« Affaire Priore/Leroy-Somer » : différence entre les versions

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Si on ajoute les dépenses du bâtiment et tous les frais de fonctionnement le coût TOTAL de l’opération pour la société Leroy-Somer s’élève à {{unité|4175205.78| F. H.T.}}
 
Nous sommes très loin des affirmations que G. Chavanes proféra<ref>{{Archives Priore|id=1hOcYMEj0jO6GfmCI92ISTCFMoAJdjteS |auteur= FR3 du 24 juin 1983|titre=L'Affaire Priore (transcrit) }}<br/>{{Archives Priore|id=12aZ285RfE2m_YgH6o7luZWda8UaruLut |auteur=Le Meilleur 2 juillet 1983|titre=Georges Chavanes au secours des cancéreux}}</ref><br/>{{Archives Priore|id=https://drive.google.com/open?id=1sTRqL6-N-zdH17h8toFmjJ-ubRiAFvJ7|auteur=Sud-Ouest du 24 juin 1984|titre=Et si la machine de Priore redémarrait aux États-Unis ?}}<br/>{{Archives Priore|id=14UUfkNKgBlp51bHJ36ORMysnMmSFWne7 |auteur=G. Chavanes|titre=Lettre adressée à Laurent Fabius le 24 octobre 1983}}</ref> plus tard comme quoi la société Leroy-Somer avait dépensé 20 millions de francs, ou 9 millions ou 7 millions, selon son interlocuteur.
 
Cependant, la société Leroy-Somer était elle-même dans un état financier très précaire. En 1973 elle avait perdu 40% de ses ventes en France<ref>{{Archives Priore|id=1Ps58SaafgcKT0v5-UnBizesoZptowN_v |auteur=Journal inconnu janvier 1974 |titre=Leroy-Somer et la risecrise }}</ref>. Et devant ces dépenses relativement modestes pour la S.E.R.A.P., G. Chavanes a eu un reflex de commerçant: Il fallait que la S.E.R.A.P. fabrique et vende quelque chose très rapidement pour faire une entrée de liquidités.
 
Les ''Cabines d’Ionisation'' d'Antoine Priore furent donc choisies pour cela. Ce procédé thérapeutique, qui permet au patient de respirer des ions négatifs, était censé modifier son métabolisme, éliminer des radicaux libres etc. (Le flux gazeux de l'appareil a été analysé<ref>{{Archives Priore|id=1cPnmY2_Ww-Z99kkH2DoKQxcDnYaYmDOe|auteur=R. Bentejac|titre=Analyse du flux gazeux de l'appareil IONOTRON 100 le 11 juin 1979}}</ref> par l'''Institut du pin'' de l'université Bordeaux 1.) Cette méthode thérapeutique occupait une place marginale chez certains médecins adeptes de l’électrothérapie. Antoine Priore avait déjà amélioré<ref>(122)</ref> la technique, (qui n’a rien à voir avec « l’appareil Priore ») et il déposera un brevet<ref>(123)</ref> en 1977. En 1978 il signa une convention<ref>(124)</ref> donnant les droits d’exploitation commerciale de sa «Cabine d'Ionisation» à la S.E.R.A.P. De son côté, la S.E.R.A.P. :