« Affaire Priore/Leroy-Somer » : différence entre les versions
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==La Suite==
La santé d’Antoine Priore était très précaire. Il fût hospitalisé à plusieurs reprises à cause de ses problèmes diabétiques et cardio-vasculaires. De plus, lui et sa famille vivaient dans un grand dénuement. Il n’avait même pas les moyens de payer ses factures d’électricité domestique. L’Association National de Bioélectromagnétisme, présidée par le Pr. Pautrizel, dut payer<ref>
C’est dans ce contexte que P. Ribeau, en juin 1982, lui envoie une proposition hallucinante<ref>
Mme Priore n’osa pas montrer ce document à son époux, toujours alité, par peur de le voir entrer dans une colère qui soit nuisible à sa santé.
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Après le décès d’Antoine Priore la société LEROY-SOMER a essayé de monnayer sa main mise sur le chantier du « M600 ». Dans une entrevue télévisée, G. Chavanes réclamait {{unité|20|M.F.}} pour partager le ''savoir-faire'' de sa société avec d’autres.
En octobre 1983, G. Chavanes demande<ref>
* affirma que sa société avait déjà dépensé {{unité|20|M.F.}} ;
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* prétendit que toutes les publications scientifiques avaient été faites avec le concours de LEROY-SOMER.
Le ministre, après avoir refusé<ref>(292)</ref> d’accorder la subvention, en s'appuyant sur le rapport <ref>{{Archives Priore|id=1xYwePJdCxyj-CcIv6ZMZ08PI73NB7tbf|auteur=J. Bernard et R. Latarjet|titre=Le problème Priore (
Au cours de l'année 1984 le conseil régional d’Aquitaine<ref>(296)</ref>, sous l’impulsion de P. Madrelle, A. Rousset et G. Savary, apporte son soutien à l'équipe universitaire de la faculté des sciences de Bordeaux, formée par le Pr. Joussot-Dubien et tente de la faire collaborer avec la société LEROY-SOMER. Le président du conseil régional, P. Madrelle, proposa<ref>(297)</ref> un protocole d'accord équitable entre la société LEROY-SOMER, Mme Priore et l'équipe universitaire. Mais ce fût sans succès, en raison, d'une part des exigences financières de G. Chavanes vis-à-vis des universitaires, et d'autre part l'attitude hargneuse de MM. Chavanes et Ribeau. Leur mécontentement était en effet exacerbés par la publication du livre « ''Dossier Priore'' » par J-M. Graille. Ce livre révélait certains faits historiques peu flatteurs pour eux. Or, Graille a obtenu, en partie, son information documentaire par l'intermédiaire du Pr. Pautrizel et de Mme Chateaureynaud, membres de l'équipe universitaire ! Cette prise de position navrante de MM. Chavanes et Ribeau a été évoquée explicitement par J. Chaban-Delmas<ref>(298)</ref> et par P. Madrelle<ref>(299)</ref>.
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