref>, P. Ribeau<ref>(152){{Archives Priore|id=11uWQKNrT5R_21glCk3N4iUE7aC03YPLw|auteur=P. Ribeau|titre=Note pour G. Chavanes du 10 octobre 1972}}</ref> soulève le problème récurrent du salaire et des dettes d’Antoine Priore. Le conseil de surveillance n’apporte pas de solution à cette question, qui deviendra un leitmotiv pendant des années.

: H. Gossot raconte au Pr. Pautrizel<ref>(153){{Archives Priore|id=1ydESR23vJszXUk2CqRDZxLjZsNX5Mx3A|auteur=R. Pautrizel|titre=Journal - octobre 1972}}</ref> la véritable ambiance de cette réunion: G. Chavanes est déjà affolé par les dépenses engagées, il ne croit pas du tout au succès du projet, il est prêt à imputer l’échec à P. Ribeau...

* Antoine Priore, parti aux U.S.A. chez le fabricant des émetteurs H.F., est de retour. Il est furieux<ref>(154){{Archives Priore|id=1H3Q7mSt2cgrF6qE4nMWf5FIcDSomPRJO|auteur=R. Pautrizel|titre=Journal - novembre 1972}}</ref> que P. Ribeau, pour des raisons d’économie, ait remplacé des escaliers, prévus en aluminium, par des échelles en fer. Étant situées autour de la bobine magnétique, ce n'était évidement pas un choix judicieux !