« Affaire Priore/Leroy-Somer » : différence entre les versions

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::* Sans avoir de budget de recherche et développement adéquat ;
::* Sans personnel compétent dans les technologies requises, autre qu’Antoine Priore, qui, lui-même n’avait aucune expérience dans les procédés industriels ;
::* Sans ressources financières, en dehors de LEROYLeroy-SOMERSomer et la subvention de la D.G.R.S.T.
 
Un tel tableau est invraisemblable pour un industriel sérieux.
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Les travaux débutent en août 1972. Cependant, les termes du contrat D.G.R.S.T. ne seront jamais respectés !
 
Au lieu de construire un appareil semblable au « P4 », mais avec des composants fiables et des paramètres électromagnétiques variables, un monstre, le « M600 » fut construit dans un climat humain exécrable. Cet appareil fonctionna à partir du 5 février 1975 pendant quelques jours. Le Pr. Pautrizel alors constata des effets spectaculaires avec le modèle « trypanosome ». Malheureusement, une fausse manœuvre endommagea très largement l’appareil, qui ne fonctionnera plus jamais. Les aléas de cette épopée seront décrits dansplus les sections §4.4 et §4.5tard, pour le moment nous nous contentons de décrire les aspects financiers et administratifs de la S.E.R.A.P.
 
La S.E.R.A.P. n’a jamais eu la moindre activité commerciale.
 
Les bilans comptables<ref>(116){{Archives Priore|id=1xPWrKQthBwDEJvOO76IqQdK2R5Al0uFb |auteur=S.E.R.A.P.|titre=Bilan financier le 31 décembre 1973}}<br/>{{Archives Priore|id=1gPEoyqJmWtsN080B7-9eobUYlMSgw-VK |auteur=S.E.R.A.P.|titre=Bilan financier le 31 décembre 1975}}<br/>{{Archives Priore|id=1lUIS9X5CaQD1TRIICcOtHxW77ejhGhDs |auteur=S.E.R.A.P.|titre=Bilan financier le 31 décembre 1976}}<br/>{{Archives Priore|id=1nUdhZlqE9ORtYIqG4Dy59p-mrMwBE_Iz |auteur=S.E.R.A.P.|titre=Bilan financier le 31 décembre 1977}}<br/>{{Archives Priore|id=1BMHPHAorI6ZlcajBvH6Q2kbwZtjqULs6 |auteur=S.E.R.A.P.|titre=Bilan financier le 31 décembre 1978}}<br/>{{Archives Priore|id=1nMSdacTP7Lj52uOFoMjC6T8PRCGQZURR |auteur=S.E.R.A.P.|titre=Bilan financier le 31 décembre 1980}}</ref>, établis pour le 31 décembre de chaque année ne montre que des dépenses : salaire (pour Antoine Priore); charges sociales, impôts, frais de transports etc.:
 
:::- 1973 perte d’exploitation de {{unité|93993.65| F.}}
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|15 juin 1977|| {{unité|4029026.96|F. H.T.}}|| 15 juin 1977|| {{unité|947523.59|F. H.T.}}|| 15 juin 1977 || {{unité|1340929.77|F. H.T.}}
|-
| 15 juin 1978 ||'''{{unité|4091966.51|F. H.T.}}''' ||15 juin 1978 ||'''{{unité|947523.59|F. H.T.}}''' || 15 juin 1978 ||'''{{unité|1615715.68|F. H.T.}}'''
|}
</center>
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* Le 23 avril 1980 elle signe une dernière convention<ref>(132)</ref> avec Antoine Priore. Elle accepte de financer les frais d’entretien (salaire de Priore, électricité, téléphone) jusqu’au 31 décembre 1980 à charge pour Antoine Priore de trouver les fonds pour remettre en état le « M600 ». En 1981 Antoine PRIORE, âgé de 69 ans, aigri et très malade (diabète, accident cérébrale vasculaire etc.) était dans l’impossibilité d’accomplir une telle tâche.
 
* Le 23 janvier 1981, une assemblée générale extraordinaire de la S.E.R.A.P. a eu lieu. Le bilan financier<ref>(133){{Archives Priore|id=13c8hxrV5WUVEAjkiNgbpTjJ_ukFQja70|auteur=S.E.R.A.P.|titre=A.G.E du 23 janvier 1981}}</ref> présenté par P. Ribeau annonce, sans donner les détails, un certain nombre de dépenses surprenantes pour l’année 1980 :
 
:::- le générateur 351 ({{unité|351412.412,00 |F. H.T.}}) ;
:::- le fonctionnement 445 ({{unité|445464.464,99 |F. H.T.}}) ;
:::- autres (CORNING) 244 ({{unité|244000.000,00 |F. H.T.}})
 
: Alors que pendant cette même année le chantier du « M600 » était totalement inactif (aucune construction, aucune modification du générateur etc.). Même pendant les périodes de grande activité, les frais de fonctionnement étaient toujours inférieurs à la somme annoncée ci-dessus par P. Ribeau.
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Lors de cette assemblée, la dissolution par anticipation de la S.E.R.A.P. fut votée et P. Ribeau convoquera pour le 4 mai, une assemblée générale ordinaire pour dissoudre la société.
 
La dissolution fut publiée dans les ''Échos Judiciaires de la Gironde''<ref>(134){{Archives Priore|id=1uHPufRklH3OEYp2Fae7_YOjmvYHFnBKK|auteur=Echos Judiciaires de la Gironde du 26 mai 1981|titre=Dissolution de la S.E.R.A.P.}}</ref> le 26 mai 1981.
 
La S.E.R.A.P. était finie.