« Affaire Priore/Leroy-Somer » : différence entre les versions

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* laissa entendre que ses ingénieurs avaient déjà construit plusieurs appareils avec résultats biologiques à la clé ;
 
* prétendit que toutes les publications scientifiques avaient été faites avec le concours de LEROYla société Leroy-SOMERSomer.
 
Le ministre, après avoir refusé<ref>(292){{Archives Priore|id=1ymc2h5iFDl8rUvD5_yswhc15uUwidp5v |auteur=L. Fabius|titre=Lettre adressée à Roland Dumas le 28 juin 1983}}<br/>{{Archives Priore|id=1QdFokTyivmLicGPr3Xhtix0-a5yISvAV |auteur=L. Fabius|titre=Lettre adressée à G. Chavanes le 9 janvier 1984}}<br/>{{Archives Priore|id=1aMK9rJgt3YThTQsJf0x3QG_fFmt-C1y2 |auteur=L. Fabius|titre=Lettre adressée à Louis Lareng le 16 janvier 1984}}<br/>{{Archives Priore|id=1finnW07AvrzZhFLR2pbObFrO1Jz95LOW |auteur=L. Fabius|titre=Lettre adressée à P. Madrelle le 13 avril 1984}}</ref> d’accorder la subvention, en s'appuyant sur le rapport <ref>{{Archives Priore|id=1xYwePJdCxyj-CcIv6ZMZ08PI73NB7tbf|auteur=J. Bernard et R. Latarjet|titre=Le problème Priore (1960-1981)}}<br/>[[Affaire Priore/Le rapport Bernard-Latarjet|Le rapport Bernard-Latarjet]]</ref> très négatif de MM. Bernard et Latarjet, hésite. Après l'intervention du Pr. J-P. Bader et d'un entretien avec G. Chavanes le 26 juin 1984 il est prêt à débloquer {{unité|2,5|M.F.}}, sous certaines conditions. La presse publie<ref>(294){{Archives Priore|id=</ref> cette nouvelle le 5 juillet qui est suivi d’une volte-face du cabinet du ministre le lendemain<ref>(295)</ref>.
 
Au cours de l'année 1984 le conseil régional d’Aquitaine<ref>(296)</ref>, sous l’impulsion de P. Madrelle, A. Rousset et G. Savary, apporte son soutien à l'équipe universitaire de la faculté des sciences de Bordeaux, formée par le Pr. Joussot-Dubien et tente de la faire collaborer avec la société LEROYLeroy-SOMERSomer. Le président du conseil régional, P. Madrelle, proposa<ref>(297)</ref> un protocole d'accord équitable entre la société LEROYLeroy-SOMERSomer, Mme Priore et l'équipe universitaire. Mais ce fût sans succès, en raison, d'une part des exigences financières de G. Chavanes vis-à-vis des universitaires, et d'autre part l'attitude hargneuse de MM. Chavanes et Ribeau. Leur mécontentement était en effet exacerbés par la publication du livre « ''Dossier Priore'' » par J-M. Graille. Ce livre révélait certains faits historiques peu flatteurs pour eux. Or, Graille a obtenu, en partie, son information documentaire par l'intermédiaire du Pr. Pautrizel et de Mme Chateaureynaud, membres de l'équipe universitaire ! Cette prise de position navrante de MM. Chavanes et Ribeau a été évoquée explicitement par J. Chaban-Delmas<ref>(298)</ref> et par P. Madrelle<ref>(299)</ref>.
 
En 1985 il semble que<ref>(300)</ref> la société LEROYLeroy-SOMERSomer ait voulu créer une nouvelle filiale: la S.C.R.I.P.T. au capital de {{unité30|M.F.}} ({{unité|20| M.F.}} correspondent à la somme que G. Chavanes estime avoir été apportée en matériel par LEROYLeroy-SOMERSomer et {{unité|10|M.F.}} à trouver.) En réalité, rien ne s'est fait.
 
La dernière tentative, à notre connaissance, de la Société LEROYLeroy-SOMERSomer pour relancer la construction d'un appareil Priore fut une lettre<ref> (301)</ref> écrite par P. Ribeau le 3 mars 1989 à François Mitterrand, Président de la république. S'appuyant sur l’effet de stimulation des défenses immunitaires du rayonnement Priore et sur les ravages du S.I.D.A., il demanda à être entendu par des scientifiques compétents. La présidence de la république transmit sa lettre au Pr. J-P. Levy de l’agence national de recherche contre le S.I.D.A. Ce dernier souhaita<ref>(302)</ref> plus amples informations de la part de P. Ribeau. En réponse, Ribeau proposa<ref>(303)</ref> tout simplement, si on lui octroyait des crédits, de construire un appareil Priore pour expérimenter sur les malades du S.I.D.A. !
 
Sa lettre resta, bien évidement, sans réponse.
 
Également en mars 1989, P. Ribeau et H. Gossot, à titre privé, proposent une collaboration et la fusion de leur ''savoir-faire'' avec les membres restants du groupe universitaire (MM. Joussot-Dubien, Veyret et Moreau). L'activité de ce groupe hybride est décrite dans la note<ref>(304)[[Affaire Priore/Le P.I.O.M.|Le laboratoire P.I.O.M. et l'Affaire Priore]]</ref> ne concerne pas directement la société LEROYLeroy-SOMERSomer.
 
===Références===